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(au vu de la beauté des screenshots je dois vous preciser qu'il s'agit bien d'images du jeu, cinematique avec le moteur ou bien jeu lui meme)
Depuis que l'équipe de développement à l'origine du sublime et cultissime ICO a présenté les premiers travaux autour de Shadow of the Colossus, la communauté des joueurs PS2 a commencé à retenir son souffle. Rapidement, Colossus est devenu LE jeu susceptible de conclure en beauté la carrière de la PS2, le jeu capable de démontrer que la puissance technique n'est pas tout. Manque de chance, un concept seul ne suffit pas non plus...
Que les choses soient bien claires dès le début : oui, ICO est un véritable chef d'oeuvre, l'un des quelques titres récents réussissant à faire évoluer le jeu vidéo vers une forme d'art à part entière. Et oui, Colossus est un très bon jeu qui fait passer des moments à la fois épiques et poétiques qu'il sera difficile d'oublier. Mais non, ce n'est le chef d'oeuvre absolu tant attendu, en raison notamment d'un concept qui s'essoufle, d'un scénario plat et de quelques défaillances techniques. Et non, ceci n'est pas de la provocation gratuite. Une fois les éléments du débat posés, développons sereinement.

Tout d'abord, revenons sur l'histoire de Colossus. Le jeune homme que vous incarnez se nomme Wanda. Comme je l'écrivais au moment de la preview, il semble avoir parcouru un très long voyage à cheval. Le périple prend fin dans un temple à l'abandon où notre héros dépose une jeune fille inanimée. Soudain, une voix se fait entendre et explique à Wanda que pour la ramener à la vie, il faudra vaincre les incarnations géantes des 16 colosses de pierre qui décorent le temple. La victoire sera difficile, mais elle est rendue possible par la mystérieuse épée en notre possession, aux pouvoirs étranges. Les incarnations sont à l'extérieur, plus ou moins loin autour du temple, et il va falloir les terrasser une à une pour donner une chance de vivre à la fille allongée sur l'autel. Wanda va donc devoir prendre son courage à deux mains, monter sur Agro son fidèle cheval, et partir à la rencontre de son destin...
Colossus se révèle rapidement pour ce qu'il est : une tentative de poésie onirique vidéoludique (ah oui quand même...). Avec tous les atouts, mais aussi les limites, que cela comporte. Cela dit des atouts, il y en a ! Dès que l'action à proprement parler commence, le joueur ne peut qu'être emporté par la magie des décors, l'étendue absolument gigantesque de l'aire de jeu, et évidemment les dimensions absolument ahurissantes des géants. Esthétiquement, et malgré les carences techniques, c'est une véritable réussite qui nous transporte dans un monde à la fois superbe et mystérieux, envoûtant et inquiétant. Les différentes constructions révèlent un véritable travail architectural et donnent une certaine profondeur au jeu : de quelle civilisation viennent-elles ? Quel est ce Temple et les Dieux qui l'occupent ? Autant de questions parmi d'autres qui terminent de transporter le joueur dans cet univers intemporel. De la même manière, la personnalité de Wanda est très bien rendue, et ce en très peu de gestes. Il suffit de quelques scènes et indices visuels (gros plans, démarche, attitude globale) pour rendre le héros réellement attachant. Bref, c'est peu de dire que la mise en scène et l'aspect purement visuel du titre le rendent vraiment immersif.
Autre atout de taille, et évidemment le plus important en terme de jeu pur, les combats contre les géants. Ceux-ci donnent lieu à des affrontements incroyablement puissants et intenses. On comprend mieux ce que ressentent les fourmis à la vue de ce qui les entoure ! Les développeurs s'approprient le mythe de David contre Goliath et l'adaptent à l'imaginaire du jeu : à chaque monstre il convient de trouver un point faible, d'y parvenir et d'y planter son épée. Concrètement, rien ne sert de cogner les colosses n'importe où : cela prend trop de temps au regard de ce que cela rapporte, et le temps est précieux. En effet, la jauge de grip s'essoufle vite et quand elle est vide, la chute devient difficile à éviter à moins de trouver un coin stable où se poser quelques secondes. Il faut donc frapper parfois (afin d'immobiliser temporairement le géant), mais surtout progresser sur son corps avec agilité et précision jusqu'à trouver son point faible. Mémorable !

Malheureusement, et j'en suis le premier navré, le concept de base ne suffit pas à rendre le jeu palpitant sur la longueur. Alors ok, on pourrait disserter des heures sur les symboliques du titre et la poésie qui s'en dégage, chercher des significations qui n'en sont pas à la moindre séquence narrative, s'extasier à l'infini sur l'immensité du décors et sa puissance visuelle (d'autant que la profondeur de champ est incroyable), mais il faut se rendre à l'évidence, quitte à mettre les pieds dans le plat : l'action est répétitive, parfois approximative, et au service d'un scénario qui n'en est pas un. Concrètement, il faut bien comprendre que le jeu consiste à enchaîner les 16 colosses en question, jusqu'à un dénouement que l'on conservera secret. Ni plus, ni moins. Je veux bien que les développeurs fassent dans l'élipse et le non-dit, mais on aboutit à une histoire à laquelle il est au final difficile de s'attacher. Quant aux géants, ils ont beau être variés et très réussis esthétiquement, ils n'en restent pas moins toujours soumis aux mêmes règles d'attaque. A l'arrivée et assez rapidement, le joueur que je suis se lasse inexorablement. Et pourtant, dieu sait que j'étais prêt à me laisser envahir par le plaisir du jeu, tout motivé que j'étais de retrouver l'univers mis en place pour ICO. Mais si le concept de Colossus est sur le papier aussi novateur que celui de son aîné, il n'arrive pas à se renouveler suffisamment pour accrocher.
D'autant que techniquement, le jeu souffre de lacunes que beaucoup de joueurs trouveraient rédhibitoires dans n'importe quel autre titre. Des lacunes que certains ont tendance à trop facilement pardonner à Colossus du fait de l'aura qui le précède et du talent des développeurs. Ainsi, la caméra est tout de même extrêmement capricieuse et empêche trop souvent d'accomplir l'action voulue. D'où de nombreuses tentatives parfois frustrantes. Le maniement du cheval est un peu hasardeux, tout comme celui de Wanda pas toujours très réactif. On a l'impression que les développeurs ont oublié de soigner le gameplay, trop occupés qu'ils étaient à développer l'imaginaire du jeu. Enfin, la durée de vie est un peu courte, une dizaine d'heures environ. Certes il y a pire, mais enfin si on compte le temps passé à arpenter ces immenses terres désolées, cela réduit légèrement le temps de jeu. Cela dit, ces longues balades à cheval sont plutôt agréables...
source : http://www.gamebe.com/articles/lire/167/test-shadow-of-the-colossus/page2.php
Last edited by krom (2007-04-23 15:51:27)
Moi c'est KROM
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je n'ai pas encore touché au jeu. je l'ai vu tourner. il est senssationnel de beauté c'est sur! les decors sont depaysants a souhait et les collosses sont enormes (a ce niveau la c'est de la folie)
a tester!! dommage qu'il ne soit plus prevu sur pc comme a l'origine.

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que tu montres ses defauts (les memes que ceux de ico en fait) n'a pas diminué mon admiration pour de jeu.
il est superbe, grandiose (c'est sans conteste le jeu le plus impressionnant en ce qui concerne les astuces de perspectives) il est plutot original et le gameplay malgré des defauts enormes est plutot acrrocheur.
un quasi sans faute.

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ce jeu fait parti des rares qui me pousseraient à acquérir une ps2.... je me passait le test en boucle sur game one et le game clip du jeu aussi, j'en reste bouche bée.... veux y jouer !!
je crois que ca a été un phenomene general pour beaucoup de joueurs

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En effet, et ce dans la droite lignée d'Ico, le travail artistique réalisé sur Shadow Of The Colossus est une merveille. Rares sont les jeux à susciter des frissons par la simple vision d'un paysage, voire par la représentation d'une atmosphère. Composé de décors particulièrement variés, le soft de Sony ne se contente pas de chercher à fournir un photoréalisme probant. Non, dans sa volonté première de toucher aux sentiments, il modifie l'univers avec des oscillations entre des nuances de gris et de brun, sublimées par des touches vertes ressortant dès que la végétation fait son entrée. En fait, SOTC adapte à un environnement extérieur la recherche de caractère initiée avec Ico. Chaque pas demande pratiquement un arrêt afin de contempler une feuille d'arbre, les rayons du soleil perçant entre des piliers, ou même la beauté simple d'une teinte. Même si cela a déjà été répété maintes et maintes fois, le monde exposé ici paraît sortir d'un rêve où ses contours ne seraient pas définis. Votre regard ne s'arrête jamais, il fuit seulement par la mer qui entoure cet univers. Shadow Of The Colossus est clairement le seul jeu dans lequel le panorama nous est rendu accessible par sa beauté fulgurante et surtout par sa proximité. Le bonheur enfantin de se dire : "Si seulement je pouvais aller ici" et d'en avoir la possibilité immédiate est un cadeau indiscutable et saisissant. Ce titre n'est pas une course contre-la-montre à la recherche d'un ennemi à abattre. C'est purement et simplement un espace de liberté lumineux, dans lequel le premier plaisir est d'observer et d'imaginer. Une joie bien entendu complétée par la magnificence des colosses, incarnations majestueuses de tous ces monstres décrits dans les livres d'enfants et les romans d'aventure que l'on croyait éteints avec nos vagues souvenirs. Animées avec une maestria sans commune mesure, ces créatures tantôt hommes tantôt animales transpirent de vie. Réagissant naturellement à vos attaques et sollicitations, elles dévoilent pourtant un regard paralysant, réussissant à percer votre confiance par un manque d'expression sincèrement dérangeant. Souffrantes et furieuses, ces entités rocheuses sont chacune une énigme à part entière, vous demandant de longs moments de réflexion avant de découvrir un maigre point faible.
qu'en pensez vous?

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je l'ai acheter 15€ lundi dernier! et suis pas déçu!
certe je n'en suis qu'au 6ème collosse donc je ne peut pas encore avoir un véritable avis mais en tout cas le début est enchanteur ^^
à voir la suite...
je l'ai acheter 15€ lundi dernier! et suis pas déçu!
certe je n'en suis qu'au 6ème collosse donc je ne peut pas encore avoir un véritable avis mais en tout cas le début est enchanteur ^^à voir la suite...
Tu l'as volé a 15 euros oui 
Enculé va!

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Non je confirme, j'etais meme la lors de l'achat.... C'est meme moi qui l'ait vu en premier. On l'a testé le soir chez fafane, ce jeu tue (pochette cartonnée et cartes postales originales hey les mecs!)

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je l'ai acheter 15€ lundi dernier! et suis pas déçu!
certe je n'en suis qu'au 6ème collosse donc je ne peut pas encore avoir un véritable avis mais en tout cas le début est enchanteur ^^à voir la suite...
O_________o
I want it!

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C'est moi qui trippe ou tonton fafane est mort?

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C'est moi qui trippe ou tonton fafane est mort?
non j'ai seulement quelques problèmes de santée (à un oeil précisément, du coup ça me tue la tronche de passer du temps sur un écran de pc), accompagnés de l'approche de mes exams et du coup je passe mon temps à dormir (médocs) et à réviser (diplôme) ^^
mais c'est promis, dès que j'ai quelques jours de libre, je pond un bôôôô narticle
promiiiiiiiiii
human bomb wrote:C'est moi qui trippe ou tonton fafane est mort?
non j'ai seulement quelques problèmes de santée (à un oeil précisément, du coup ça me tue la tronche de passer du temps sur un écran de pc), accompagnés de l'approche de mes exams et du coup je passe mon temps à dormir (médocs) et à réviser (diplôme) ^^
mais c'est promis, dès que j'ai quelques jours de libre, je pond un bôôôô narticle
promiiiiiiiiii
T'inquiete pas, et bon retablissement mec!

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