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Et a quel prix 


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Au prix de plus de repas à base de pâtes...
The sky is blue and all the leaves are green.
The sun's as warm as a baked potato.
I think I know precisely what I mean,
When I say it's a shpadoinkle day.
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Ben moi ce Tarantino....
mi figue mi raisin.
En fait j'ai été foudroyé par 3/4 scènes, le reste je m'en souviens même^pas.
La première scène, dans la ferme a lait, avec un jeu d'acteur absolument monstrueux.
La deuxième, les Batards dans la forêts, noir a souhait.
La troisième, la scène de la taverne, la tension qui monte avec le SS.
La 4ème, la toute fin, le taillage de croix gammée sur le chasseur.
Donc voilà, 4 putains de scènes sur un film de plus de 2h, je trouve ça décevant pour toute l'histoire useless du cinema. Ca reste meilleur que kill bill, mais ca reste en desous d'un reservoir dogs, pulp fiction ou Brown. Peut mieux faire, Quentin, peut mieux faire !

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Sans dec', un mec qui finit son film par cette phrase "je crois que je tiens là mon chef d'oeuvre", ça n'a choqué personne ?
+1
A part ça, point de vue mitigé, très mitigé. Merveilleux sur le plan de la mise ne oeuvre (réalisation & interprétation) , mais je ne comprends toujours pas où T. voulait en venir, quelle était son idée de départ, ce que le film était censé créer comme émotion chez nous et j'ai l'impression de ne pas avoir vraiment trippé devant un film, mais devant un assemblage de court-métrages sans grand sens...
La réalisation est merveilleuse, que ce soit sur la globalité du film, ou sur chaque scène prise séparément. Ceci malgré quelques ratés, telles que la scène de fusillade de la taverne, absolument incopréhensible. La scène d'ouverture, la discussion avec l'officier gestapo dans la taverne, tout cela est tout simplement beau. Quant au film dans sa globalité, il est porté par une sructure intéressante, avec ensemble cohérent de court-métrages/sketches qui ont toutes un centre d'intérêt commun.
Brad Pitt prouve une fois de plus que quand il ne choisit pas des films pour minettes, il peut être un excellent acteur, Eli Roth est génial, Christoph Waltz est impressionant de cynisme raffiné, ... Bref, de ce coté-là aussi, on est bien servi
J'avais beaucoup aimé cette capacité à modifier l'Histoire. C'est audacieux, c'est trippant, et comme disait Psycho, si on avait voulu un film rigoureux avec l'Histoire, on aurait choisi Arte.
La beauté - n'ayons pas peur des mots - de chaque scène n'empèche pas que QT a su y glisser des repères servant de mise ou remise dans le contexte voulu par le réal pour nous mettre dans une ambiance de dérision et d'humour noir, très noir (cf cette façon ridicule de juxtaposer l'allure de la voiture du colonel dans la scène d'ouverture, et l'allure du fermier français pour se préparer) .
Mais dérision sur quoi, sur qui ? Et putain , c'est quoi, ce scénraio de merde ?! Dans le meilleur des cas bordéliques, dans le pire des cas, à chier de simplisme. Et à mon avis, c'est QT qui a apporté le coté bordélique pour éviter qu'on ne s'aperçoive trop qu'il n'y avait pas grand chose derrière (« ça doit être brillant, puisque je n'y comprends goutte ») . Blague à part, la seule façon qu'il a eue de sauver ce « scénario », ça a été d'en mettre en valeur les grandes lignes directrices et d'en faire des symboles (ce qu'il a d'ailleurs magnifiquement bien fait, puisque, personnellement, je ne me suis aperçu de l'absence de scénario qu'un bon ¼ d'h après avoir quitté la salle) , et de cacher ce vide derrière la beauté de la réalisation. Pour paraphraser Aglon, c'est fun, mais c'est vide.
Mais il faut dire que j'étais un peu préoccupé par autre chose : je ne voyais absolument pas où ce putain de film voulait en venir. C'était quoi, ce gros bordel ? L'apologie de la vengeance, la dérision vis à vis des films de guerre (merde, QT, tu nous a déjà fait le coup avec Kill Bill, et c'était très bien comme ça, mais là, tu tires sur la corde) , ou vis-à-vis de la violence gratuite, ou la violence gratuite pour prendre je ne sais quoi avec dérision ?
Bon, allez, je fais peut-être un mauvais procès à ce film. Après tout, la quasi-absence de scénario n'a jamais empéche de faire des bons films (il n'y a qu'à voir good Morning England, que je classe dans les 10 meilleurs films que j'ai vus ces dernières années. Le scénario, sans être mauvais, ne casse vraiment pas trois pattes à un canard, mais, grace à TOUT le reste, ça ne l'empèche pas d'être une pure merveille qui donnerait le sourire au gothique le plus endurci par la life. Idem avec un Lost in translation qui est superbe pour l'ambiance, mais qui n'avait aucun scnéario) . Et la présence d'un message n'empèche pas plus un film d'être une daube que l'absence de message ou d'idées sous-jacentes n'empèche un film d'être excellent. Seulement, voilà, il reste quand même un gros problème : je n'ai pas ressenti d'émotion particulière devant ce film. Et ça, c'est plus embétant, je trouve. En fait, je n'ai pas compris, ou plus simplement, je n'ai pas réussi à tripper.
Comme le disait Aglon, « à trop vouloir caser toutes ses idées originales de scènes et de dialogues tarantino a oublié de raconter une histoire, celle de ses personnages... un comble pour des personnages censés changer l'histoire. »
Bref, je ne regrette pas le prix de ma place, et je suis content de l'avoir vu. Mais j'ai du mal à comprendre qu'on ait pu présenter ça à Cannes sans avoir un peu honte. Si c'est ça, l'avenir du cinéma, alors nous arrivons à une époque sombre.
Comme le disait un grand sage, les temps, comme les oeufs sont durs.
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Mais dérision sur quoi, sur qui ? Et putain , c'est quoi, ce scénraio de merde ?! Dans le meilleur des cas bordéliques, dans le pire des cas, à chier de simplisme. Et à mon avis, c'est QT qui a apporté le coté bordélique pour éviter qu'on ne s'aperçoive trop qu'il n'y avait pas grand chose derrière (« ça doit être brillant, puisque je n'y comprends goutte ») . Blague à part, la seule façon qu'il a eue de sauver ce « scénario », ça a été d'en mettre en valeur les grandes lignes directrices et d'en faire des symboles (ce qu'il a d'ailleurs magnifiquement bien fait, puisque, personnellement, je ne me suis aperçu de l'absence de scénario qu'un bon ¼ d'h après avoir quitté la salle) , et de cacher ce vide derrière la beauté de la réalisation. Pour paraphraser Aglon, c'est fun, mais c'est vide.
Je te rejoins a 100% . Le but est de dire au gens: tu piges pas? alors c'est que tu es con

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Disons que c'est un scénario qui a trop évolué (faut voir ce que ce qu'était l'idée de base, y'a 10 ans) pour être réellement génial. Ajouter à cela que le film a été bâclé pour faire le bobo à Cannes on obtient Inglorious Basterds. C'est beau, c'est bien, mais quel gâchis quand même... (et quel égocentrisme).
int random() { return 4; }
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Et puis un remake ca fait pitié pour le pére Quentin

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