#1 2009-07-08 22:55:03

papy tromblon
Sous-cultivé à l'extrême
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Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Ka

Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan est mon dernier coup de coeur, d'autant plus fort que je n'attendais rien de ce film. je l'avais vu dans des bacs a DVD a deux euros avec la mention "cultissime" marqué dessus. Aprés avoir eu l'opportunité de trouver un film extraordinaire a 1 franc dans un vide grenier (torrente film culte) et up in smoke en cherchant advant children sur la mule, je me suis dit que peut etre, ma chance avait a nouveau tourné...    gagné!

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Pitch

Borat est né en 1972 à Kuçzek, Kazakhstan. Il est le fils de Assimar Barra Sagdiyev et de Bortak le Violeur, qui est aussi son grand-père maternel. Borat est aussi l'ex-mari de Oksana Sagdiyev, qui est la fille de Mariam Tulyakbay et de Bortak le Violeur. Ses relations avec sa mère ne semblent pas être très bonnes, et Borat a dit qu'elle « aurait aimé/préféré être violée par un autre homme ». Borat a une soeur nommée Natalya, considérée comme étant la quatrième meilleure prostituée du Kazakhstan, et avec laquelle il fornique souvent, ainsi qu'un petit frère nommé Bilo, qui est attardé mental et doit être enfermé dans une cage.

Borat a étudié le journalisme et la recherche sur la peste à l'université d'Astana, il a appris l'anglais sur un mode d'emploi à l'usine. Il a été marié plusieurs fois, et une fois avec sa demi-soeur Plough. Sa première femme fut Oksana Sagdiyev, une autre demi-soeur. Elle a été tuée par un voisin, Nursultan Tulyakbay, qui l'a confondue avec un ours lors d'une promenade dans la forêt avec son beau-frère Bilo. Borat ne semble pas être très affecté par cet incident et l'a même fêté, car il a pu acheter une nouvelle femme qu'il prétend être moins ennuyeuse. Il entretient des relations extra-conjugales stables avec une copine, une maîtresse et au moins une prostituée. Il a trois enfants : Bilak, 12 ans ; Biram, 12 ans (fille de Natalya, sa propre soeur) ; et Huey Lewis, 11 ans (son enfant préféré) ; ainsi que 17 petits-enfants. Borat a aussi un cochon apprivoisé, Igor, qu'il prétend aimer, même s'il l'a quand même entièrement mangé avec sa famille, y compris les yeux.

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Il a eu de nombreux emplois, en allant de producteur de crème glacée à récolteur de sperme animal (il clame haut et fort que les rumeurs qui font état d'un lien entre ces deux professions sont fausses). Il prétend aussi qu'il a été un « chasseur de Gitans », et se vante de pouvoir « toucher un gitan avec une pierre à quinze mètres s'il est attaché - dix mètres sinon ». Cohen a fait une liste des passe-temps préférés de Borat : ping pong, disco dance, bronzage, tirer sur des chiens. En plus d'être antisémite, sexiste et homophobe, Borat est très raciste envers les Ouzbeks et les Gitans. Il se revendique comme un fervent admirateur de George W. Bush. Borat dit qu'il a subi une attaque terrible de la part des Gitans, pendant laquelle sa femme Oksana Sagdiyev a été violée par un ours et qu'ils ont « touché mon cheval de manière très brutale, il a fait une déprime ».

Le Ministère de l'Information de son pays l'envoie aux États-Unis (les « US et A ») pour prendre des leçons et améliorer le niveau de vie du Kazakhstan. De fait, la plus grande partie du film est constituée d'entretiens entre Borat et des Américains. Il part avec son producteur, Azamat Bagatov, et son poulet domestique.

Borat est un « mockumentaire » (faux documentaire, documentaire parodique ou encore mockumentary) La grande majorité des scènes n'ont pas été écrites, et les personnages filmés ne sont pas des acteurs, à l'exception de Borat, Azamat, Luenell la prostituée, et Pamela Anderson.Au total, la police a été appelée 91 fois au cours du tournage. Dès le générique, on est plongé dedans : définition de l'image ex-soviétique, titres et sous-titres en caractères cyrilliques, musique piquée à Kusturica et  syntaxe approximative, comme le prouve le sous-titre du film, "Leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan".

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De nombreuses scènes ont été tournées en présentant Borat comme un véritable journaliste venu d'un lointain pays au nom imprononçable. Profitant sans vergogne du sens de l'hospitalité des Américains, il se fait inviter au journal d'une télévision, où il vient saluer le Patrice Drevet local au milieu de son bulletin, ou il se fait expliquer qui est Pamela Anderson par des féministes scandalisées par les théories d'un savant kazakh selon lesquelles le cerveau d'une femme a la taille de celui d'un écureuil ! On pense parfois à certaines scènes des "Onze Commandements" de François Desagnat avec Michael Youn ; mais au lieu de simples sketchs potaches, ces canulars ont ici une autre visée.

Car voilà : Borat Sagdiyev est raciste (il déteste les gitans), xénophobe (il déteste les ouzbekhs), antisémite, homophobe et mysogyne. Il est aussi naïf, crédule et malgré tout sympathique. Ainsi, après avoir suivi des cours de savoir-vivre, il est reçu par une maîtresse de maison ayant notamment pour hôte un pasteur et sa femme. Borat aligne les gaffes et les déclarations péremptoires ; quand il s'absente pour soulager un besoin pressant, son hôtesse déclare à la caméra que malgré des différences culturelles énormes, elle pense qu'il serait possible de l'américaniser. Elle déchantera bien vite, quand il reviendra avec ses excréments dans un sac en plastique...

Il déclenche des réactions de rejet, notamment quand il franchit allégrement les frontières du politiquement correct ; la scène où il reçoit des conseils d'un "coach en humour" est hilarante, avec un humoriste professionnel lugubre et effaré par cet élève hilare en découvrant que les bonnes blagues kazakhs ne font pas rire en Amérique (photo). Mais parfois, il est plébiscité, notamment quand il proclame dans un rodéo "Nous soutenons votre guerre de terreur en Irak". La patience de ses interlocuteurs est souvent commerciale, comme ce vendeur de voiture qui répond à sa question "Quelle genre de voiture je dois acheter pour attirer une femme au vagin rasé ?" par "Ca pourrait être une Corvette" ; et quand dans le même rodéo un Texan lui explique qu'il devrait se raser la moustache pour avoir moins une tête de musulman, le rire se coince un peu.

un personnage extravagant correspondant à tout le contraire de l'Américain moyen, introduit par un univers hypra caricatural, soudainement balourdé dans le monde réel. Celui des flippés devant l'incongruité, pour mieux révéler une part de xénophobie plus ou moins revendiquée

Une folie furieuse résolument poussive, cumulant des séquences plus hallucinantes les unes que les autres au service d'un propos qui reste finalement l'un des messages de paix les moins tartes et les plus intelligents que le cinéma ait pu livrer depuis bien longtemps. Le problème, le vrai, c'est qu'en allant jusqu'au bout de son délire, Cohen ne fera que confirmer les points de vue de chacun, sans demi-mesure possible destinée à ouvrir un temps soit peu les esprits. Les fans, open, dotés d'un vrai sens de l'humour seront conquis, tandis que les gros cons pas foutus de voir plus loin que le bout de leur nez crieront au sacrilège moral, éthique et probablement religieux. On ne sait pas vraiment à qui ça s'adresse, ni qui ça fera réfléchir ou changer d'avis, mais ceux qui se sentent concernés prendront un pied d'enfer...


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Malgré une sortie d'ampleur réduite aux États-Unis, le film a été un franc succès commercial, mais aussi critique. Sacha Baron Cohen a remporté le Golden Globe 2007 du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie. Le film était nominé dans la même catégorie pour le prix du meilleur film. Borat était aussi nominé aux Oscars pour la meilleure adaptation pour la 79e Cérémonie des Oscars.

Le film fut entouré de controverses dès le début de son tournage. Son personnage principal fut dénoncé pour son caractère homophobe, sexiste et antisémite (bien que Larry Charles, le réalisateur, ainsi que Sacha Baron Cohen soient Juifs). Certains ont également considéré ce film comme étant islamophobe, dépeignant le Kazakhstan comme un pays arriéré et barbare. Le film créa presque un incident diplomatique avec Nursultan Nazarbayev, le président de Kazakhstan.

Sachez qu'en plus le monsieur a récidivé recement avec bruno, qui parait il est encore pire (meilleur?) que borat! un homo fan de mode hollandais qui va essayer de passer a la tv aux etats unis:
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une des sources de cette critique: http://critiques.over-blog.com/article-4607580.html


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#2 2009-07-08 23:02:12

aglon
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Re: Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Ka

Putain je voulais aller voir Bruno justement! DO WANT

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#3 2009-07-08 23:05:27

psycho
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Re: Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Ka

Coup de coeur de Papy ?

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#4 2009-07-10 04:03:16

toorop
Duke Nukem c'est bien un rpg?
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Re: Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Ka

Très bonne critique, en tout cas.
Pour Bruno, il est parti sur le même trip, ou il a évité l'impro?


The sky is blue and all the leaves are green.
The sun's as warm as a baked potato.
I think I know precisely what I mean,
When I say it's a shpadoinkle day.

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#5 2009-07-10 19:15:29

papy tromblon
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Re: Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Ka

Il a fait la meme chose, et comme dans borat il y a du vrai et du mis en scene, mais un oeil averti permet de voir immédiatement le truc. a un moment bruno propose a des chroniqueurs de son émission de dire ce qu'ils pensent des vetements stars. quand arrive la photo de paris hilton, ils lui chient dessus "elle est moche, elle a pas de classe" jusqu'a ce que bruno leur dise que paris hilton possede leur chaine de télé.
a ce moment, les chroniqueurs trouvent paris hilton belle, intelligente et classe big_smile


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#6 2009-07-10 19:18:08

papy tromblon
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Re: Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Ka

Bon je l'ai pas vu en entier mais bruno pompe pas mal sur
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#7 2009-07-11 14:30:18

aglon
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Re: Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Ka

Sacha Baron Cohen est un génie, son film Borat est une réussite totale. Complètement décalé, déjanté, illarant mais terriblement noir, honteux, et scandaleux! Ce film n'est de toutes évidences, pas fait pour les petites natures et les gens dépourvus de second (voire troisième) degré. On rit beaucoup, on a souvent honte de le faire parce que c'est un humour spécial, moqueur et méchant mais c'est terriblement bien fait. Sacha Baron Cohen est entré dans son personnage de telle façon qu'on a du mal à savoir si c'est de la réalité ou de la fiction, jusqu'à la fin on se dit sans cesse "mais c'est vrai ça ????" Bref, ce film est un OVNI qui ne laisser pas indifferent, soit on aime, soit on déteste mais moi j'ai adoré. Et j'attend le prochain avec impatience !


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#8 2009-07-11 14:31:32

papy tromblon
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Re: Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Ka

Je savais que ca te plairait !


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#9 2009-07-12 19:53:41

aglon
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Re: Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Ka

Bien joué Scooby
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#10 2009-07-26 23:03:45

psycho
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Re: Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Ka

vu Bruno

Comme Borat, le film n'évite pas l'enfonçage de portes ouvertes à la Michael Moore, mais c'est un mal nécessaire. De plus, si cette fois il ne risque pas d'énerver les habitants du Kazakhstan, il irrite pas mal la communauté homosexuelle, divisée sur le film. Si Cohen campe un gay tout ce qu'il y a de plus cliché, en faisant beaucoup dans le genre folle colorée obsédée par les pénis, la fin justifie les moyens : les Américains, entre autres, se retrouvent cette fois non pas face à leur racisme primaire mais à leur homophobie quotidienne. Chasseurs rednecks pur jus, militaires, député républicain, amateurs d'"ultimate fighting" ou prof de karaté, les proies sont faciles mais le résultat - attendu pourtant - n'en laisse pas moins bouche bée, chacun se réfugiant derrière le bouclier testostéroné de son hétérosexualité, sans rater l'occasion de rabaisser Brüno. Celui-ci fait mouche à tout coup et met en lumière les aberrations qui existent encore aujourd'hui, comme les "convertisseurs de gays", espèces d'exorcistes illuminés à la misogynie exacerbée.

Mais Brüno n'épingle pas seulement l'homophobie, il s'amuse aussi un peu avec le monde de la mode, faisant avouer à un mannequin que mettre une jambe devant l'autre demande une très difficile concentration, et surtout avec la célébrité. Pour tenter de percer aux USA, il exhibe ainsi un bébé noir, comme Madonna et Brangelina, à un talk-show rempli de ménagères noires, avant de chercher une cause humanitaire à laquelle se rallier et qui le propulserait illico sur le devant de la scène. S'envolant ainsi à Jérusalem pour résoudre le conflit israëlo-palestinien sur le conseil de publicistes idiotes, il réussit surtout à frôler le danger. Ses méthodes sont parfois extrêmes et le film à réserver à un public averti (et qui a au moins aimé Borat); de plus, si Brüno lui-même s'est promené aux quatre coins du monde en petite tenue pour la promotion du film (dont une arrivée fracassante les fesses à l'air aux derniers MTV Movie Awards, avec la complicité d'Eminem), on en sait peu sur le vrai et le faux de la plupart des scènes : qui était dans le coup et qui a été vraiment piégé, à quel point tout ça a été scénarisé et mis en scène ? Aucune réponse n'est encore apparue mais l'essentiel n'est pas là. Le film est aussi terrifiant que drôle et remplit parfaitement sa mission : Brüno est maintenant une star !


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