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La première grosse inconnue de ce projet était ainsi la présence derrière la caméra de McG, auteur de deux longs-métrages Charlie et ses Drôles de Dames sympathiques et sans prétention mais ne constituant absolument pas une carte de visite suffisamment convaincante pour s'attaquer à une licence comme Terminator. Nous attendions donc que le réalisateur fasse ses preuves et, comme le laissaient supposer les nombreuses images et vidéos du film dévoilées avant sa sortie, il s'en est tiré avec les honneurs. Sa réalisation se fait ici plus viscérale, plus percutante que dans les délires acidulés des trois kickeuses de charme, en adéquation avec un sujet qui ne prête pas vraiment à rire comme, par exemple, lors de cette première partie où nous découvrons une Terre ravagée aux côtés de Marcus. Enfin, nous ne sommes pas non plus venus voir Terminator Renaissance pour nous retrouver face à un drame, même science-fictionnel, et nous entendons donc bien avoir également notre quota de spectaculaire, de fusillades, cascades et explosions en tous genres. Un exercice auquel McG se prête avec la même efficacité, faisant en plus conserver à toutes ses scènes d'action une lisibilité exemplaire quand la tendance actuelle est plus à la cacophonie visuelle (il s'essaye même à quelques reprises à l'exercice du plan-séquence pour des résultats assez saisissants). A ce titre, la présence des robots géants (les "Harvesters") avait été prise pour une volonté de marcher sur les plates-bandes de Transformers : il n'en est strictement rien comme en témoigne la relative immobilité de ces mécaniques gigantesques, ce qui ne les en rend pas inoffensifs pour autant.
Ce nouvel opus de la saga est donc l'occasion d'en gonfler sérieusement la mythologie et, si l'on pourra regretter que les T-600 et T-800 ne soient actifs dans l'intrigue qu'en quantités très limitées, il faut voir à côté de cela les nombreuses nouvelles machines de mort prêtes à affronter les pauvres humains. Vicieuses, tenaces, et plutôt joliment conçues avec cette manie d'être interdépendantes. Nous n'avons ainsi peut-être pas encore droit à la véritable guerre contre Skynet que l'on nous avait promis, une monumentale bataille qui s'étendrait sur toute la surface du globe, mais c'est parce que ce film se pose en fait comme une véritable introduction à une nouvelle saga et, par conséquent, se doit de nous introduire en premier lieu aux nouveaux composants de son univers. Lequel prend alors en quelques occasions, assez étonnamment, des accents de fantasy (on a vraiment l'impression de voir différentes races de monstres avec les différents modèles de robots) ou encore de bis rital post-nuke, surtout dans les scènes avec les T-600 qui possèdent un côté brut de décoffrage rugueux à souhait.
Un moyen parmi d'autres de se démarquer des films de James Cameron, une volonté que l'on sent avoir présidé à la création de ce film et cela malgré les nombreux et indispensables rappels à la saga (vous verrez, l'apparition d'un certain ex-Monsieur Univers est sacrément galvanisante). Il sera donc très facile de prétexter que ce n'est pas là du Terminator que nous avons devant nous tant le film s'écarte du modèle narratif de la précédente trilogie, mouvement compensé malgré tout par quelques concessions qui affineront l'impression d'être en territoire connu (le climax dans un environnement industriel). Et c'est précisément là que ce volet gagne sa légitimité, évitant l'écueil du film de Jonathan Mostow qui se calait dans ce modèle sans pouvoir soutenir la comparaison avec les deux précédents opus. Mais plus encore que d'illustrer simplement le récit de cette lutte futuriste contre les machines, ce qui aurait été la solution de facilité, les scénaristes s'en servent en fait comme d'une base qu'ils étoffent considérablement, donnant ainsi au long-métrage des allures de nouveau départ incontestable. La mention "Renaissance" du titre français n'est donc aucunement galvaudée et, si le film souffrira forcément chez les fans de la comparaison avec ceux de Cameron (comment pourrait-il en être autrement lorsque l'on est comparé à lui ?), ce serait une erreur de s'arrêter à cela car, avec Terminator Renaissance, nous sommes bien passés à tout autre chose.
Mais tout n'est pas rose non plus et il est dommage que l'on ressente parfois trop fortement les coupes dans la narration, près d'une demi-heure d'images ayant à ce qu'il semble été évacuées du montage final. Une pratique regrettable et purement commerciale (dépasser la barre des deux heures, ça signifie perdre une projection par salle et par jour) qui se fait bien sûr au détriment de la caractérisation et de l'évolution des personnages, lesquels peinent ensuite un peu à s'imposer et à nous faire vibrer par leur combat pour la survie. Un état de fait particulièrement visible en ce qui concerne John Connor et sa femme Kate, pourtant interprétés par les très bons Christian Bale et Bryce Dallas-Howard mais laissés à l'abandon (la grossesse de Kate est-elle seulement une fois clairement évoquée ou prise en compte dans l'équation ?), comme bon nombre des autres rôles d'ailleurs. Seul s'en sort en fait un tant soit peu Marcus et, à travers lui, le personnage de Moon Bloodgood, même si là encore leur relation aurait gagné à être approfondie. En dépit alors de ce que nous aurions pu penser, ce montage fait de Marcus le héros de l'histoire et non John, ce qui ne manquera pas de désarçonner ceux refusant d'accepter qu'il s'agit avec ce film d'une introduction à un développement beaucoup plus conséquent. Il n'empêche, heureusement que Sam Worthington s'avère être une véritable révélation, ce qui n'annonce que du bon pour le Avatar de Cameron (il faut dire que ce dernier sait dénicher d'excellents acteurs, et McG a été bien malin de faire confiance à son choix), car il faut au moins ça pour faire passer la pilule de voir Bale et John Connor ainsi sacrifiés.
Malgré un lourd héritage dont il faut savoir se défaire et une durée trop courte (dont il faudra malheureusement s'arranger en attendant la sortie en vidéo), Terminator Renaissance est donc une réussite car il fait preuve d'une déférence et d'un esprit d'innovation lui assurant sa place dans la saga, tout en la relançant assez efficacement sur une autre voie. Un numéro d'équilibriste auquel on ne croyait pas vraiment, le pari étant risqué, mais McG et son équipe ont réussi leur coup : pour le cinquième, sûr et certain donc, we'll be back !

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Un ratage, une déception, de A à Z. L'enjeu même du film est inexistant : le "terrible secret" découvert dans les usines de Skynet ? Des robots T800 ressemblants à des humains sont en préparation... Quelqu'un pourrait leur dire que nous spectateurs, on le sait depuis 1984 ? Personnellement, je m'attendais à découvrir la genèse de John Connor... Son apparition rapide dans le T2 de Cameron nous glaçait le sang. Ici, Connor ne prend aucun risque, et ne dégage rien. Le film étale ensuite des incohérences et se ridiculise un peu plus chaque minute. EN commençant par la vie en surface des résistants, rendue théoriquement impossible par l'holocauste nucléaire, et ses retombées... Sans parler de la vulnérabilité de la base de Connor, légèrment voyante en plein désert... Et rappelons juste le principal : Cameron nous présentait UN robot par film, que nos héros avaient du mal à combattre. Ici, une balle suffit... Pitoyable. Rigolons un peu : les motos robots créées par Skynet disposent d'une selle, d'un guidon, et d'une prise USB... Comment le scénario justifie ça ? Il ne le justifie pas du tout... Je mets une étoile pour la première scène de bataille dans le futur, très fluide et de impressionnante. Malheureusement, ces deux minutes ne sauvent pas un film inutile et ennuyeux.

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Mouais bof... T4 n'est qu'une grosse machine commerciale qui donne une impression de déjà vu. Dans une ère post-apocalyptique au décor pas plus terrifiant qu'une usine désaffectée, des terminators à l'allure ringarde font du social, gardant les humains en vie, histoire de rester politiquement corrects et de ne pas choquer certaines catégories de spectacteurs (comme ça, on ratisse plus large au niveau des entrées). Le film n'est pas nul pour autant, avec quelques belles scènes d'action, un personnage à potentiel (Marcus) insuffisamment exploité, et quelques effets spéciaux particulièrement réussis (le T-800 sous les traits de Scharwy à la fin).
L'ensemble essaie d'être crédible pendant une heure et demi environ, pour tout démolir avec un combat final totalement grotesque, ou l'on s'aperçoit que John Connor, 100 % humain, encaisse rudement bien les coups du T-800 se relèvant à chaque fois, alors que Marcus Wright, malgré son corps cybernétique, ne tient que quelques secondes... Ridicule ! Tout est invraisemblable. Quelques exemples : -- Radios et autos abandonnés sont réparés en 2 minutes, des années après une guerre nucléaire. -- John se trouve plusieurs fois juste à côté d'une explosion nucléaire sans souci. -- Personne ne sait tirer : les personnages semblent se promener sur un champ de bataille sans être directement visés. -- Ca explose en continu, mais sans sang. Quant le méchant gentil terminator à peau humaine est blessé, sa figure devient un peu grise, c'est tout. -- Quand un terminator attrape un humain, au lieu de le broyer, il le jette plus loin jusqu'à ce que celui-ci se trouve une arme lourde (façon jeu vidéo). -- Des gosses détruisent un terminator... -- Comme dans Die hard 4, un simili-hélicoptère est détruit en y jetant dessus un véhicule terrestre. -- Les résistants se font manipuler comme des enfants. Tout est pourtant complètement prévisible. Ils ne raisonnent pas comme des adultes. -- Il y a des transformers... -- Les moto-robots, ont un port USB qui permet de les pirater en 3 sec, et de partir avec (guidon, manettes, pédales, apparaissent comme par enchantement). -- Skynet tend un piège mais ne prépare pas de vrai comité de réception. En fait, la base de Skynet est moins protégée que le supermarché où je fais mes courses (une femme enceinte en libère des prisonniers, les systèmes de sécurité sont désactivables avec un tournevis et 2 fils). -- Skynet a construit un pseudo terminator qui fait ce qu'il veut. -- Skynet communique avec son termiator par écran interposé. Pourquoi mon PC communique pas comme ça avec mon imprimante ? -- Les résistants réalisent une opération à cœur ouvert en pleine nature, avec du matériel qui leur est inconnu. -- Etc, etc, etc. Bref, c'est un film pour collégiens : violence propre, personnages raisonnant et se comportant comme des ados, scénario et action irréalistes.
Après les deux premiers opus exceptionnels, et le troisième en crotte, T4 confirme la pente descente de la licence... A ce rythme là, espérons que 5ème volet se contentera d'une sortie directe en vidéo.
Last edited by human bomb (2009-07-02 14:21:00)

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Je l'ai pas vu mais ça a l'air salé question nullité 

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Terminator Renaissance est à l'image des nombreux blockbuster d'hollywood de ces dernières années (à l'instar de Indiana Jones 4, Die Hard 4, Terminator3...). C'est à dire une reprise de licence magnifiquement emballée dans une panoplie d'effets spéciaux plus impressionnant les uns que les autres, mais dont l'histoire est aussi profonde et recherchée qu'une blague carambar d'Elie Semoun. Mais ou est passé l'esprit des 90's où les effets spéciaux servaient avant tout l'histoire au lieu de l'inverse? Pourquoi alors que les écrans de cinéma sont de plus en plus grand, le réalisateur s'obstine à filmer des scène brouillonnes caméra à l'épaule pouvant donner le mal de mer à une baleine centenaire? Pourquoi les dialogues sont aussi creux et plats? Pourquoi les psychologies des personnages correspondent à des stéréotypes aussi rabaché qu'édulcorés? Pourquoi sacrifier la qualité de l'histoire à un vague benchmark décérébré? Pourquoi continuer a aller au cinéma pour voir ce genre de films bien formaté et propres sur eux aussi tape à l'oeil et vide qu'un clip de Britney? Pourquoi, pourquoi, pourquoi...? Sur ce je vais me refaire les deux premiers. Ça me remontera peut-être un peu le moral...

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C'est juste archi naze, et je regrette amèrement d'être allé le voir. McG n'a absolument rien compris au principe d'iconisation (et à Terminator en général). Oui, John Connor est une icône, que Cameron réussit à montrer en 10 secondes dans un plan au début de Terminator 2. Et quel plan bordel ! En 10 secondes, ça en dit plus qu'en 2H de film. Y'a un problème, donc.
Ici, le film n'est qu'un croisement entre Mad Max, la Guerre des Mondes et Transformers, au scénario absolument sans intérêt (on remerciera la tâche de Christian Bale de l'avoir fait modifier pour le centrer sur lui). Le thème de Marcus est "un peu" intéressant, mais vraiment traité à l'arrache. A la base, le film devait se centrer sur lui. Ca aurait peut-être été mieux que centrer un film sur du vent.
Tout l'intérêt de la saga des Terminator est le fait de se passer dans le passé/présent pour mieux craindre le futur, pour mieux l'imaginer. C'est la très grande force de l'Oeuvre de Cameron. Centre Terminator dans le futur, où les robots ont pris le contrôle sur les humains, et on obtient un banal film de SF, où tout ce qu'on voit à l'écran est du recyclé.
Je sais pas pour vous, mais moi j'ai grandi avec T2 en film culte, j'avais 8 ans que je l'ai regardé, et la scène du début, où l'on voit le futur, avec des chars écrasant des crânes, pour finir sur le plan sur John Connor, mais j'ai toujours fantasmé devant. Alors non, pour un T4, je ne m'attendais pas à un pauvre film dans un désert, avec des robots hyper futuriste et la gueule de con de Bale.
Précisions que la première scène du film, quand John Connor sort de l'hélico, prend sa mitraillette, et déglingue un Terminator d'une rafale, casse tout le mythe.
T4 est un film inutile, n'apportant strictement rien. Et n'ayant strictement rien compris à l'univers. Le pire, c'est qu'ils ont signé pour deux autres films encore.
Merde quoi.
int random() { return 4; }
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Vous me donnez pas envie de le voir 

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Ce T4 est un gros navet. MCG n'a su faire que dans l'hommage (bien bien appuyé, il y a même "you could be mine des guns). Des scènes piquées à Cloverfield (pour les hélicoptère), la guerre des monde (le panier à salade des méchants terminator), même le postman pour les séquences post apocalyptique de ville (je tenais à caser ce nanar ultime dans ce texte). Les robots se flinguent hyper facilement (deux trois balles suffisent), la résistance à des jolis avions, des camions, des sous marins (pour un jugement dernier, c'est pas mal). Personne se planquent vraiment, Connor a tout le temps d'écouter les K7 de sa mère (séquence émotion), toutes les bonnes répliques sont des hommages. Danny elfman nous fait un score à la batman. On rentre dans Skynet comme dans un moulin, les robots parlent trop.La scène de fin, c'est juste un gros hommage encore une fois aux précédents. On se demande bien pourquoi faire un nouveau volet, si ce n'est pour dénaturer une série, enlever la noirceur et le cynisme, enlever toute punchline dignes de ce nom. On ne ressent aucune peur panique face à un terminator, puisque ce sont des gros marines qui arrivent à tout tuer. Aucun point d'encrage émotif, la faute à un scenar très typé série (c'est toujours la mode, on va bien réussir à dégager à en finir avec cela). Bref, un bon gros nanar, il restera dans les mémoires en tant que tel et j'attend bien de voir les autres, avec impatience.

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Vous me donnez pas envie de le voir
et moi vus me donnez même pas envie de le 

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Dans l'ensemble je trouve que c'est un bon divertissement , c'est le premier terminator que je vois , donc j'y suis allé sans grande attente vis a vis des anciens opus.
Je trouve cependant qu'il y a certain chose un peu dommage.
Lors de l'attaque du gros robot , j'ai eu l'impression de voir du Transfomers.
La partie du film ou l'on vois Kyle Reese dans Los Angeles complètement en ruine , j'ai trouvé ce passage super bien , la ville est truffé de piege pour se défendre et disparaitre, je pense qu'il y'avait moyen de profité de cet environnement sympathique.
L'intrigue avec Marcus Wright est trop rapidement découvert, lorsque qu'il tombe de l'hélicoptère a pleine balle et qu'il a rien, c'est trop grillé quoi.
En plus , des le débuts on vois Marcus en prison, ça m'a fait pensé a un certain Gears of War.
mais bon j'ai trouvé certain idée pas mal du tout. la localisation du QG humain en est en trés bon exemple.
En bref pour des "non initié" a la série Terminator , c'est un film a voir mais pas forcement a revoir
Pour des fan , comme vous l'êtes au vu de vos posts , je pense qu'il est un peu voir complètement décevant
(je post pas souvent , mais lire vos posts est extrêmement sympathique , donc continué vous dechirez
)

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(je post pas souvent , mais lire vos posts est extrêmement sympathique , donc continué vous dechirez
)
Merci ^___^ Pour les terminators hésite pas mais évite le 3 il est pas super

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Drunk Terminator
Quitte à passer poru un con, je me dois quand même de préciser que j'ai bien aimé le 3, contrairement à pas mal de monde ici, visiblement. Bon, ça reste quand même baclé, mais sympa avec de bonnes idées, une fin très sympa, et ce qui manque à T4 : un scénar et des questionnements.
Si T4 est une daube, ça n'est pas à cause de la réalisation, qui a apporté des très bonnes idées, malgré une tendance à calibrer façon commercial et à seulement en mettre plein la vue au spectateur (« Mais ou est passé l'esprit des 90's où les effets spéciaux servaient avant tout l'histoire au lieu de l'inverse? », disait très justement Anus) , masi bien à cause de ce scénar de série B pour ado, plein de clichés gentillets et de facilités.
Entre autres clichés gentillets, avec uen « bonne » moralité gonflante pour un terminator, cette thématique mal exploitée et pas forcément pertinente à la base du « nous valons mieux que les machines », avec des manifestations comme « nous ne tuons pas les êtres humains », ou encore la problématique intéressante mais quasiment pas développée du choix. La façon dont Marcus réussit à passer outre les mécanismes électroniques qui font de lui une machine est inintéressante et d'autant plus nulle qu'elle n'est pas expliquée (« -...et voilà pourquoi tu es une machine -non (et il se retire un circuit électronique du crane. Skynet aurait pu prévoir un censeur pour éviter ce genre d'actions, mais non...) ) . La nouvelle technologie qui permet de démolir n'importe quelle machine est quasi inexploitée, et on ne sait pas vraiment de quoi il s'agit. A la fin du film, on n'a toujours pas compris quel était le rôle de John Connors dans la résistance. Etc...
Quant aux questionnements, les occasions étaient belles d'amener dans le film ce qui est de l'essence des terminators : de la réflexion, des thèmes philosphiques, et, certes, pas de réponses, mais des questions et des idées intéressantes. On avait le choix : le retour dans le passé, savoir ce qui est de l'essence de l'être humain (avec une machine qui se comporte de façon plus humaine que beaucoup d'humains) , la rédemption, ... et pas uen seule fois ces occasions n'auront été utilisées.
Mais reconnaissons deux choses au films : des paris audacieux (notamment ce renouvellement du modèle narratif, comme disait Aglon) , qui peuvent amener de bonnes façons de renouveler le genre, et une réalisation souvent defficiente, mais pas dépourvue d'intérêt. Notamment, la peinture du monde futuriste, aux allures d'un western sombre, remplit plutôt bien ses promesses, les scènes d'action sont bien pensées, et le suspense est plutôt bien entretenu (ce qui pose problème, ça n'est pas comment on cache, c'est ce qu'on cache, autrement dit, là encore, c'est bien le scénario qui pèche) .
Bref, T4 est un assez bon film d'action, plutôt bien réalisé, mais un peu trop calibré, qui tombre trop facilement dans la facilité (notamment à partir du moment où John Connors entre dans la base) , et avec un scénario d'une nullité affligeante, des perso sans aucune profondeur, et aucun de ces questionnements qui avaient fait une partie de l'intérêt de la trilogie


Last edited by toorop (2009-07-19 02:24:52)
The sky is blue and all the leaves are green.
The sun's as warm as a baked potato.
I think I know precisely what I mean,
When I say it's a shpadoinkle day.
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Putain mais il m'a fit de la peine ce film ! Je ne l'ai pas regardé en entier, j'ai zappé de scénes à l'autre, mais quelle merde! Sans arrét sous le soleil, des effets laids et nuageux (je reprend l'expression de fafane)
L'arrivé du T800 avec la tronche de Scharzy était minable, quand on se rapelle a quel point la rencontre T800 sarah connor etait poignante dans le 2, ou la mise en scene claquait, ici, il n'y a rien du tout, c'est laid et moche et les t800 ont l'air en plastoc !

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Tu plaisantes, sacager une license culte, avec des images laides, des persos nuls à chier et une shaking camera dans un film cinema moi je dis ca mérite plus que des sourires jaunes 

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