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Gnarf gnarf, on avait deja le topic ancien des betes qui puent, voici le topic des films d'horreur qui valent le coup hou hou

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Année : 1996
Durée : 94 minutes
Acteurs :
Corbin Bernsen
Linda Hoffman
Michael Stadvec
Ken Foree
Tony Noakes
Réalisateur :
Brian Yuzna
Scénario :
Stuart Gordon
Dennis Paoli
Charles Finch
Musique :
Alan Howarth
Alan Feinstone (Corbin Bernsen) est un chirurgien-dentiste de Beverly Hills comblé : il est marié à une femme magnifique et attentionnée (Linda Hoffman), vit dans une somptueuse villa avec piscine et tient un cabinet dentaire qu'il érige en véritable palais de l'hygiène buccale. Tout bascule le jour où il réalise que l'employé de maison ne fait pas qu'entretenir la piscine. Feinstone amorce une lente descente vers la folie ; ses hallucinations amplifiées par sa soif de vengeance l'entraîneront à infliger des supplices sans précédents dans l'histoire de la médecine.


Brian Yuzna réalise un thriller horrifique efficace malgré un budget plus que limité (700.000 $ à peine). Il faut dire que le scénario exploite au mieux les peurs ancestrales de ces spécialistes si particuliers que sont les dentistes : avant même de nous avoir touchés on les déteste déjà !
excellente idée que d'utiliser un dentiste comme tueur fou! En effet, chacun d'entre nous a connu l'appréhension et toutes les peurs véhiculées par un cabinet dentaire !
Corbin Bernsen est pour beaucoup dans cette réussite. Précis et précieux, maniaque de la propreté, des traits de caractère piégeurs pour un acteur de série B classique qui aurait vite fait de tomber dans l'excès. On pourrait, dans une relative mesure, comparer sa performance à celle d'un Christian Bale dans AMERICAN PSYCHO ; d'un côté le golden-boy New-yorkais des années 80, de l'autre le dentiste huppé de Beverly Hills années 90.


Au maquillage on retrouve Chris Nelson qui propose un travail remarquable lors de l'extraction violente et complète des dents de la ravissante Linda Hoffman, son visage tuméfié, traumatisé par cet acte chirurgical peu banal, lui donne un certain charme en définitive. C'est lors des scènes de folie furieuse que le film se révèle le plus efficace (la présence des policiers est plus qu'anecdotique).
Profitons déjà d'une scène rare au cinéma : un chien abattu par un Feinstone dont la santé mentale commence sérieusement à s'effriter. Roland Emmerich et Dean Devlin doivent encore pleurer dans leur chaumière après tant de violence sacrilège. Suivront divers supplices dont les plus graphiques sont une destruction totale d'une molaire par un fraiseuse frénétique et l'écartèlement "grand écart" d'un fonctionnaire trop zêlé. L'apogée arrive lors d'un cours magistral avec un ordre quasi cultissime aux étudiants : arracher toutes les dents des patients !
Source: http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=124

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Héhé bien flippant 

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Un film excellent, extremement drole et en même temps un brin dérangeant (un dentiste cinglé qui torture ses patients quand même). Le scénario tient la route pour ce genre de film c'est rare mais c'est surtout la mise en scène inventive de Brian Yuzna et l'acteur principal (Corbin Bernsen est très fort) qui portent ce film mais j'aime bien les seconds roles marchent très bien(le flic noir, la femme infidèle, la bombasse blonde, l'ado mimi,...). Et surtout il y a ces scènes géniales de chirurgie dentaire MDR après avoir vu ce film je suis allé me brosser les dents. Et n'oubliez pas : je ne mangerais plus de bonbons et je me brosserais les dents trois fois par jour Dr Feinstone


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Bonne surprise, je m'attendais à une énième série Z ! c'est plutôt une série B de luxe ; pourquoi ? une mise en scène soignée, des acteurs crédibles surtout celui qui joue le dentiste, des scènes gores bien efficaces et sans être grotesques ! A voir le samedi soir.

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Ca va paraitre con mais j'ai pas osé le voir le dentiste 

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Ouah mary est de retour !

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Réalisation : Paco Plaza et Jaume Balaguero
Acteurs principaux : Manuela Velasco et Manuel Bronchud
Durée : 75 minutes
Sortie : 23 novembre 2007
Pays d'origine : Espagne
Aux commandes de l'émission Pendant que vous dormez qui fait découvrir à ses téléspectateurs des métiers et activités nocturnes, une jeune journaliste ambitieuse, Angela, accompagnée de son cameraman Pablo, est embarquée durant la nuit dans une caserne de pompiers de Barcelone. Les premières heures sont très calmes, quand un appel survient : les habitants d'un petit immeuble ont entendu leur voisine crier. L'équipe de nuit, accompagnée des deux journalistes, se rend sur les lieux ou ils rejoignent les dits-voisins ainsi que deux policiers. Angela et les pompiers y découvrent des voisins terrifiés par des hurlements qu'ils ont entendu. Ils entrent, et découvrent alors une femme qui attaque brutalement l'un des policiers en le mordant profondemment. Contraints de l'abattre, ils fuient l'appartement en le portant, laissant sans s'en rendre compte l'un des pompiers derrière eux. Alors qu'ils tentent de sortir du batiment pour sauver le blessé, ils découvrent que le gouvernement les a mystérieusement mis en quarantaine...

Rec est une petite merveille dans son traitement. Loin des bouzasses comme Cloverfield ou Blair Witch (qui sont basés sur du vent), Plaza et Balaguero montrent qu'ils maîtrisent le sujet. On sent, du début à la fin, qu'ils savent où ils vont (et aussi qu'ils aiment ce qu'ils font, qu'ils aiment le genre). Caméra à l'épaule, ils n'en oublient pas moins de nous foutre les chocottes, de nous questionner, mais surtout, de faire avancer l'intrigue. Là où Cloverfield pêchait vraiment en fait. On est clairement projeté dans l'action, à travers les yeux du caméram, pour tout découvrir en même temps que lui, de manière très brupte (là où la merde de JJ Abrams tentait de faire des effets de style, qui niquaient l'immersion, et surtout, ne servaient à rien). Bref, c'est franchement pas mal !
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En ce moment on est assez gâté pour les films de genre venant d'Espagne... Ce REC en est encore un très bel exemple. Le concept du reportage en caméra subjective est très bien exploité pour créer une ambiance réaliste et lourde. Et cela fait son effet... Surtout avec l'alternance des scènes chocs et des temps morts. Un peu comme dans un grand huit... On respire un peu et s'est reparti pour des sensations fortes. Certains pourront déplorer ces temps morts, mais venant d'une production européen c'est normale : réalisme et pragmatisme avant tout. C'est comme dans la vie réelle, il y a souvent des moments d'attente il ne se passe pas toujours quelque chose en permanence. Les personnages sont bien campés par des acteurs qui nous sont inconnus, ce qui permet une meilleure identification avec les personnages pour les spectateurs. Les effets visuels sont assez bien réussis et savent bien éviter le grand guignol qui aurait complétement gâcher le réalisme voulu pour le film. Concernant le thème du film chacun se fera son idée entre les limites de la télé réalité, les méthodes du pouvoir pour étouffer certaines affaires, les expériences scientifiques à la limite de l'étique.... De nombreux sujets sont abordés, mais juste pour amorcer la réflexion du spectateur et non pour lui servir une morale pré mâché. De plus j'adore la fin, qui n'est pas le standard du happy end officiel du cinéma américain. Merci messieurs les ibéres pour un spectacle pareil !

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L'Espagne/Mexique, c'est juste le coin du cinéma de genre en ce moment. Et c'est incontestable. Ils ont les talents, ils ont les couilles, ils ont l'ambition, et ils ont le soutien. La classe. Entre Alfonso Cuaron, Alejandro Gonzalez Iñarritu, Guillermo del Toro, Juan Antonio Bayona, Gonzalo Lopez-Gallego (voir Alex de la Iglesia et Santiago Segura, hein papy, dans un autre registre) et j'en oublie beaucoup, la relève est assurée. Ces mecs là ont tout compris.
La suite de Rec est prévue pour bientôt.
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(voir Alex de la Iglesia et Santiago Segura, hein papy, dans un autre registre) et j'en oublie beaucoup, la relève est assurée. Ces mecs là ont tout compris.
Et comment mec! J'ai toujours été un grand défenseur du cinéma trash espainguouin, d'ailleurs c'est un cinoche qui commence a fleurir chez les cinéphiles élitistes bourges façon "j'ai tout compris a kill bill et je mate que des nanards pulp des années 70 parce que moi je suis assez intelligent pour y voir du génie alors que les cons ne comprennent rien"
Dans deux ans ils gerberont sur le cinéma espagnol comme ils ont laché le cinéma jap puis hong kongais
le cancer cinéphile quoi 

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Rec est excellent, d'autant plus que la pochette annonce la daube de l'année.
Comme quoi !

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Foncez-tous regarder L'Orphelinat. C'est pas de l'"horreur de pointe", mais c'est complètement glaçant. J'ai vraiment adoré. Et en plus c'est espagnol.
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Foncez-tous regarder L'Orphelinat. C'est pas de l'"horreur de pointe", mais c'est complètement glaçant. J'ai vraiment adoré. Et en plus c'est espagnol.
un classique, en effet
je ne peux que plussoyer

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Je le met sur ma wish list

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Mais les espagnols sont très bons quand ils s'y mettent. je me souviens d'un film que j'avais maté en cours au lycée : Tesis.
Dans mes souvenirs, une perle de thriller espagnol.
Angela est étudiante en communication de l'image et prépare une thèse sur la violence audiovisuelle. Son professeur se propose de l'aider à chercher des films extrêmement violents à la vidéothèque de la faculté.
Le lendemain, il est retrouvé mort dans une salle de projection. Avec Chema, un camarade de classe, elle décide de visionner la cassette qui se trouvait dans le magnétoscope : c'est un snuff movie, l'enregistrement d'un meurtre réel ! Une femme y est torturée à mort...
Terrifiée et intriguée à la fois, elle décide avec l'aide de Chema, d'en savoir plus... Angela glisse sur un terrain dangereux qui lui vaudra peut-être de devenir la "vedette" du prochain snuff...
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=15503.html
Rien que pour la scène d'intro glauque de Angela qui semble avoir un attrait morbide pour le mec qui viens de passer sous son métro, ca vaux le coup (d'après mes souvenirs hein !)

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Foncez-tous regarder L'Orphelinat. C'est pas de l'"horreur de pointe", mais c'est complètement glaçant. J'ai vraiment adoré. Et en plus c'est espagnol.
A première vue, ça a l'air d'être bien plus qu'un film d'horreur, une sorte de film fantastique assez glaçant, comme tu dis, pour avoir des sueurs froides quand on le regarde tout seul dans le noir.
The sky is blue and all the leaves are green.
The sun's as warm as a baked potato.
I think I know precisely what I mean,
When I say it's a shpadoinkle day.
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Vu Rec. Pas à dire, c'est une merveille. Pas un chef d'oeuvre, à cause de pas mal de petits défauts, mais une merveille, de bout en bout, jusqu'à cette fin terriblement malsaine qui nous fait passer en quelques instants d'un univers à un autre. Un vrai bonheur.
A part ça, la bande-annonce de l'orphelinat me fait penser à ça :
Saint Ange :
de Pascal Laugier, avec Virginie Ledoye, Lou Doillon
J'avais vu le film en 2004 au moment de sa sortie. Même si je n'en ia plus qu'un vague souvenir, j'en garde quand même l'impression d'un moment assez marquant, malgré pas mal de clichés assez regrettables.
Des clichés et des imperfections, le film en présentait pas mal, dans mon souvenir, typiques du manque d'originalité des Français dans ce genre qu'ils maîtrisent si peu. Les purs ressorts de la peur s'y résument un peu trop souvent à des ficelles classiques, mais justement un peu trop classiques : les portes qui claquent toutes seules, les petites voix et le tonnerre la nuit, c'est vrai que ça fait toujours son petit effet quand c'est bien amené, mais ça lasse aussi pas mal quand on voit ça un peu trop souvent au cinéma...
Non, dans mon souvenir, ça n'est pas là que se situe l'intérêt, par ailleurs certain, de ce film brillant. C'est plutôt dans cette atmosphère oppressante, un peu glauque, par moment, qui tire le plus souvent vers l'ambigu, le flou, l'impression d'être non pas dans l'horrible, mais plutôt d'être dans l'inconcevable, comme dans un rêve, ou plutôt comme dans un cauchemard : on ne sait pas ce qui se passe, mais la sensation de malaise est similaire, et c'est probablement le but recherché. Toute cette ambiguité fondamentale est rehaussée par deux éléments déjà intéressants en soi : le sens de l'esthétique de Pascal Laugier, assez impressionant, et le scénario, tellement riche en interprétations possibles que le film peut être vu de plusieurs façons différentes sans jamais perdre sa fraicheur. A la façon du Horla de Maupassant, le film nous propose plusieurs degrés de lecture, mais aucun ne nous permet vraiment de tout appréhender, et encore moins de vraiment comprendre, tout en nous laissant mal à l'aise. D'ailleurs, après avoir vu le film, lisez un peu l'article de wikipédia sur le sujet : http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Ange.
"La tension naît davantage des rébus et des ambiguïtés, du puzzle obscur qu'il faut reconstituer. Et surtout d'un sens visuel dont le rouge sang gicle sur la toile blanche du film. L'Alice de Laugier, robe noire, ventre gonflé, fait face à un miroir qui ressemble plus à une bouche aux dents gigantesques, prête à avaler quiconque oserait s'aventurer sur sa langue glissante, poisseuse, le point de départ d'une chute vertigineuse vers les enfers, fulgurance graphique d'une puissance proprement fabuleuse." (http://www.filmdeculte.com/cinema/film/Saint-Ange-934.html)
Saint-Ange n'est pas à proprement parler un film d'horreur, mais plutôt un film fantastique glaçant et difficile. A voir, c'est du très bon cinéma Français.
Last edited by toorop (2009-09-14 22:43:21)
The sky is blue and all the leaves are green.
The sun's as warm as a baked potato.
I think I know precisely what I mean,
When I say it's a shpadoinkle day.
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Je sais pas si on peut dire que ça s'inspire beaucoup de Saint-Ange, mais ça y fait fatalement penser oui. Et regardez Martyrs aussi, du même réalisateur.
int random() { return 4; }
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