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Comme je suis enfin en vacances, je peux enfin vider un peu ma liste de "films à voir".
Je me suis maté la saga Riddick (trois films seulement).
PITCH BLACK
De David Twohy
Avec Radha Mitchell, Claudia Black et Vin Diesel
USA - 1999 - 1H48
Les quelques lignes du scénario de Pitch Black sont alléchantes : après le crash de leur vaisseau spatial, les membres d'équipage et leurs passagers (dont un dangereux et énigmatique criminel) se retrouvent sur une planète désertique. Très vite, ils vont s'apercevoir qu'ils ne sont pas tout à fait seuls. De dangereuses créatures avides de sang frais se tapissent dans l'ombre des grottes. Le danger semble écarté car elles ne supportent pas la lumière. Mais la planète qui ne connaît pas la nuit subit tous les trente ans une éclipse due à l'alignement des soleils. Et cette éclipse, c'est justement maintenant qu'elle se déclenche... La bataille pour la survie ne fait que commencer pour nos héros.
On le voit, le scénario n'a rien d'original, on a même l'impression de l'avoir vu des dizaines de fois mais ça, David Twohy le sait aussi bien que nous. Ce qui l'importe, ce n'est pas le fond mais la forme. Il cherche avant tout à rendre son film le plus énergique possible tout en essayant de cacher les faibles moyens mis à sa disposition (23 petits millions de dollars) par des trouvailles visuelles inventives. Voir à ce sujet, le soin particulier apporté à la photo et à certains angles de caméra.
Après une exposition relativement vite expédiée (quelques longueurs tout de même) et un crash très impressionnant, le suspense peut commencer. Et il ne s'agit pas seulement de savoir si les survivants vont pouvoir repartir entier de la planète (la réponse est oui...pour certains) mais plutôt comment ils vont y parvenir. Car les ''petites'' bêtes ont un féroce appétit (elles se mangent même entre elles) et leurs attaques constituent les moments forts du film.
Les amateurs de gore seront servis mais il faudra être attentif car de mémoire, on a rarement vu des créatures fondre sur leur proie aussi rapidement. Le film, sans faire réellement très peur (certaines séquences sont quand même bien stressantes) tient facilement en haleine son audience et chose rare, offre un éventail de personnages et de psychologie plus crédibles et moins stéréotypés que les habituels productions du genre (chaque action des héros est ainsi dictée par leur comportement qui a bien été préétabli dans le prologue du film).
Le perso culte du film c'est riddick, incarné par un Vin Diesel qui joue (enfin) superbement bien le role de personnage rebelle refusant toute forme d'autorité, guerrier né, à la limite de l'instinct animal. De fait Riddick n'est pas un tueur psychopathe mais un prédateur qui usera de tous les moyens nécessaires pour survivre.
Comme quoi, quand on s'applique, que l'on n'est pas prétentieux et que l'on a du savoir faire, il est possible de réaliser des bons films de SF.
Last edited by human bomb (2008-12-25 02:45:37)

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LES CHRONIQUES DE RIDDICK
Chronichles of Riddick
Réalisateur: David Twohy
Acteurs : Vin Diesel, Colm Feore, Thandie Newton, Judi Dench, Karl Urban, Keith David
Durée : 119 minutes
La saga Riddick peut être un bon sujet d'étude pour les écoles de cinéma : une première partie, Pitch Black (2000), au budget minuscule et au scénario basique décuplant des efforts d'ingéniosité de mise en scène, en totale opposition avec la seconde, Les Chroniques de Riddick (2004), qui à défaut de moyens énormes et d'histoire plus gonflée sombre dans une niaiserie de heut niveau.
Lorsque nous quittions Pitch Black, Riddick échappait à une horreur pour mieux en rejoindre une autre : celle des humains ayant mis sa tête à prix. Cinq ans ont passé entre les deux films, et le voici en fuite, traqué, à l'écart tel un ermite, comme une bête consciente du danger qu'elle représente et préférant s'isoler. Frankenstein n'est pas loin. Seulement il ne fallait pas l'énerver.
Forcé de revenir sur le devant de la scène, symbolisant au passage son retour à la civilisation en se rasant la barbe, Riddick va subir son aventure que la vouloir. Ce qui donnera lieu à non pas un simple voyage, mais un périple à travers différentes aventures, différents univers tous aussi imprévisibles les uns que les autres. Au fil de ces voyages presque aléatoires se construit alors une odyssée, tant narrative que visuelle. La première surprise du film est en effet sa beauté, due à deux éléments : une technique parfaitement maîtrisée (superbes effets spéciaux, couleurs chatoyantes) alliée à un degré de recherche esthétique rarement atteint. Ainsi chaque décor, chaque monde peut se venter d'une crédibilité indiscutable malgré la fantaisie qui s'en dégage. Sans plonger dans un excès qui n'aurait été que nuisible, Les Chroniques de Riddick semble avoir fait l'objet d'une charte graphique unique en son genre, à la fois riche, détaillée et travaillée dans les moindre détails. Immersion garantie.

Si le John Riddick de Pitch Black avait du charisme c'est parce que l'instinct de survie pousse souvent les personnages dans leurs retranchements et qu'un personnage négatif ne peut alors expulser que des bons côtés, le rendant ainsi héroïque au bon sens du terme. Dans le cas présent, et par simple volonté de faire de l'esbroufe, lorsque le héros grimpe à une corde, la scène acquiert des allures d'acrobaties du cirque de Moscou, et la frime aidant, l'ennemi public numéro 1 dessoude un groupe de malfrats à l'aide d'un gobelet tout en gardant le sourire aux lèvres. Sans doute dans la scène la plus hilarante du film
L'histoire quant à elle est purement mythologique. Il ne faut pas voir dans ce domaine une once de crédibilité, que ce soit pour les différentes créatures ou peuples du film, ou pour son héros, Riddick, véritable croisement entre Lucky Lucke pour le cow-boy solitaire, et John Rambo pour les muscles, la voix et la tourmente des neurones. Notre philosophe de par son statut surréaliste constitue donc le vecteur d'aventures où s'imbriquent des scène d'actions explosives entrecoupées d'autres beaucoup plus subtiles (cf certaines scènes dans la prison sous-terraine). Le mélange de ce personnage à l'univers du film donne alors lieu à une suite de longues scènes euphorisantes, qui mises bout à bout engendrent une fresque de science-fiction jubilatoire et communicative. Qu'importe si Riddick survit avec une bouteille d'eau à des températures de 4.000° : la forme n'est là que pour nous amuser, nous divertir, tandis que le fond impose une plus grande richesse. Notre héros est capable de tout pour sauver celle qu'il aime, ses instincts bestiaux alliés à ses sentiments engendrant ici une transformation de ses caractéristiques humaines, transformation perceptible à l'oeil que lorsqu'il fume littéralement après avoir survécu à ces chaleurs. Riddickul ? Non, juste naïf, symbolique et donc forcément beau.
Grand budget de gros studio (ou gros budget de grand studio, au choix) ne veut donc pas forcément signifier "contenu vide". Twohy se permet des métaphores, mais mieux s'autorise devant nos yeux ébahis à des expérimentations osées. Ainsi la quasi-intégralité d'un combat se déroule sans son et au ralentit, provoquant un contraste étonnant entre une douceur sonore et une violence picturale. Le scénario également se joue de nous, en réintroduisant les personnages de Pitch Black de façon originale. Imam n'est ainsi plus aussi sympathique qu'il en avait l'air lorsqu'il était dans le besoin dans Pitch Black, tandis que la relation entre Riddick et Kyra est des plus ambiguës. Certes l'issue de tout cela ne fait aucun doute évidemment, prévisible rien qu'à l'affiche, mais l'essentiel est là : le spectacle. Et ce sur durant 1h55 non-stop. Riddick n'est pas parfait dans son fond (quelques dialogues un peu légers), mais reste tout de même un show original et dépaysant, bourré d'imagination et de mondes extraordinaires. A découvrir absolument.

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LES CHRONIQUES DE RIDDICK: DARK FURY
Chronichles of Riddick: dark fury
Réalisateur: Peter Chung
Durée : 119 minutes
S'intercalant historiquement entre "Pitch Black" et "Les chroniques de Riddick", "Dark Fury" démarre en reprenant exactement les derniers plans du premier segment de David Twohy sous forme animée. On pourrait alors reprocher au court-métrage, son caractère peu réaliste puisque nous avons affaire ici à une simple animation. Pourtant, une de ses principales réussites, est d'intégrer les voix des acteurs réels en post-synchronisation des voix des personnages animés, ce qui s'avère profitable puisque cela valide l'authenticité de cette suite. Le spectateur ne perd donc pas ses précédents repères quant à l'identification des principaux protagonistes de la trilogie de Riddick.

Esthétiquement parlant, le style de Peter Chung peut autant plaire que déranger. Avec ses personnages aux silhouettes élancées et extrêmement bien détaillés évoluant souvent dans des mouvements exagérés (il faut voir les postures que prend Riddick au combat, renforçant alors son côté tourmenté!) et ses couleurs psychédéliques, avec une nette préférence pour les nuances de gris et de vert sombres, le design de Chung a pour mérite de sortir des sentiers battus offerts par l'animation japonaise. Il a son propre univers et certains de ses choix, comme l'utilisation d'un score édulcoré (Machine Head) lors des scènes d'action alors que l'on est habitué à des musiques plus " sauvages " pour ce type de scènes, nous montre qu'il peut transformer radicalement les codes habituels des films d'animation et c'est tant mieux!
D'un point de vue plastique, on peut néanmoins reprocher à dark fury quelques éléments en 3D malvenus, comme par exemple le vaisseau dans lequel voyagent Riddick et ses comparses et qui est franchement ignoble, si bien qu'on en vient à se demander si Peter Chung n'a pas connu certaines restrictions de budget !
L'histoire, quant à elle, reste très simpliste : Riddick débarque à bord d'un vaisseau, trucide à tout va et en repart comme si de rien n'était. Le spectateur n'apprendra alors rien de nouveau sur notre ami nyctalope. Cependant, cet opus nous permet d'assister à l'évolution des relations entre l'imam, Jack et Riddick. Ce dernier, en n'hésitant pas à risquer sa peau pour sauver celle des autres, prouve malgré son côté " solitaire bourru " qu'il est capable de se lier d'affection. L'autre attrait scénaristique de "Dark Fury" est l'introduction de nouveaux personnages hauts en couleur. Chillingsworth, adepte du morbide avec sa galerie de tueurs statufiés et Toombs le chasseur de prime impitoyable, faisant d'ailleurs parti du troisième épisode de la saga, sont à ce titre, d'authentiques trouvailles, tant ils apportent une atmosphère malsaine à chacune de leur apparition, ce qui colle parfaitement à l'histoire.
On peut noter que tous les acteurs présents dans "Pitch Black" et dans "Les chroniques de Riddick" ont accepté de prêter leur voix à leurs personnages animés. Remplacée dans le second opus de la saga par Alexa Davalos, Rhiana Griffith reprend ici son personnage de Jack, le jeune garçon manqué. C'est la deuxième fois que Vin Diesel devient doubleur, après son interprétation du Géant de fer en 1999.
Aussi, malgré une certaine maigreur du scénario et un manque relatif d'inventivité, le film est efficace car d'une part, il maintient le spectateur en haleine sur le plan du suspense mais aussi de l'adrénaline et d'autre part, l'animation dynamique de Chung nous permet d'assister à un spectacle bien rythmé empli de bonne volonté. En résumé, on ne s'ennuie pas une seconde.

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Tiens, je pensais que Riddick venait d'une bande dessinée ou de ce genre de choses.
Je n'ai pas vu pitch black mais visiblement c'est l'épisode a connaitre dans la serie.
le seul que j'ai vu c'est les chroniques que j'avais trouvé pas mal du tout, en tant que fan de snake plisken 

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une série dont je suis über fan ^^
pour moi c'est de l'excellent divertissement:
le 1er est un bijou monté avec 2€50 qui tient magnifiquement en haleine avec un vin diesel au mieux de sa forme!
un acteur qui gagnerais à fréquenter de bon réalisateurs, comme on se racontais avec papy, vin diesel est un peu le schwarzenegger nouveau, ce type est capable du meilleur (comme ici dans cette saga) comme du pire (on va pas tout citer ce serais trop long ^^ ) en fonction du rôle qu'il tient et de l'entourage (en contre exemple dans babylon a.d. à cause de la fox qui a voulut diriger le film plus que le réalisateur matthieu kassovitz lui même et des luttes intestines au sein du tournage, on se retrouve avec un film de merde et un vin qui joue comme une merde...)
pour ce qui est du second film, je l'estime comme un excellent space-opéra avec un côté mythes et légendes bien construit et un background solide qui aurais mérité d'être plus dévelloppé !
enfin le dark fury est à mon goût une petite perle d'animation ultra dynamique 

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Bonne initiative d'avoir mis cette critique dans les "polémiques" vu a quel point cette série divise les fans, alors qu'on a souvent un consensus chez les geeks.
Parler en globalité des films a pas de sens vu la différence de taille entre les opus.
Je rejoint le point de vue de fafane et de papy visiblement, Diesel est un bon yes actor, trés mauvais dans ses choix, avec sa manie de vouloir toucher le public le plus large, meme si, il veut rejouer riddick malgré le succés moindre de la série (ne pas oublier que c'etait lui qui aurait du jouer le role de kurt russel dans stargate)
alors pitch black:
le film de David Twohy est une réussite sur tout les plans. Sur le plan de la mise en scène, Twohy réussit à créer une ambiance angoissante en jouant sur l'élément de l'obscurité au centre du scénario et sur une photo remarquable qui confére aux séquences tournées de jour un aspect crepusculaire. Il faut également signaler des effets spéciaux convaincants avec de monstres trés réussis et une gestion intelligente de leurs apparitions, c'est cet ensemble de chose qui permet de faire oublier le manque de moyens. Pour ce qui est du scénario il est un modéle du genre, glissant petit à petit de la science fiction vers le survival pur avec un suspence omniprésent (le spectateur ne sait jamais qui va être le prochain à y passer) et un refus de concession ( suffisamment de gore pour les amateurs), enfin l'histoire met en scéne des personnages qui échappent aux clichés. Ces derniers sont incarnés par des acteurs géniaux: en tête, Vin Diesel dans le rôle du trés charismatique Riddick (son meilleur rôle à ce jour) un repris de justice violent et tourmenté préoccupé uniquement par sa survie, il s'impose comme LA figure d'anti-héros dans le cinéma de science fiction. Face à lui Radah Mitchell incarne une jeune femme au caractère fort qui rappelle la mythique Ellen Ripley d'Alien, enfin Cole Hauser est excellent dans son rôle de chasseur de prime pas si honnête qu'il n'y paraît... le film de David Twohy est une réussite sur tout les plans. Sur le plan de la mise en scène, Twohy réussit à créer une ambiance angoissante en jouant sur l'élément de l'obscurité au centre du scénario et sur une photo remarquable qui confére aux séquences tournées de jour un aspect crepusculaire. Il faut également signaler des effets spéciaux convaincants avec de monstres trés réussis et une gestion intelligente de leurs apparitions, c'est cet ensemble de chose qui permet de faire oublier le manque de moyens. Pour ce qui est du scénario il est un modéle du genre, glissant petit à petit de la science fiction vers le survival pur avec un suspence omniprésent (le spectateur ne sait jamais qui va être le prochain à y passer) et un refus de concession ( suffisamment de gore pour les amateurs), enfin l'histoire met en scéne des personnages qui échappent aux clichés. Ces derniers sont incarnés par des acteurs géniaux: en tête, Vin Diesel dans le rôle du trés charismatique Riddick (son meilleur rôle à ce jour) un repris de justice violent et tourmenté préoccupé uniquement par sa survie, il s'impose comme LA figure d'anti-héros dans le cinéma de science fiction. Face à lui Radah Mitchell incarne une jeune femme au caractère fort qui rappelle la mythique Ellen Ripley d'Alien, enfin Cole Hauser est excellent dans son rôle de chasseur de prime pas si honnête qu'il n'y paraît...
les chroniques de riddick:
Les chroniques de Riddick n'est pas Pitch Black 2. Ceux qui ont vu et aimé Pitch Black vous le diront : tout les ingrédients qui faisaient le charme de cette petite série B (la pénombre, le mystère et les chocottes) ont laissé place à une action omniprésente et souvent confuse. Riddick est toujours aussi charismatique et impressionnant, certes. Mais autant les seconds rôles masculins sont réjouissants, autant les rôles féminins sont consternants et caricaturaux. La débauche de moyens nous offre des plans larges sublimes (ça manquait dans PB). mais les décors sont hideux (le DA a fumé du bitume). les effets spéciaux, souvent brouillons.et surtout, le début du film est défiguré par une lumière stroboscopique à vous décoller la rétine d'un épileptique ! Mais l'impression d'ensemble reste plutôt bonne (enfin de la SF sur grand écran !)


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