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l'histoire se déroule dans un monde fictif bercé par l'héroic-fantasy et la sorcellerie; le joueur y incarne Ashley Riot, un Riskbreaker (sorte d'agent secret) qui se voit confier une mission très délicate: le manoir du Duc Bardorba est assailli de nuit par les fanatiques religieux de Müllenkamp sous le commandement de l'énigmatique (et plus très humain) Sydney Losstarot... S'ensuivent le massacre de tous les occupants de la luxueuse bâtisse et l'enlèvement de Joshua, le petit-fils du duc, puis le retrait de Sydney dans la sinistre cité de LeaMundis. Notre héros se retrouvant accusé d'avoir commis le forfait, il se lance bien sûr aux trousses de Sydney, et les mystères qui entourent sa personnalité et son passé se lèveront au fil de l'aventure sous forme de flashbacks moyennement originaux... Ce scénario n'est pas exceptionnellement dense mais qu'on ne s'y trompe pas, son efficacité est redoutable et il se révèle très mature par les thèmes qu'il aborde. Il réserve de plus quelques beaux rebondissements...

Le niveau de finition apporté à la structure de chaque salle du château, chaque bâtiment, laisse lui aussi sans voix; immersion totale garantie. Un seul choix ne fera peut-être pas l'unanimité: les fameux "murs aux couleurs ocre" (disponibles accessoirement en brun ou en gris) sont pour le moins omniprésents et offrent une palette de couleurs très restreinte, d'où une profusion de teintres très sombres, un poil tristounettes. C'est pourtant le prix à payer pour préserver l'harmonie et la cohésion de cet univers. Le design des personnages et surtout des boss, impressionnants et stylés au possible, est quand à lui au top niveau, respectant parfaitement l'ambiance générale du titre. A noter un fait surprenant quand on connaît Squaresoft: à l'exception de l'introduction, il n'y a pas une seule cinématique dans tout le jeu! Et franchement, cette absence n'a rien de préjudiciable tant les cut-scenes utilisant le moteur graphique sont de grande qualité (avec des dialogues sous forme de bulles, à la manière d'une BD) et ont le net avantage de ne pas trop hacher le rythme.

Le système de combat est à première vue très similaire à celui des Parasite Eve (lock, choix de l'adversaire puis attaque) mais s'en démarque toutefois nettement par sa richesse. Première spécificité et pas des moindres: chaque ennemi se compose de plusieurs parties (leur nombre varie selon sa physionomie) et chaque zone possède un niveau de vulnérabilité différent (qui est indiqué au moment du ciblage). Cette localisation des dégâts permet une grande liberté stratégique: est-il préférable d'attaquer le bras armé de l'ennemi pour réduire sa puissance, ou s'en prendre à ses jambes pour minimiser ses déplacements? Attention toutefois car notre héros peut lui aussi être affecté par ces troubles. Au fil de ses pérégrinations, notre amnésique notoire se remémorera des techniques spéciales qui constitueront son principal atout offensif une fois combinées. Il en existe une pléthore, possédant des vertus diverses et s'articulant autour d'un principe simplissime: le joueur en attribue trois par défaut aux touches rond, carré et triangle et lorsqu'il place un coup, à lui d'appuyer sur l'un de ces boutons au moment précis où l'arme frappe l'ennemi. Si le timing est bon, l'attaque est renouvelée jusqu'à une erreur... ou la mort de l'adversaire. Il existe toutefois une contrepartie à cette redoutable technique: le niveau de "risk" (une jauge chiffrée en haut à gauche de l'écran) augmente alors rapidement, diminuant la précision des attaques en conséquence... Les techniques de défense fonctionnent sur la même base (presser la touche adéquate au moment où le coup atteint Ashley) mais ne peuvent par contre pas être combinées. Les Break Arts, coups spéciaux affiliés à chaque type d'arme (il en existe neuf : épées, lances, haches...) complètent la liste des possibilités. Bien sûr les magies sont également de la partie: elles s'apprennent grâce à des grimoires disséminés tout au long du jeu et sont très classiques (soin, blindage...). A noter enfin que les caractéristiques d'Ashley ne progressent presque pas au fil de l'aventure (quelques bonus peuvent être obtenus en battant les boss et par le biais de certains objets, mais il n'y a pas de réel système d'évolution comme dans un RPG traditionnel).

Graphismes remarquables, combats riches et prenants et jouabilité parfaite (deux vues disponibles, la possibilité de déplacer la caméra manuellement et même celle de passer en vue subjective à tout moment par simple pression de la touche start): il y a déjà matière à faire un RPG très intéressant. L'ambition de Vagrant Story va pourtant bien plus loin si l'on en croit son incroyable variété: tour à tour jeu d'exploration et de plate-formes , alternant énigmes (principalement à base de cubes à déplacer) et stratégie, avec en prime des épreuves chronométrées très stressantes et une myriade de boss à tailler en pièces, il n'est jamais répétitif et encore moins lassant. Pour les plus pressés il est possible de filer tout droit en faisant fi de ces à-côtés, mais le jeu se boucle alors très vite et l'intérêt est plus limité. Le joueur conserve donc toujours une grande liberté de décision et d'initiative; l'exemple le plus flagrant est celui des forges, des salles où l'on peut tout simplement se fabriquer son propre équipement en assemblant plusieurs éléments. Ce système, assez simple à comprendre mais très difficile à maîtriser, est particulièrement utile pour les armes car il permet d'obtenir un résultat approprié à chaque type d'ennemis (spectre, revenant...) en amalgamant avec intelligence les caractéristiques des divers composants (la poignée, la lame et une gemme en complément). Il est même possible de démonter des armes déjà assemblées! De sacrées prises de tête en vue... Extrapolez ce principe à toutes les pièces de l'équipement et vous comprendrez que vous risquez d'y passer du temps, mais la satisfaction de ne devoir sa réussite qu'à son propre travail est à ce prix.
Vagrant Story est un peu déroutant au premier abord car il n'affiche à priori aucune ambition claire: il n'a ni la fulgurance d'un Final Fantasy, ni l'éloquente nervosité d'un Parasite Eve, pas plus qu'un charme irrésistible à la Legend of Mana. La force du jeu réside justement dans cette apparente sobriété: en dévoilant petit à petit ses qualités plutôt que de les afficher d'un bloc, il se trouve en perpétuelle évolution et son intérêt ne s'étiole jamais au fil des heures (ce qui eut été difficile de toute façon au vu de la variété des phases de jeu). Seul le scénario, bien mené mais assez convenu, vient troubler cette alchimie remarquable alors qu'il ferait déjà le bonheur de nombre de RPG: son efficacité passerait presque pour de la médiocrité dans ce titre aussi novateur que réjouissant. Personnellement je ne trouve qu'un réel défaut à ce jeu, mais il est de taille: il n'aura vraisemblablement jamais de suite.

source:http://www.rpg-legends.com/index.php/173-test-psx-vagrant-story
Last edited by anus (2007-04-04 13:53:35)

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oh oui!!
vagrant story (que je n'ai jamais terminé!)
BEAU, long et classe , il fait tres mal pour de la psx (c'est largement au dessus de la N64 en tout cas)
un pur chef d'oeuvre qu'il faudra que je termine quand meme....
et ff12 lui a tout pris.
(a houi dans vagrant story les forges c'est nul)

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je suis d'accord, ce jeu est un monstre, qui n'a pas pris une seule ride. Ambiance medievalo-sexy-metal-cuir, musique d'ambiance peace et trippantes, systeme de combat a tomber raide, ce jeu n'a pas fini de faire parler de lui.

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ben au risque de me faire allumer, j'ai pas du tout trouvé ce jeu interressant. Ok pas de doute c'est beau. Mais le systeme de combat est trop complexe et impossible a suivre sans soluce ou aide diverse. Les forges sont une enigme digne des pyramides.et les persos sont stereotypé a mort.

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si c'est pour dénigrer le meilleur jeu du monde c'est pas la peine
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J'assume tu vois.

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need help !
je suis sur vagrant en ce moment et j'ai quelques ptits questionnements...
comment forger une bonne arme ? j'ai du mal a saisir le systeme, je trouve qu'il est pas assez bien precis et n'acompagne pas le joueur sur l'obtention du matos qu'il va avoir...
sinon j'en suis tout juste a la foret des lucioles
(au bout de 6h... forcemment je passe 30 min sur un boss avec les armes de merde que j'ai...)
Ceci est idéal et m'a bien servi pour forger avec efficacité : http://membres.lycos.fr/milhouse/vagrant/

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comment forger une bonne arme ?
basiquement le plus simple est de fusionner deux armes moyennes aux capacités complementaires.

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