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Neku, jeune japonais renfermé et asocial s'intéressant surtout aux graffitis et à la musique, se réveille un beau jour au milieu de Shibuya, quartier branché de Tokyo, sans bien savoir comment il est arrivé là. Seul indice: un pin's arborant une tête de mort. Se découvrant des pouvoirs psychiques, dont celui lire dans les pensées, invisible au commun des mortels, poursuivi par des monstres tatoués et incapable de quitter le quartier, Neku va de surprise en surprise jusqu'à sa rencontre avec la jolie Shiki, qui apporte un début d'éclaircissement: Neku est participant au Jeu des Faucheurs, compétition surnaturelle d'une semaine dans laquelle les concurrents jouent leur existence future, et il est trop tard pour se désister.
Le jeu se jouant par équipe de deux, Neku, à son gand dam, a autant besoin de Shiki qu'elle a besoin de lui. Chaque jour, ils recevront sur leurs téléphones une mission souvent obscure qu'ils devront accomplir avant l'écoulement d'un compte à rebours tatoué dans leurs paumes. Face à eux, les bruits (Noise), manifestations monstrueuses du malaise urbain, et les faucheurs, les animateurs du jeu qui n'auront de cesse de mener la vie dure aux concurrents.
Au fil des jours, Neku va rencontrer d'autres concurrents, remplir les missions tordues de faucheurs en mal de divertissement et être confronté aux règles arbitraires et aux vérités cruelles que cache le jeu de la mort. Et peut-être même découvrir qui tire les ficelles derrière l'organisation des faucheurs.
TWEWY aurait certainement pu faire partie des jeux oubliés, ceux qui n'arrivent jamais dans nos vertes contrées. Il est très fortement ancré dans un monde japonais moderne, ce qui semble le confiner à ce territoire, et n'a, pour autant que je sache, rencontré qu'un petit succès dans l'archipel nippon. Il semblait donc tout prêt à rejoindre des jeux comme Code Age dans les tréfonds des archives obscures de Square-Enix. Plouf, oublié.
Et puis non, le voilà annoncé d'abord pour une publication en europe puis aux états-unis. Est-ce dû à une de ces étranges conjonctions cosmiques qui nous ont déjà amené les SMT et Persona? A la parenté apparente du titre avec le très vendeur Kingdom Hearts, dont l'emballage européen et la promotion générale du jeu ne font pas mystère? A la forte popularité des mangas en europe? Dur à dire. Le fait que le jeu soit uniquement traduit en anglais pour le territoire européen laisse en tout cas apercevoir que S-E savait que ce choix de publication était risqué.
Difficile de juger au niveau commercial, mais en tout cas au niveau artistique, c'est un pari réussi, parce qu'en fait TWEWY se classe bien haut dans le panthéon Square-Enix. Malgré, ou peut-être grâce au fait qu'il accumule les bizarreries.
Déjà, tout le jeu se passe dans une version parallèle de Shibuya (avec quelques noms changés pour ne pas froisser certains amateurs de copyright), le quartier japonais fashion par excellence, aux modes toujours étranges et changeantes, un endroit que Nomura et ses collègues étaient probablement nés pour illustrer. L'avantage est double, d'une part ceux qui connaissent le quartier ne seront pas dépaysés, et les occidentaux qui n'y connaissent rien comme nous se retrouvent avec un univers aussi manifestement extraterrestre que n'importe quel univers de fantasy (le scénario, dieu merci, nous expliquera les références culturelles nécessaires à sa compréhension). Les graphistes en profitent pour se lâcher et exploiter pleinement les possibilités 2D dans un style angulaire et coloré qui doit énormément aux graffitis. La bande-son, fournie par le lecteur MP3 de Neku, est tout aussi éclectique et japonaise. A noter que la musique est un thème récurrent dans le jeu (les faucheurs sont dirigés par un Chef d'Orchestre, qui lui-même suit les ordres du mystérieux Compositeur, plusieurs PNJ sont musiciens, et tous les monstres sont nommés d'après des genres musicaux, style pop pour les pingouins, rave pour les grizzlys, et cantiques pour les gros gros boss).
Le gameplay est tout aussi riche, et peut être effrayant à première vue. Tout comme Neku est lâché dans un jeu dont il ne connaît pas les règles, le joueur est vite assailli par une variété de mécanismes pas toujours évidents. Une des plus grosses surprises du gameplay est que les combats se jouent en simultané sur les deux écrans. Neku est dirigé par le stylet sur l'écran du bas et son partenaire se bat sur l'écran du haut avec les touches de direction. Tous deux partagent les mêmes points de vie tout comme les monstres, qui existent sur les deux écrans à la fois.
Les combats, les magasins, l'équipement, même l'argent, quasiment tous les systèmes de jeu ont au moins un ou deux aspects inhabituels et intéressants. La palme va au système de handicap volontaire, qui permet de monter considérablement la difficulté de plusieurs façons en échange de probabilités augmentées d'obtenir des trésors rares.
Pour ne rien gâcher, le scénario est bien fichu, avec pas mal de rebondissements parfois très inattendus (a condition d'avoir évité les reviews, certaines spoilant quelques points essentiels du premier tiers du jeu, tout comme le second chapitre de la BD disponible sur le site de S-E) culminant dans un joli final. De plus, le jeu ne se sent pas forcé de mâcher l'histoire au joueur, laissant de la place à l'interprétation (même si le new game+ permettra de clarifier un peu tout ça). Les persos sont attachants, souvent plus fins qu'à première vue, certains échappant à leur stéréotype apparent ou le tordant de manière surprenante. Plus un ou deux qui virent carrément culte (c'est le cas en particulier d'un des faucheurs, Sho Minamimoto, affectueusement appelé Pi-face, qui est un fétichiste des mathématiques aux répliques inoubliables et qui a gagné une forte popularité online).
C'est bien écrit, parfois très rigolo, se moquant ouvertement de certaines manies des jeux (Surtout Square-Enix, et on tape là où ça fait mal, dans les costumes à fermetures éclair, les coiffures fantaisistes ou le yaoi) et référençant la culture online (plusieurs 4chanismes qui, j'imagine, étaient des 2chanismes en japonais). C'est un jeu où les scénaristes et traducteurs se sont amusés et on le sent.
En parlant de la localisation, mentionnons que la bande-son est arrivée en occident presque intacte, mais que quelques pistes ont été remplacées. Honnêtement, il m'a fallu chercher pour m'en rendre compte, parce que l'OST japonaise mélangeait déjà chansons anglaises et japonaises et que les nouveaux ajouts ont été très bien choisi et ne détonnent pas.
Il y a aussi beaucoup de détails inconséquents (références, images planquées ou récurrentes dans les pins) qui seront très amusants à répertorier pour le joueur attentif.
Enfin, je dois mentionner que les bonus d'après-jeu seront un bonheur pour les maniaques et permettront d'exploiter à fond tous les moyens de finir sa collection sous la forme de nouvelles fringues et trésors très puissants et d'une sorte de new game+ permettant de se balader librement de chapitre en chapitre pour remplir de nouveaux objectifs (certains nécessitant de perturber le déroulement normal du scénario) afin d'en apprendre plus sur l'univers du jeu. Plus un autre bonus fantastique que je me garderai de spoiler ici. Mais disons que le maître mot de l'après-jeu est déconstruction.
Il y aurait encore beaucoup à dire mais je me suis déjà trop étendu (et pourtant j'ai coupé deux tiers du texte original XD). Il faut avouer que c'est un jeu très riche, ce qui est son grand point fort mais peut le rendre un peu hermétique. En tout cas c'est largement pour moi la surprise de ce début d'année. Du coup je serais curieux de savoir si ça marche commercialement.
Je l'ai fini, et presque complété les bonus (le boss ultime fait de la résistance), donc je posterai probablement des appréciations plus complètes sous spoilers.
Le plus simple pour se faire une idée, c'est de jeter un coup d'oeil au site:
http://www.theworldendswithyou.eu.com

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Enfin une nouveauté de Square qui n'est pas FF ou Dragon Quest, et quelle nouveauté ! Outre le perso principal désagréable au début, la plupart des persos sont classes, l'esthétique du jeu est très réussie, le gameplay est très bon, bien que déconcertant au début (dur de garder un oeil sur chaque écran), on a ENFIN un jeu qui utilise bien le tactile (et le souffle, la voix...), la durée de vie est bonne et le scénario typé GANTZ est plutôt sympa
Bref, une belle réussite de SE 

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SE? sud ouest?

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Se ca fait sud ouest 

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SE = square enix ignorant 

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Ce jeu est un vrai petit chef d'oeuvre, pas moins. Le scénario est très intéressant, il se situe dans le Shibuya moderne (quartier branché de Tokyo) et pas dans un royaume à deux euros où il faut gagner des tonnes de points d'expérience pour espérer un jour entrer dans le château de la belle princesse qui a été assez stupide pour écouter les jérémiades du méchant local.
Ici, il y a des monstres à combattre mais les combats sont COOL,man. Pour maîtriser le système de jeu, il faudra y passer quelque temps, mais une fois compris comment procéder, l'expérience est ultra-addictve.
Autre chose de vraiment cool ce sont les badges à récupérer, que les héros portent comme des pins et qui leur confèrent des pouvoirs très variés.
Le désign des personnages est très réussi, si l'on aime le style tattos tribaux et gothic lolitas, on ne sera pas déçu.
On peut assimiler ce RPG très original a une quête initiatique, mais quel RPG ne l'est pas ? Seulement il y a ici un twist à cette quête, on finit par s'apercevoir que le(s)héros sont dès le début les jouets d'une machination infernale qui se dévoile peu à peu.
Seul défaut, des passages de "parlottes" assez répétitifs entre les persos.
Ah oui, il faut aussi se débrouiller en anglais, car le jeu n'est pas traduit dans notre bonne vieille langue.
Mais quelle claque !!

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tout le monde a la Ds ici ou quoi?

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ouais, tu es un EXCLU

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L'admin qui se fait traiter de noob on aura tout vu

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