Le buddy movie crétin : c'est enaurme!

krom · 2008-05-28 12:39:22

Le buddy movie (« film de copains » en anglais) est un genre de film qui consiste à placer dans l'intrigue principale deux héros très différents qui se doivent de travailler ensemble, ce qui provoque entre eux des problèmes de communication mais ils finiront par s'entendre et s'apprécier.

C'est une spécialité américaine que l'on retrouve souvent dans les blockbusters états-uniens. À force d'être employé, le concept de buddy movie a fini par devenir un grand cliché du cinéma.

Ici e qui nous interesse c'est la version comédie, du genre bete, voire tres bete, ou deux personnages debiles, souvent pote font les pires conneries immaginables.
Ce genre est a classer dans les films de merde, voire les nanards volontaires, tellement le niveau est bas et souvent en dessous de la ceinture.

Dumb and dumber

Deux amis décident de traverser la moitié des États-Unis en minibus, afin de retrouver la propriétaire d'une mystérieuse mallette. Le périple sera l'occasion pour les deux acolytes de vivre de nombreuses situations hilarantes.

Nombreuses sont les expériences cinématographiques qui ont démontré en se plantant lamentablement que la réalisation d'une comédie grasse et bien lourde est un art à confectionner avec parcimonie. Injustement noyé dans une masse de sketchs filmés pour ados de la trempe d'American Pie et autres qui cherchent encore le rieur conciliant, Dumb and Dumber fait partie des rares expériences demeurant intactes plus de dix ans après leur sortie. Bouffons dans l'âme, mais cinéastes avant tout, les frères Farelly n'ont effectivement pas leur pareil dans le dosage du gag à échelons et de la vanne efficace. Dans le fond, ni plus drôles, ni plus fines que les autres, leurs simples glissades sur peau de banane ne fonctionnent vraiment que parce qu'elles sont constamment placées au bon endroit, au bon moment.

Avec le pitch le plus épuré du monde (deux cons voulant monter une boutique de vers de terre traverseront les Etats-Unis en camionnette pour rendre une mallette "oubliée" par sa propriétaire) les Farelly parviennent à maintenir une cadence en basant leur film non pas autour d'un seul noyau, mais de deux. Comme pour Mary à Tout prix qui s'étendra coup sur coup sur des intrigues succinctes de la chasse à l'être aimé, puis sur une romance, Dumb and Dumber arrêtera net son road-movie au bout d'une heure, évitant ainsi de plomber son rythme, pour basculer dans un délirant triangle amoureux dont même la douce convoitée ignore qu'elle en fait partie.

Ensuite la recette et les gags sont irrémédiablement faciles, se jetant sur la première énormité venue sans chercher à refléter une réalité quelconque, si ce n'est que la narration jongle assez habilement sur les contrastes sociaux entre ce duo sans le sou, obligé de s'infliger les pires sacrifices économiques alors qu'il se balade avec un étui rempli de billets. Le paradoxe le plus vieux du monde, mais également le plus propice aux situations burlesques non stop. D'une connerie générale abyssale, on retiendra du film une décadence assez nerveuse, une folie très souvent osée pour finalement multiplier les séquences inoubliables à tour de bras.

Qu'il s'agisse du transport de chiens, d'une perruche morte, d'un enfant tétraplégique aveugle, d'un tube de mort au rat pour calmer un ulcère, de chasses d'eau qui ne fonctionnent pas, de messages dans les toilettes pour "les hommes qui aiment les hommes" ou d'une langue collée à un télésiège givré, Dumb and Dumber conserve toute son efficacité et refait surgir pour son 11ème anniversaire des fous rires massifs que l'on croyait enfouis à jamais, mais également une inattendue pointe d'émotion dans le destin tragi-comique de ces drôles de gus. En voilà un qui a bien mérité son statut de culte !

a noter la version longue!!!!

Gros morceaux de choix qui, cumulé à la version longue, offre de tous nouveaux regards sur un film que l'on pensait pourtant connaître sur le bout des doigts. Est donc proposé ici un véritable florilège de scènes coupées dans lesquelles nous retrouverons pêle-mêle : Lloyd et Harry qui essaient de se confectionner une soupe avec des sachets de Ketchup, Lloyd et Harry qui cherchent des gâteaux à l'arrière de la camionnette en laissant avancer cette dernière sans personne au volant, Lloyd et Harry qui suggèrent au méchant de tuer Mary plutôt que de tirer sur eux.

A propos de méchant, on retrouvera également un mime dégommée par accident par la tueuse du film avec un fusil à lunette alors qu'elle visait Harry (séquence reprise dans Mary à tout prix) mais surtout un duo entre cette dernière et le commanditaire de l'enlèvement, qui aurait certes plombé le rythme du film mais demeure réellement tordant dans la section proposée ici. Les deux compères rattrapent de justesse leur victime tentant de s'enfuir alors qu'il est encore enfermé dans une malle (!!!) et s'acharnent ensuite un peu sur ce dernier. A découvrir.

sancy · 2008-05-30 09:04:48

Putain les scénes coupées! Je pars en chasse de ce dvd qui remplacera ma vielle version VHS usée jusqu'a la moelle.

coaster · 2008-06-01 11:48:56

Voici un buddy movie tres sous-estimé sauf par une communauté active de fans.

Hé mec elle est ou ma caisse?

Jesse et Chester se réveillent un matin et ne se souviennent plus de ce qu'ils ont fait la veille. Encore une super soirée visiblement ! Mais lorsqu'ils se souviennent que c'est l'anniversaire de leurs petites amies (des jumelles) ils courrent jusqu'à la voiture de Jesse pour les rejoindre. Problème: la voiture de Jesse a disparu ! Les deux copains vont donc devoir tenter de reconstituer leur soirée pour la retrouver. D'autant qu'ils ne sont pas les seuls à la chercher: un transexuel à la recherche d'un valise pleine d'argent, mais aussi un groupe de passionnés d'extra-terrestres, cinq nanas hyper canons, un duo d'athlètes nordiques et une bande de sportifs du lycée tous à la recherche d'un objet cosmique mystérieux détenu par Jesse et Chester. Bien sûr les deux larrons sont les moins au courant de toute cette histoire mais vont tout de même réussir à sauver le monde de dangeureux aliens et à récupérer leurs copines et leur voiture.

Le récit joue du comique de répétition avec un entêtement qui force le respect, donnant une dimension inattendue à des gags a priori rebattus. A travers sa très atypique galerie de portraits, le film se paie même le luxe étonnant de payer un tribut à la bonne vieille SF ricaine des débuts, lorsque les films d'exploitation abreuvaient les assoiffés de drive-in de péripéties cheap mais à la sincérité désarmante.

A l'instar de ces oeuvres, Eh Mec ! joue sur une fibre pop-corn d'un cinéma qui se savoure entre potes, lorsque les copines ne sont pas là pour hocher la tête de façon désapprobatrice devant un tel déballage. Sauf qu'Eh Mec ! plaît aussi aux copines.
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Don diego de la vega · 2008-06-01 11:51:06

HEY dude! t'as un tatouage!
toi aussi sweet!
trop sweet! il dit quoi le mien?
dude! et le mien il dit quoi?
sweet ! et le mien il dit quoi?
DUDE! et le mien il dit quoi?
SWEET! et le mien il dit quoi?
DUUUUUDE et le mien il dit quoi?
SWEET et le mien il dit quoi?

papy tromblon · 2008-06-01 15:20:32

Vous tapez dans la culture les gars la big_smile
Je suis fan de ce genre de films qui ne se prennnent pas la tete ni au serieux d'ailleurs, qui sont de bons gros divertissements jusque boutistes, extremes et cons, donc sublimes.

krom · 2008-06-02 08:48:56

A part vraiment les gros branleurs cinéphiles qui ne jurent que par leur comédies années 50 dont on se fout, ce genre est unanimement adoré des meczs et souvent haï des femelles (allez comprendre pourquoi elles aiment scary movie?)

krom · 2008-06-02 09:01:24

Wayne's world

À Aurora, dans la banlieue de Chicago, Wayne Campbell a installé dans le sous-sol de la villa de ses parents un petit studio de télévision où il anime avec son copain Garth Algar une émission insolente et fauchée, diffusée sur une chaîne câblée. Son succès auprès de la jeunesse locale retient l'attention de Benjamin Oliver, un producteur retors qui voit là un excellent moyen de soutirer de l'argent à un richissime sponsor, Noah Vanderhoff, propriétaire de la plus grande galerie de jeux vidéo de la région. Ébloui par la «classe» de Benjamin et les mirobolantes perspectives d'avenir qu'il lui fait entrevoir, Wayne signe sans méfiance un contrat léonin. D'ailleurs, les affaires de coeur sont pour l'instant au premier plan de ses préoccupations : après avoir rompu avec la très sotte Stacy, il est tombé amoureux de Cassandra, une belle et talentueuse chanteuse de rock. Sensible lui aussi au charme de la jeune fille, Benjamin propose de lui faire tourner un clip et, afin d'avoir les coudées franches, éloigne Garth et Wayne en leur offrant deux tickets «backstage» pour les coulisses d'un concert d'Alice Cooper à Milwaukee. Lors de sa première émission sur une grande chaîne, Wayne prend la mesure des contraintes inhérentes à son contrat : Russell, le bras droit de Benjamin, assurera désormais la mise en scène et il faudra réserver une place de choix aux interventions du sponsor, Mr. Vanderhoff. Le jeune homme s'en tire avec son insolence habituelle, mais une brouille passagère l'éloigne de Garth et de Cassandra. Pour se racheter, il obtient, avec l'aide de ses amis (auxquels s'est joint Russell) que le célèbre producteur Frankie Sharp écoute la jeune chanteuse. Sharp prendra-t-il ou non Cassandra sous contrat ? Benjamin sera-t-il arrêté par la police ? Garth gagnera-t-il l'amour de sa «créature de rêve», serveuse dans un fast-food ? La fin est ouverte.

Schneider Phineras a déclaré: "Si certaines répliques tombent à l'eau, dans l'ensemble elles font mouche, et les acteurs jouent très bien leurs rôles d'idiots. Rien que leur apparition à l'écran suffit souvent à déclencher le rire"

Mike Myers, connu pour sa trilogie des Austin Powers (parodies des James Bond), ne recule devant aucun gag et surtout pas les plus honteux, mais qui s'avèrent suffisamment ridicules pour nous arracher de gros fous rires. L'histoire n'est pas follement originale, et devient carrément classique par la suite. Mais ce qui prime avant tout ici ce sont les gags et blagues du duo. Si certaines répliques tombent à l'eau, dans l'ensemble elles font mouche, et les acteurs jouent très bien leurs rôles d'idiots.

Wayne's World, c'est le film de toute une génération, dont l'adaptation en français a été prise en charge par Les Nuls en personne. Il fallait leur talent pour retranscrire en français les expressions de dingues utilisés par les deux compères en VO.

Les musiques jouent un rôle important dans le film, avec toujours du rock : entre quelques chansons interprétées par Tia Carrere (dont une reprise de Fire) et son groupe dans le film, un titre des Red Hot Chilli Peppers ou encore Foxy Lady de Jimi Hendrix, la musique est d'excellente composition et au final, c'est la bande son qui fait passer ce film de la série B au quasi film-culte.

Voici meme le lexique Wayne's worldien

Bombe :cette fille a un tempérament de feu

MegaBombe : cette fille a un tempérament atomique (cf : Claudia Schiffer)

Bombraham Lincoln : cette fille allie un tempérament de feu à une droiture d'esprit et une finesse d'analyse qui la place sur un pied d'égalité avec ce Président des Etats Unis d'Amérique qui figure sur les pièces de dix cents.

Bonne : fille à la plastique irréprochable

Top Bonne : fille à la plastique plus qu'irréprochable

Cha-Wingue : cette fille est désirable

Chapiteau : ceci me provoque une érection

Le plus grand Chapiteau du monde : rarement j'ai été dans d'aussi bonnes dispositions (cf : Claudia Schiffer)

Elle m'a gaulé les yeux : j'ai croisé involontairement le regard de quelqu'un qui cherche à établir le contact et je ne peux pas faire semblant de ne pas l'avoir vu

Megateuf : fetes aux proportions surdimensionnées

Megateuf Garth : profite de la vie Garth !

Megateuf Wayne : profite de la vie Wayne !

GarthMobile : nom de la voiture de Garth
(MirthMobile dans la VO)
Pour en savoir plus : Garth Mobile

Cassos : il est temps de partir maintenant

Jarter : s'en aller précipitamment

Ouf : se dit de quelqu'un qui a perdu la raison

Qu'est que vous bites ? : Pardon ?

Robotouffe : 50% Femme, 50% Poil, 100% Nymphomane

T'es gol, ou quoi ? : aurais-tu perdu l'esprit ?

Zarb : étrange, bizarre, qui rend perplexe

Nul :dans Wayne's World, employé au sens propre du terme

papy tromblon · 2008-06-02 09:07:21

Chawouing!

Hey c'est l'heure de bohemian rapsody les amis?
oh ouais super!

Sylvie, raymonde! meilleurs amis du monde!

Sous-culture : là où les geeks se sentent chez eux

#1 2008-05-28 12:39:22

Le buddy movie crétin : c'est enaurme!

#2 2008-05-30 09:04:48

Re: Le buddy movie crétin : c'est enaurme!

#3 2008-06-01 11:48:56

Re: Le buddy movie crétin : c'est enaurme!

#4 2008-06-01 11:51:06

Re: Le buddy movie crétin : c'est enaurme!

#5 2008-06-01 15:20:32

Re: Le buddy movie crétin : c'est enaurme!

#6 2008-06-02 08:48:56

Re: Le buddy movie crétin : c'est enaurme!

#7 2008-06-02 09:01:24

Re: Le buddy movie crétin : c'est enaurme!

#8 2008-06-02 09:07:21

Re: Le buddy movie crétin : c'est enaurme!

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