#1 2008-03-23 17:03:44

toorop
Duke Nukem c'est bien un rpg?
From: Le Havre/Paris
Registered: 2007-10-08
Posts: 323

Le fast-food séries

Oui, c'est une reprise du principe du fast-food critique, le principe ayant déjà été expliqué par Anus : "Tout les films ne méritent pas le même traitement. Ici on ne poste que des critiques rapides (mais de bons films ça va sans dire)."

Californication :

californication2.jpg

La série reprend (apparemment sans leur demander leur avis) le titre d'un album des red hot chili peppers. Honnêtement, ça ne devrait pas rester un mythe, c'est plutôt commercial, mais pas forcément du mauvais commercial. A part ça, je pense que c'est mieux en VO et je n'ai encore vu que les deux premiers épisodes enregistrés la semaine dernière, alors j'espère ne pas être déçu, mais puisque ça passe en ce moment sur M6, ça me parait le bon moment pour en parler.

La série se place dans le filon des sex'n the city et Nip/Tuck : du sexe (suggéré plus que montré, alors que Californication se montre un peu moins fin) , de l'analyse pleine d'ironie, des répliques mordantes. Ici, il s'agit de l'univers d'un écrivain New-Yorkais (David Duchovny) qui "fourre sa queue dans tout ce qui bouge" , divorcé et obligé de vivre à Los-Angeles pour suivre son ex-femme et (surtout) sa fille de 12 ans. Bref, ça rappelle vaguement quelque chose... Comme n'est pas Candace Bushnelle qui veut, ici, on rajoute du rock et des fringues à la mode.

Hank.jpg

Autant le dire clairement : d'après les deux premiers épisodes, la série s'annonce comme un clone légèrement raté de sex'n the city et Nip/Tuck , dans lequel on vise un public un peu plus ado. C'est parfois un peu facile, ça rappelle un peu American pie, par moment, il y a des bons sentiments, et en prime, on a la référence obligatoires à craddle of filth...

Mais il y a du commercial avec ou sans personnalité, de la merde et du bon commercial, et ici, même si ça ne semble pas révolutionner quoi que ce soit, ça a l'air de justifier qu'on prenne un moment pour regarder. C'est amusant, mordant, cinglant, plein de valeurs positives (sexe, débauche, dérision, ...) et de rebondissements (parfois classiques mais pleins d'ironie et bien pensés) . C'est visiblement fait pour rester dans les marques des concepts repompés, mais ça garde quand même de la personnalité et un certain humour. Et puis, la série a au moins le mérite de nous rappeler intelligemment qu'on est au XXI ème siècle, et plus au temps de l'ORTF

Bref, ça ne vaut pas le coup de sacrifier un death note ou un scrubs, mais si vous avez un moment de libre ou une soirée entre amis, ça devrait vous faire rigoler un bon coup. Et puis, c'est toujours marrant de voir l'acteur  des x-files se lachant un peu plus dans son rôle.

Last edited by toorop (2008-03-23 17:09:05)


The sky is blue and all the leaves are green.
The sun's as warm as a baked potato.
I think I know precisely what I mean,
When I say it's a shpadoinkle day.

Offline

#2 2008-03-23 21:06:52

coaster
bitman et robite fourre ever
From: Ecole de gendarmerie montluçon
Registered: 2007-04-13
Posts: 323

Re: Le fast-food séries

Bonne idée ce topic (on diminue le nombre de topic par deux comme ça)

les contes de la crypte

1136748312.jpg

Les contes de la crypte sont une des rares série d'horreur, un peu genre la quatrième dimension ou le plus récent aux frontières du réel, mais cette série se termine souvent par un coup de théatre qui est censé donner la chair de poule à celui qui le regarde. D'autres en rigoleront. En tout cas, cette série était plutot bien réalisée pour l'époque.




Les Contes de la Crypte avaient à l'origine été envisagés comme une trilogie de longs métrages. Les producteurs ont finalement opté pour le format série craignant un échec au cinéma comme la plupart des trilogies d'horreur. Bien leur en a pris puisque la série est restée à l'antenne pendant 93 épisodes en 7 saisons !


Les Contes de la Crypte a été l'une des rares séries d'anthologie à avoir une totale liberté face à la censure, étant diffusée sur une chaîne câblée payante. HBO étant elle-même relativement laxiste vis-à-vis de ses séries, Les Contes de la Crypte ont eu droit à une quantité exceptionnelle de violence pour l'époque, ainsi que des contenus osés comme un langage extrême, de la nudité, et des scènes de sexe.


snapshot20070512144938bii9.jpg
gs19887f5719sp1.png

Offline

#3 2008-03-25 10:03:09

papy tromblon
Sous-cultivé à l'extrême
From: le havre
Registered: 2007-03-30
Posts: 1,614
Website

Re: Le fast-food séries

C'est une bonne idée. Parfois on n'a rien à dire sur une série. californication j'ai decouvert grace au post de toorop.Ce matin, j'ai vu une pub d'un journal TV: les series sont elles trop sexy, et l'image montrait Mulder ! yikes

freakazoid
freakazoid.jpg
Crack en informatique
La tête pas très nette
Il a zappé sur Internet
Dans l'espace cybernétique
Il s'est changé en Freakazoïd
Génie supersonique
Y a les bandits qui paniquent
Car c'est un psychotique


Etonement il n'y a rien en francais sur cette serie et j'ai la flemme de rediger une critique. hop! un c&c de wikipédia
The show's title character is the superhero alter ego of geeky teenager Dexter Douglas (voiced by David Kaufman). Gaining his abilities from a computer bug (becoming absorbed into his computer and instantly gaining all the information on the Internet), Freakazoid (voiced by Paul Rugg) has enhanced strength and endurance, extraordinary speed, agility, and negligible amounts of sanity. In one episode he developed telekinetic powers, which he could only use when he was very angry, though this was only used in one episode, and never mentioned or used again. He also has the ability to assume the form of electricity and cover long distances instantaneously, although he just as often simply sticks his arms forward and runs while making swooshing sounds with his mouth, pretending to fly. These changes make him a powerful and fearsome force for upholding freedom and righteousness, unless he gets distracted by something like a bear riding a motorcycle. His greatest weakness, as he once explained to a villain, is that he can be imprisoned in a cage with graphite bars charged with negative ions. He also expresses a great aversion to "poo gas."

Dexter can change into and out of Freakazoid at will with the words "Freak out!" and "Freak in!" When not in Freakazoid mode, Dexter looks and acts completely normal, and his family is unaware that anything has happened to him.

The "secret key sequence" that must be typed for the computer bug to become active begins with: "@[=g3,8d]\&fbb=-q]/hk%fg" (the quotes are included) as seen when Roddy MacStew types the combination in "The Chip (Act IV)". The bug manifests when the user presses Delete after entering the string.


zzzombies.gif

Offline

#4 2008-03-25 10:05:40

Mary Christmas
female geek
From: Nantes/Rouen
Registered: 2007-06-11
Posts: 290
Website

Re: Le fast-food séries

papy tromblon wrote:

C'est une bonne idée. Parfois on n'a rien à dire sur une série. californication j'ai decouvert grace au post de toorop.Ce matin, j'ai vu une pub d'un journal TV: les series sont elles trop sexy, et l'image montrait Mulder ! yikes

Ben quoi hmm
Il est excellent dans cette mauvaise série !


cul_girl_gamer_sarah_graves.jpg

Offline

#5 2008-03-31 10:22:39

psycho
Jeux de l'année : uncharted 2 (ps3) ,Layton 2 (DS
From: Yvetot
Registered: 2007-03-31
Posts: 706

Re: Le fast-food séries

les décalés du cosmos

decale-cosmos1.jpg
On en parlait l'autre jour avec Papy et Aglon et ces deux cons venaient juste de découvrir.

Les Décalés du cosmos (Tripping the Rift) est une série télévisée d'animation canadienne créée par Chuck Austen et Chris Moeller et diffusée depuis le 4 mars 2004 sur le réseau Sci Fi Channel. En France, la série est diffusée depuis le 3 décembre 2005 sur Sci Fi et sur NRJ 12. Au Québec, elle est diffusée sur Télétoon.
breveon5196.jpg



Cette série parodique (de Star Trek et Star Wars essentiellement) met en scène les mésaventures du capitaine Ardillon et de son équipage, pour le moins hétéroclite, à bord de leur vaisseau, le Jupiter 42.


Ardillon McBite (Chode McBlob) : C'est le capitaine du vaisseau Jupiter 42. Ardillon est un extraterrestre violet avec des taches vertes, pourvu de trois yeux et de quatre tentacules. Il est obsédé par le sexe, malhonnête, égocentrique, radin et paresseux. N'étant pas en accord avec ceux de son espèce, notamment en ce qui concerne le travail, il s'est enfui de sa planète natale et voyage dans l'espace. Il a un frère jumeau de qui il a été séparé à la naissance et qui règne sur la planète Muldavia. Son prénom comme son nom a une connotation sexuelle.

Sixe : De son véritable nom Six de Neuf, c'est une androïde à l'apparence féminine extrêmement sexy (avec des seins animés), programmée pour être « esclave sexuelle ». Elle est en effet capable de simuler plusieurs milliers d'orgasmes dans plusieurs centaines de langues. Cependant, elle occupe sur le vaisseau le poste d'officier scientifique, grâce à une modification de son programme réalisée par Gus, l'ingénieur. Son nom est une référence au personnage de la série Star Trek : Voyager, Seven of Nine et à la position sexuelle 69.

Técha (T'nuk) : C'est le pilote du vaisseau. Extraterrestre à l'apparence peu attrayante, Técha a trois seins, quatre pattes, un tempérament bien trempé et un grand intérêt pour le sexe. Elle a été choisie pour ce poste car elle est la seule à contrôler Bob, l'ordinateur du vaisseau.

Gus : C'est un robot-esclave efféminé qui occupe le poste d'ingénieur à bord du vaisseau. Beaucoup plus intelligent que les autres membres d'équipage excepté Sixe, il est pourtant obligé de les servir car dans cet univers les êtres non organiques sont inférieurs à toutes les créatures organiques, quelles qu'elles soient. Tous les échecs qu'il a encaissés en raison de l'incompétence de ses supérieurs l'ont rendu cynique, peu serviable et névrosé. Son apparence et sa voix sont directement inspirés du robot C-3PO (Z-6PO en France) dans La Guerre des étoiles.

Flip (Whip) : Extraterrestre reptilien d'une espèce réputée pour sa paresse, c'est le chef d'équipe du vaisseau. Ses seuls désirs : ne rien faire, tester toutes les bières de l'univers et avoir des relations sexuelles avec Six. La raison qui lui a permis d'intégrer l'équipage est qu'il est le neveu d'Ardillon. C'est un adolescent de 16 ans.

Bob (Spaceship Bob) : C'est l'ordinateur de bord du vaisseau. Souffrant d'agoraphobie, obsédé sexuel, il est sujet à la panique, la plupart du temps à des moments inopportuns. Seules les insultes de Técha parviennent à lui faire reprendre le contrôle.

Darth Bobo (Darph Bobo) : C'est le chef suprême des Sales Clowns. Il veut prendre contrôle de l'univers parce qu'on (et notamment Ardillon) s'est moqué de lui quand il était petit. Il a une femme (une mégère) Bérénice, et une fille adolescente, Babette. Il est souvent vu avec des soldats en armure blanche - une parodie des stormtrooper de La Guerre des étoiles. Il est une parodie de Darth Vader, et comme lui, a un sabre laser rouge, une armure noire et peut utiliser ses pouvoirs de Clown comme la Force.

Capitaine Adam (Captain Adam) : C'est le capitaine d'un vaisseau de la Confédération. Il ressemble à Al Gore. Il a pour femme (une autre mégère) Nancy et un fils adolescent nommé Adam 12.



La série est déconseillée aux moins de 12 ans en France, aux moins de 16 ans au Québec et au moins de 18 ans au Canada anglais et aux États-Unis


68f3f5d921d5d9566de755df8ac73.jpg

Offline

#6 2008-03-31 10:23:41

papy tromblon
Sous-cultivé à l'extrême
From: le havre
Registered: 2007-03-30
Posts: 1,614
Website

Re: Le fast-food séries

C'est Razi qui m'a fait découvrir, et tonton fanfane qui m'a fait aimer avec ses épisodes de la troisieme saison.


zzzombies.gif

Offline

#7 2008-04-16 22:59:56

toorop
Duke Nukem c'est bien un rpg?
From: Le Havre/Paris
Registered: 2007-10-08
Posts: 323

Re: Le fast-food séries

Sliders :

Sliders2.JPG

Sliders est une série de science-fiction des années 90. Dans cette série, un étudiant, Quinn Mallory (Jerry O'Connell ) ,  découvre qu'il existe des univers parallèles au notre, dans lesquels l'histoire ne s'est pas déroulée de la même façon que dans le notre, et invente une machine permettant de passer d'un univers à un autre. Il en parle à l'une de ses amies, Wade Wells (Sabrina Lloyd : en plus, les producteurs ont eu le bon gout d'éviter la blondasse de service) et à l'un de ses professeurs, Maximilien Arturo (John Rhys-Davies) ,  et décident d'essayer la machine. Lors du premier essai (où ils embarquent par accident un chanteur de rock des années 60 (Rembrandt Brown, alias Cleavant Derricks) , ils font une mauvaise manip et n'arivent pas à retrouver leur époque. Ils devront donc passer de mondes parallèles en mondes parallèles jusqu'à ce qu'ils retouvent leur monde d'origine.

La série était originale et pleine d'humour, les personnages attachants, et les univers dépeints de façon inventive. Ce qui était intéressant dans le principe des univers parallèles, c'est qu'ils divergeaient à partir d'un évnènement-clé de l'Histoire. On recréait alors un univers sur des bases différentes, et on posait parfosi des questions intéressantes. Ca restait tout-public, mais suffisamment intéressant à regarder et plein d'humour pour mériter qu'on en parle ici. Dommage qu'elle n'ait duré que trosi saisons, avec changement d'équipe entre la deuxième et la troisième.

On peut évoquer quelques exemples d'épisodes, avec quelques exemples de questionnements.

Episode 6 (saison 1) : Le monde de l'intellect : Les explorateurs tombent dans la rue d'un San Francisco bien étrange : les voyous écoutent de la musique classique, Einstein fait de la publicité, et Quinn, l'un des explorateurs, est un champion mondialement connu ! En effet, cette société semble vouée au développement de l'intelligence, et les sports que nous connaissons correspondent ici à des jeux d'esprit, et notamment celui dans lequel Quinn excelle : le "Mindgame, le jeu de l'esprit" : ce jeu consiste à dribbler le ballon tout en répondant à des questions scientifiques. Quinn est contraint de retourner jouer dans l'équipe en prenant l'identité de son double disparu alors qu'il ne connaît pas les règles de ce jeu, et que sa venue ne semble pas faire plaisir à tout le monde.

Episode 7, saison 2 (In Dino Veritas) : Dans cet univers-ci, les dinosaures ne sont pas une espèce éteinte. Cependant, contrairement à ce que pensent les explorateurs pendant la première partie de l'épisode, la race humaine est apparue, et a dominé le monde, et ils se trouvent dans une réserve naturelle destinée à protéger les animaux sauvages, notamment les dinsosaures, des chasseurs.

Episode x (j'ai oublié les références précises) : la révolution culturelle des années 60 n'est pas finie, les utopies ne se sont pas effondrées, mais se sont adaptées ; elles n'ont pas vaincu, mais leurs opposants ne les ont pas réduites à néant ; comment coexistent-elles ? Comment les mouvements révolutionnaires et les mouvements utopistes se sont-ils adaptés pour encore représenter une force politique importante ?

Episode Un monde parfait (de mémoire) : mon préféré, à mon avis le plus intéressant : les caractéristiques changeantes de ce monde ne sautent pas au premier coup d'oeil. Nos héros voient une scène étonnante : des gens viennent devant un distributeur automatique muni d'une caméra, se présentent, demandent une certaine somme d'argent, et sont ensuite pris en main et félicités, sous les applaudissements de la foule, par une sorte de comité d'accueil. Ayant besoin d'argent, deux des explorateurs se lancent et sont pris en main par ce comité, traités en héros et chouchoutés pendant toute la journée, avant le bal qui doit avoir lieu le soir. Pendant ce temps, les deux autres explorateurs font des recherches sur ce rituel, tombent sur une manifestation pour le « droit à la vie » et en découvrent la signification : à la suite d'une crise de surpopulation, les gouvernements des différents pays du monde ont décidé de promouvoir des systèmes d'euthanasie pour ramener la population à un niveau acceptable pour les ressources de la planête. Mais au lieu de prévoir une procédure d'euthanasie systématique, comme dans ikigami (http://papytromblon.free.fr/upload/viewtopic.php?pid=3420#p3420) , les gouvrenements ont prévu des systèmes d'euthanasie basés sur le volontariat et la volonté de rendre service à la communauté ou à l'humanité : celui qui se présente volontairement devant ces distributeurs automatiques doit mourir 24 heures plus tard, mais reçoit la somme d'argent qu'il demande, et est pris en main pour que sa dernière journée soit aussi la plus belle, et en sachant que le sacrifice auquel il a consenti est nécessaire pour sauver l'humanité, toutes nationalités, toutes ethnies confondues. Alors peut-on décider, même pour le bien de l'humanité, de tuer systématiquement et volontairement, selon une procédure prévue à l'avance ? Variante :  peut-on raisonnablement demander à quelqu'un de se suicider ? Un tel système a-t'il des chances de fonctionner et de remplir les objectifs prévus ? Est-il vraiment neutre, comme on aimerait le penser ?

Last edited by toorop (2008-04-16 23:23:16)


The sky is blue and all the leaves are green.
The sun's as warm as a baked potato.
I think I know precisely what I mean,
When I say it's a shpadoinkle day.

Offline

#8 2008-08-11 02:12:01

toorop
Duke Nukem c'est bien un rpg?
From: Le Havre/Paris
Registered: 2007-10-08
Posts: 323

Re: Le fast-food séries

My name is Earl :

earl1x01_148.jpg

Eral Hickey, escroc minable, se fait écraser par une voiture quelques minutes après s'être rendu compte qu'il avait gagné le gros lot. Pendant son séjour à l'hosto, il réalise que ce qui lui arrive est avant tout une question de karma, et qu'il doit être en paix avec son karma pour pouvoir vivre de nouveau une vie normale. Bien décidé à se racheter, il fait donc une liste de tout ce qu'il a fait de mal dans sa vie. Une longue liste... Puis il va essayerde réparer des fautes aussi diverses que « j'ai fait perdre à mon père les élections » , « je n'ai jamais donné raison à mon ex », ou encore « 'ai plombé les fesses de... » , à raison d'une faute par épisode.

18895380.jpg

My name is Earl n'est clairement pas une grande réflexion sur le karma et l'univers. On s'en fout, c'est pas ce qu'on lui demande, et elle réussit très bien à nous faire rire. L'humour est bon enfant mais généralement pas idiot pour autant, loufoque sans jamais être agaçant. On a parfosi l'impression que les scénaristes ont voulu tirer au maximum sur toutes les ficelles possibles pour certaines scènes, mais l'humour est rarement lourd.

18895381.jpg

Le personnage principal joué par Jason Lee est attachant, juste assez naïf et roublard pour trouver l'équilibre dans son interprétation. Les seconds rôles sont excellents aussi, et occupent souvent une place très importante (ce qui ne fait pourtant jamais d'ombre au « héros ») , et notamment Ethan Supplee, jouant le rôle du frère de Earl, qui l'accompagne dans ses bonnes actions comme il l'accompagnait avant pour ses mauvais coups : gentil, pas très malin, mais pourtant tenant quelques fois des propos assez profonds. Et tenant parfois aussi ce egnre de propos, en fait : œJe suis content que Nathalie ne soit plus morte. Etre morte est définitivement bien pire que d'être vivant. Quand tu es mort, tu ne peux pas faire tous les trucs super que tu peux faire quand tu es vivant. Toi et moi, on peut faire tout un tas de trucs super parce que nous sommes en vie. On n'est pas mort, on est vivant. Si on était mort, on ne pourrait pas faire tous les trucs super que l'on fait parce qu'on est vivant. Les gens qui sont morts ne peuvent pas faire des trucs super. Seuls les gens vivants peuvent faire des trucs super parce qu'ils sont vivants. Et tu dois être vivant pour faire des trucs super.

18897001.jpg

La série a rapidement fait d'excellentes audiences, et deux saisons supplémentaires ont ensuite été prévues. Elle a ét érécompensée par de nombreuses récompenses : People's Choice Awards 2006, Television Critics Association Awards 2006  , Golden Globe Award 2006, ...La série est actuellement en cours de diffusion sur m6.


The sky is blue and all the leaves are green.
The sun's as warm as a baked potato.
I think I know precisely what I mean,
When I say it's a shpadoinkle day.

Offline

#9 2009-01-24 22:17:41

anus
laisse toi marcher sur les pied: porte des rangers
From: le havre
Registered: 2007-03-31
Posts: 274

Re: Le fast-food séries

Dexter

Dexter Morgan a 2 métiers....son premier métier : expert dans l'analyse de prélèvements sanguins du service médico-légal de la police de Miami...son second métier beaucoup plus sombre et obscur: serial killer...mais pas n'importe quel tueur en serie...DEXTER répare les injustices contre lesquelles la loi ne peut rien....

La Grande Faucheuse a un nouveau visage en la personne de Dexter Morgan. Moins glamour et moins gaffeur que la précédente incarnation de la Mort, Georgia "George" Lass, de Dead Like Me, Dexter est expert médico-légal en taches de sang à Miami (Floride). Il a la trentaine, 12 ans de service et un peu plus de 2.100 affaires à son actif. Enfin, ça c'est son travail de jour ; la nuit, il dépèce des gens. La mort est son métier, et son hobby. C'est « un monstre très soigné » qui « ne rate jamais un bain de sang », comme il aime à le plaisanter. Plus que ça, c'est un sociopathe incapable d'éprouver le moindre sentiment hormis l'admiration face au travail d'un autre. C'est vrai, on peut toujours trouver de bonnes idées chez les autres.
dexter.jpg
Il a une petite amie, Rita, presque « aussi abîmée que lui ». Ex-femme d'un junky violent en prison, elle le fréquente platoniquement depuis six mois. Les deux enfants de Rita adorent Dexter et s'« il avait un coeur, il pourrait fondre » devant tant d'affection. Il a également une famille, ou du moins ce qu'il en reste : Debra sa soeur, qui travaille dans la police elle aussi. Il l'apprécie plutôt, et s'« il pouvait éprouver le moindre sentiment, il en aurait pour Deb » . Quid de leurs parents ? Morts, et Dexter jure de ne pas les avoir tués, ce qui est vrai.
dexter_season_3.jpg
D'ailleurs, Dexter appréciait son policier de père. C'est ce dernier qui s'est aperçu des besoins d'un fils adoptif au parcours somme toute classique : d'abord les animaux puis l'envie de se mesurer à quelque chose de plus gros. C'est grâce à lui que Dexter est parvenu à canaliser ses pulsions homicides, en l'emmenant chasser puis en le laissant achever le gibier d'un coup de couteau. Véritable papa gâteau, il lui a montré la voie pour taper dans la catégorie supérieure, mais pas n'importe comment, en ciblant ceux qui méritent d'être puni, ceux que la machine judiciaire n'est pas parvenue à enrayer. Papa Morgan lui a aussi appris à couvrir ses traces. Maintenant Dexter mène une vie paisible de coquille vide qui « flotte à la surface de sa propre vie » avec « l'impression de louper une pièce essentielle du puzzle humain » en classant méthodiquement sa collection de plaquettes contenant une tache de sang de ses victimes. Cela jusqu'à ce que "le tueur au camion frigorifique", qui connaît sa vraie nature, décide de jouer à un petit jeu avec lui.

Si Michael C. Hall est pour beaucoup dans la qualité de la série à ce point de la diffusion, il n'en est heureusement pas le seul élément positif. Car plus que s'intéresser à la vie d'un tueur en série à problèmes, Dexter livre une gigantesque métaphore du "masque". D'abord celui que revêt Dexter Morgan dans la vie de tous les jours pour feindre son statut d'être humain, mais avant tout celui que chacun porte en permanence pour voiler les apparences. Cette idée transparaît à travers la farandole de personnages mis en place, du sergent James Doakes, dur mais fraagile, d'Angel qui clame qu'il nourrit sa femme à « la pasin » alors qu'il en est séparé, de la petite amie en détresse mais déglingo en réalité, jusqu'au cadre : Miami la vicieuse. Derrière le clinquant, la ville de Floride a l'odeur rance de la pourriture. Déjà stigmatisée dans de nombreuses oeuvres audiovisuelles telles que Miami Vice, Scarface de Brian De Palma, Les Experts : Miami et, avec beaucoup de brio, Nip/Tuck, elle a la beauté extérieure d'un mannequin sur un derme putride

Mis à part ce décor où les rythmes cubains s'invitent parfois sur les scènes d'exécution, la réalisation donne dans le haut niveau et HBO devrait bien faire attention à sa concurrente Showtime. L'ambiance est diablement crasse et les plans de nuit diaboliquement ajustés. N'oublions pas le générique qui allie maîtrise visuelle et trouvailles malignes en condensant en quelques gestes d'un réveil ordinaire tout le rapport complexe de Dexter à l'hémoglobine. Dans son déroulement, la série parvient à se jouer avec classe de deux pièges narratifs devenus sur-utilisés : la voix-off et le flash-back. La première permet de capter la profondeur des tourments de Dexter tandis que le second éclaire au mieux le passé maladroit de l'antihéros, lesquels renforcent l'attachement à un personnage si difficile à apprécier de prime abord.

Une maîtrise de la forme et du fond qui amène à une seule conclusion possible : Dexter est la meilleure nouvelle série de la saison 2006/2007. Les Américains ne s'y sont pas trompés, la série est en effet passée de 603.000 à 1,1 million de téléspectateurs (+82,4%) entre le premier épisode et l'épilogue. Michael C. Hall est, lui, cité dans la catégorie meilleur acteur dans un drama aux Golden Globes.


scbmpmb1.jpg

Offline

Registered users online in this topic: 0, guests: 1
[Bot] ClaudeBot

Board footer

Powered by FluxBB
Modified by Visman

[ Generated in 0.012 seconds, 7 queries executed - Memory usage: 597.45 KiB (Peak: 629.56 KiB) ]