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A mes amis, rendons hommage à ces films de qualité, trop souvent catalogué grosses bouses par les intellos.
First Blood (RAMBO 1)
John Rambo, ancien béret vert et héros de la Guerre du Viêt Nam devenu inutile depuis son retour aux Etats-Unis, marche sans but de ville en ville dans la campagne américaine. Alors qu'il tente de rendre visite au dernier survivant de ses anciens compagnons d'armes, il apprend la mort de celui-ci des suites d'un cancer. Reprenant la route, tandis qu'il essaie d'entrer dans une petite ville d'une région montagneuse afin de s'y restaurer, le Shérif Will Teasle lui en interdit le passage et le raccompagne à la sortie de la ville. Ulcéré, Rambo tente alors de faire demi-tour et il est arrêté sans ménagement par le shérif pour motif de vagabondage. Jeté en prison et malmené par des policiers arrogants et sans scrupules, Rambo se révolte et s'enfuit dans les bois après avoir blessé plusieurs agents.
Traqué comme un animal, l'ancien soldat est contraint à la défensive et un policier qui tente de l'abattre meurt. Dès lors, la police locale et la Garde nationale déploient des moyens considérables pour retrouver le fugitif. Le Colonel Samuel Trautman, son ancien mentor, intervient et essaie sans résultat de calmer les esprits. Mais Rambo, acculé et blessé, est entré en guerre contre les autorités et la ville.
Ce film est une adaptation du roman First Blood, de David Morrell. Morrell, ancien professeur dont certains de ses élèves avaient été soldats au Vietnam, avait écrit son livre pour parler du problème de réinsertion des vétérans qui avaient quitté l'Amérique de Kennedy sûrs de leur bon droit pour retrouver une Amérique hippie et moralisatrice qui avait de sévères critiques à leur encontre. Dans une certaine mesure, le film respecte fidèlement l'intrigue du roman mais a changé des aspects importants de l'histoire pour plaire au plus grand nombre: si dans le roman, Rambo massacre un par un tout les policiers qui le traquent et s'il tue à nouveau une fois revenue dans la ville, il ne tue qu'une personne dans le film, par légitime défense, se contentant généralement de blesser ses poursuivants. De retour dans la ville, Rambo détruit la prison et le palais de justice; dans le film il détruit en plus des magasins de jouets et de sport, symbolisant la vie moderne américaine. A la fin du roman, Rambo est abattu par Trautman; cette autre fin, différente de celle qu'on voit dans la version finale, a été tournée. Mais les spectateurs de la projection test trouvent cette fin trop sombre, elle n'a donc pas été reprise. La fin du film dans la version finale, où Rambo survit et est arrêté, fut retenue.
a mettre dans le topic sur les mauvaise fin
Le film a été tourné à Hope (Colombie-Britannique), au Canada d'octobre 1981 à décembre 1981.
Rambo connut un succès considérable, notamment aux États-Unis, mettant en lumière les frustrations engendrées par la défaite camouflée de la guerre du Viêt Nam et le besoin de reconnaissance des soldats qui y avaient vu leurs idéaux bafoués. Le film, qui peut être interprété comme une démonstration (cinématographique) de force et de la capacité d'intervention de l'armée américaine, inspira d'autres films (séries Portés disparus, Delta Force, etc.) au succès moindre. 
Si on peut interpréter ce film comme une glorification de la capacité d'intervention des Bérets verts pendant la Guerre du Viêt Nam, on peut y voir également une dénonciation des horreurs de la guerre, ainsi qu'une accusation grave contre une Amérique bureaucratique qui se moquerait des soldats partis combattre pour elle (dans sa tirade finale, Rambo clame : « C'était leur guerre, pas la mienne ! »). Le film serait donc plus complexe que ce que la critique professionnelle en avait dit alors. De ce point de vue, on pourrait presque considérer que Rambo, transformé en machine à tuer par les militaristes de Washington, se retourne contre les civils militaristes de l'Amérique profonde, qui soutiennent l'utilisation de la force et les interventions militaires à l'étranger (une citation du colonel Trautman : « Je ne suis pas venu sauver Rambo de la police, je suis venu sauver la police de Rambo »)

aiguise moi ça
Rambo a aussi donné lieu à trois suites, mettant en scène le personnage de John Rambo, vétéran de la guerre du Viêt Nam interprété par Sylvester Stallone . Tandis que le premier film tire plutôt vers le drame psychologique tout en étant un film d'action, les deux suivants utilisent le personnage de John Rambo dans le but de produire des films que l'on peut rentrer dans la catégorie de cinéma de sécurité nationale. Le succès de Rambo, qui était au départ basé sur les douleurs et problèmes psychologiques engendrés par le conflit au Viêt Nam, se serait donc inversé après le 1er opus pour donner naissance à des films ouvertement patriotiques, de l'Amérique reaganienne qui rompt avec les discours culpabilisants sur la Guerre du Viêt Nam et célèbre la force, la justice et l'initiative individuelle.

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aiguise moi ça
;)
La bonne idée du film c'est qu'on ne sent pas du tout au début que Rambo est un crack. Dans la vie civile il est nul, mais dés que vous le replongez dans l'action, il se révéle.
D'ou sans doute l'idée des deux suites: foutez le dans un cmaps de bataille que ça defouraille sans arrêt !

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Robocop
"Robocop" est d'abord un film d'action, mais ce n'est pas que cela, c'est aussi une fable sur un homme qui est transformé en machine et qui retrouve son humanité. Que reste-t-il de l'homme dans la machine ? Telle est la question que l'on peut se poser tout en rongeant son frein, tellement cette question est primordiale.
Paradoxalement, le premier geste prouvant que la personnalité de Murphy persiste en Robocop est celui par lequel le policier se préparait (inconsciemment) à devenir un robot : Faire tourner son revolver avant de le rengainer, pour imiter un robot de série TV, adulé par le son fils. C'est ainsi que débute pour le malheureux prototype une quête d'identité en forme de calvaire. Découvrant son visage dans ses fichiers informatiques, traversant sa maison désertée, le cyborg devra assumer sa double nature et déjouer les pièges de sa programmation.
Paul Verhoeven situe d'emblée la portée véritable de son film. Pas de message lourd à digérer mais la démonstration d'une humanité connaissant le renouveau, un esprit parvenant à retrouver les souvenirs effacés par des toubibs bricoleurs. Ce qui fait que le Robocop n'appartient pas à la catégorie des super héros taillés dans le marbre et réagissant sur la base de quelques poncifs. Animé par le désir de vengeance, il revit surtout grâce à l'amour porté à sa femme et à son fils.
Paul Verhoeven a un humour corrosif, brossant à coups de spots télévisés (hilarants mais terribles) le tableau d'un futur calamiteux, qui ne déplairait pas à John Carpenter : Santa Barbara est rayé de la carte par un satellite et le président des États-Unis flotte stupidement dans une capsule spatiale. Robocop tape sur les méchants, démonte les magouilles policières et se rit de la gente politique; plus rien ne l'arrête. "Verhoeven a conçu "Robocop" pour le public américain, mais l'humour et l'esprit satirique du film sont typiquement européens." Nous dit le scénariste du film, qui sait de quoi il cause.
On y croit à cette société future, à cette multinationale supplantant la police dans son boulot, et à ces méchants irrécupérables, haineux, sadiques, lesquels ne lèvent pas le petit doigt dans le sens du rachat. Quant ils mettent Murphy à mort c'est dans la plus franche rigolade. La violence du film est souvent tellement extravagante, outrancière, qu'elle prête à sourire (jaune
évidemment !).
Les artères éclatent, une balle perfore l'entrejambe d'un violeur, un comparse se liquéfie littéralement suite à une aspersion d'acide avant d'exploser contre un pare-chocs.Le cinéaste hollandais se devait d'apporter au genre une violence inédite. Au service d'une telle histoire, Verhoeven fait des merveilles. "Robocop" c'est le western urbain, un délire qui prend parfois des consonances de cartoon ou de Comics et qui, grâce à cette sensibilité et à cet humour, ne perd jamais contact avec la réalité.
La violence ici n'est qu'une extrapolation de notre monde contemporain et c'est peut-être en cela que "Robocop" touche si bien au but. Mais le film ne trouve pas l'essentiel de son extraordinaire impact dans la violence. C'est le rythme qui cloue, secoue, remue et renverse le spectateur sur son fauteuil. Les scènes d'action fourmillent mais ne sont jamais envahissantes au détriment des personnages.
L'action se situe dans le futur, où l'OCP (Omni Consumer Product/Omni cartel des produits en VF), une entreprise surpuissante, a la mainmise sur divers marchés, notamment le Département de Police de Détroit, les prothèses médicales, les pancréas artificiels et les robots.
La ville de Detroit est envahie par le crime, la violence et le non-respect ds lois établies par le maire, comme celle qui interdit le viol. L'officier Alex Murphy (Peter Weller), débarqué dans une nouvelle unité, fait équipe avec Anne Lewis (Nancy Allen). Il perd la vie au cours de sa première mission, froidement abattu par les malfrats qu'il poursuivait. Son corps est alors utilisé par l'OCP pour donner vie au projet de policier cyborg : « RoboCop ».
Une fois créé, celui-ci va tout faire pour retrouver les tueurs qui l'ont assassiné et pour retrouver les traces de sa femme et de son fils, dont il a des souvenirs enfouis
À Sacramento en 1987, un suspect poursuivi par la police se réfugia dans un cinéma. Il fut tellement absorbé par le film qui passait sur l'écran -RoboCop- qu'il ne s'aperçut pas que la salle avait été évacuée par les forces de l'ordre. Quand les lumières se sont rallumées, la police l'arrêta tranquillement
Dédicasse fans de Miller:![]()

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Bien ouéj garcon! Robocop est l'archétype du film vu comme une grosse machine beauf mais qui cache un coeur riche et interressant. A ne pas manquer!

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Bonne idée de topic, en plus ça permet de rendre hommage à deux excellents films. Stallone est un excellent acteur, c'est dommage qu'il n'aie jamais eu une chance de faire autre-chose que des films d'action après le premier Rambo et le premier Rocky ; même s'il les fait très bien, c'est dommage qu'il n'ai pas pu varier aussi un peu contrairement à un Bruce Willis ou un Clint Eastwood, qui ont pu jouer efficacement sur plusieurs tableaux différents.
A part ça, pour la fin où trautmann abat Rambo, on peut trouver cette fin quelque part ?
Last edited by toorop (2008-03-10 00:49:57)
The sky is blue and all the leaves are green.
The sun's as warm as a baked potato.
I think I know precisely what I mean,
When I say it's a shpadoinkle day.
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A part ça, pour la fin où trautmann abat Rambo, on peut trouver cette fin quelque part ?
Dans le livre

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je voulais dire, où est-ce qu'on peut trouver les scènes coupées? Elles sont sur le DVD ?
The sky is blue and all the leaves are green.
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Elles n'a jamais été tournée je suppose vu que dans le dvd collector, cette scéne n'est que mentionnnée dans le commentaire.
Excellent commentaire au passage.

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Starship Troopers est un film américain de science-fiction réalisé par Paul Verhoeven, sorti le 4 novembre 1997. Son scénario est tiré du roman Étoiles, garde-à-vous ! (Starship Troopers, 1959) de Robert A. Heinlein. On l'appelle aussi le film aux 600 effets spéciaux, ce qui était considérable à l'époque de sa sortie en salle.
Dans un futur lointain, les États de la Terre se sont regroupés au sein d'un État mondial, la Fédération, qui s'est étendue hors de la planète Terre et se trouve menacée par des insectes extraterrestres géants, qui lancent des attaques ponctuelles depuis leur planète : Klendathu.
La société terrienne est composée de deux catégories :
Les citoyens, qui ont effectué leur service fédéral (autrement dit, leur service militaire), disposent de toutes les possibilités dans la vie de la Cité, à savoir celles de voter et de se présenter aux emplois publics, mais également se marier et avoir des enfants ;
Les « civils », eux, ne disposent pas des droits octroyés aux citoyens, mais peuvent les obtenir en effectuant leur service fédéral dans l'armée de la Fédération (où le choix de carrière est vulgairement montré dans le film par un choix entre l'infanterie mobile, la flotte spatiale et le corps du génie et des officiers). 
Le film suit un groupe de lycéens de Buenos Aires qui décident de faire leur service, poussés par leur professeur (Michael Ironside) : Johnny Rico (incarné par Casper Van Dien) et Dizzy Flores (Dina Meyer) se retrouvent dans l'infanterie, tandis que Carmen Ibanez (Denise Richards) se destine à devenir pilote de vaisseau spatial.
L'entraînement impitoyable commence pour les fantassins sous la direction du sergent Zim (Clancy Brown), lorsqu'un astéroïde, dévié par les extraterrestres, détruit Buenos Aires. L'évènement est un casus belli. Mais la guerre est loin d'être ce que la propagande officielle leur promet.
À partir de l'univers qui peut sembler fascisant en première lecture du livre, Paul Verhoeven a fait un film au second degré, se jouant des clichés et des conventions, mêlant sitcom, film de guerre, film de science-fiction et western.
Sitcom car certains acteurs sont issus de Beverly Hills 90210 (Casper Van Dien, Dina Meyer) et de Melrose Place (Patrick Muldoon), la première scène montre des adolescents avec leurs histoires de cœur se faisant passer des petits messages dans la salle de classe. Verhoeven joue sur le contraste avec les scènes de combat, très crues et sanglantes.
L'instruction de l'infanterie, elle, est une référence flagrante à Full Metal Jacket de Stanley Kubrick. Enfin, la bataille finale n'est pas sans évoquer Fort-Alamo, les soldats réfugiés dans un fort subissant l'attaque des insectes.
Par ailleurs, Verhoeven a aussi joué avec la diffusion en masse de la propagande par les media, et notamment les chaînes d'information en continu alimentées par des journalistes accrédités en encadré (la première guerre du Golfe a eu lieu à peine six ans avant la sortie du film) et l'arrivée du phénomène de l'internet dans les foyers. En effet, un certain nombre de scènes intermédiaires sont des extraits de journaux télévisés ou de « documentaires » sur les extraterrestres, avec une censure hypocrite (un vague bandeau masque une vache en train de se faire massacrer par un alien, tandis que les caméras montrent les soldats se faisant tuer en direct) et une navigation interactive (on voit un pointeur de souris cliquer sur « Would you like to know more? » (« Voulez-vous en savoir plus ? ») avant d'enchaîner).
Le film adopte un point de vue différent de celui du livre qui l'a inspiré : Paul Verhoeven a en effet souhaité faire de son film une critique politique des systèmes autoritaires et de la société américaine, comme il le dit explicitement dans la version commentée du film. En effet, les autorités exhortent sans relâche la jeunesse au devoir, au combat, tout cultivant l'abnégation de soi et en les poussant au patriotisme. Le film se veut également une parodie de la stupidité humaine: l'amour et l'amitié en dégoulinent de bêtise, la moralité au ras des pâquerettes (scène de mort de la copine de Rico, le héros). Starship Troopers est en fait une critique acerbe de l'idéologie américaine, la montrant au premier degré dans tout ce qu'elle a de plus propagandiste, en y parodiant chaque instant. Sa critique est essentiellement ambiguë ou en tout cas inattendue puisqu'il n'y oppose pas, comme cela se fait généralement, la barbarie et la modernité : dans Starship Troopers, le public est forcé de se ranger du côté des « héros » alors même que leur combat n'a rien de juste. En effet, en lisant derrière la propagande on comprend que les Terriens sont les belligérants qui provoquent les « insectes » puis les attaquent « préventivement ». Ils sont par ailleurs incapables de se remettre en question, de s'interroger sur leurs méthodes (parodie de démocratie, sacrifice de troupes pour jauger l'ennemi) ou de sortir de schémas patriotiques.
À côté de ces aspects « barbares », les Terriens de Starship Troopers sont extrêmement « modernes » : la guerre des sexes est enterrée, le racisme n'existe plus, il semble que le niveau de vie social général n'ait pas vraiment d'exclus, les sciences et les techniques ont atteint un degré de perfectionnement très élevé. Ces qualités, ainsi que la beauté physique des Terriens (caricaturaux dans ce registre) qui sont physiquement presque parfaits, les rendent bien plus séduisants que les « insectes » qui vivent dans un monde désertique et semblent dénués d'individualité, de réflexion et de sens critique. Paul Verhoeven fut fortement décrié par la presse américaine, la presse accusa son film de « néo-nazisme » car les militaires gradés portent les costumes de la Gestapo.
Quelques années après la sortie du film, Paul Verhoeven affirme que si ce film fait figure de prophétie de Cassandre, c'est aussi qu'il est en partie basé sur la politique menée au Texas . Georges Bush étant devenu président, il n'y a pas de coïncidence...
Starship Troopers a inspiré deux suites: Starship Troopers 2: Hero of the Federation (en français, "Héros de la Fédération", un film réalisé par Phil Tippett et sorti directement en DVD en 2004) et Starship Troopers 3, appelé parfois Starship Troopers: Marauder (un volet actuellement en tournage qui verrait le retour de Casper Van Dien, absent du second opus).
Une série animée en 3D a aussi vu le jour en 1999: Roughnecks: Starship Troopers Chronicles. Bien que les arachnides et les personnages soient similaires à ceux du film, la série n'en est pas inspirée. En effet, les soldats portent des armures d'un genre différent et les intrigues sont incohérentes l'une par rapport à l'autre. La série semble en fait trouver davantage son inspiration dans le livre de Heinlein, lui-même.

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last action hero
Un jeune garçon nommé Danny Madigan sèche l'école pour aller au cinéma. Il est un grand fan de la série des Jack Slater (incarné par Arnold Schwarzenegger), une sorte d'inspecteur Harry, héros de films d'action. Le projectionniste du cinéma est un ami à lui et il lui propose de venir voir Jack Slater IV en avant-première. À cette occasion il lui remet un billet magique qui lui a été donné jadis par le grand magicien Harry Houdini. Grâce à ce ticket, Danny entre dans le film !
Il se trouve donc mêlé à une sombre intrigue policière car bons et méchants s'aperçoivent assez vite qu'il en sait beaucoup sur eux (il a vu le début du film !); très intelligent, Danny comprend ce qui se passe bien plus vite que le policier Slater. L'affrontement est ponctué de très nombreuses scènes d'action (dont la réalisation est digne des meilleurs films du genre) où les vilains tombent comme des mouches (souvent caricaturalement). L'affaire se complique lorsque le tueur professionnel (également très intelligent) chargé de liquider Slater s'empare du billet magique et, effectuant le trajet inverse, passe dans le monde réel. Le poursuivant, Jack Slater se trouve confronté à une dure réalité : il n'est plus invulnérable, son pistolet a besoin d'être rechargé de temps en temps, etc. Enfin et surtout, il doit protéger l'acteur qui l'incarne, à savoir Arnold Schwarzenegger lui-même, dont la mort le supprimerait simultanément, sans oublier Danny que le tueur prend en otage pour rejouer dans le monde réel la scène fictive tragique qui ouvrait le film. Tout rentrera dans l'ordre, évidemment, après nombre de péripéties à la fois délirantes et implacablement logiques...

Le film étant une parodie ouverte des films d'action blockbuster américains, Schwarzenegger fait preuve énormément d'auto-dérision dans ce film. On y trouve même Sylvester Stallone en tant qu'acteur remplaçant Schwarzenegger pour le rôle de Terminator.
Le film a connu plutôt un échec aux États Unis lors de sa sortie en 1993, récoltant environ 50 M$ pour un budget important de 85M$. On explique en partie ce relatif échec par la sortie une semaine plus tôt seulement de Jurassic Park, en passe de devenir a l'époque le plus gros phénomène cinématographique de tous les temps (encore une fois pour Steven Spielberg, qui avait déjà réussi cette performance avec Les dents de la mer en 1975 et ET en 1982). . C'est le film le plus dense d'Arnold Schwarzenegger.
Mal considéré donc au moment de sa sortie, Last Action Hero a connu un succès d'estime grandissant, favorisé par un bouche à oreille très élogieux, grâce notamment aux diffusions VHS. C'est aussi de cette manière qu'ont pu se révéler des films cultes comme Austin Powers 1, dont le succès en salle n'avait rien de fracassant, mais qui a connu un tel engouement sur les VHS, qu'une suite a pu être envisagée, puis produite, avec le succès en salles que l'on connaît.
Mais Last Action Hero a fini par devenir un film culte dans de nombreux cercles de cinéphiles, non seulement en raison de son regard affectueux, ironique et moqueur des blockbusters américains, mais aussi en raison de la richesse de son contenu, laquelle est plutôt difficile à percevoir en une seule vision.
Passées les références amusantes (la Mort du 7e sceau qui, elle aussi, sort de son film), les clins d'oeil (la lutte du héros accroché à un gratte-ciel contre un hélicoptère sort de Rambo I, ou le croisement de regards fictif entre Arnold Schwarzenneger et Robert Patrick revêtu alors de la combinaison de flic qu'il avait endossée pour le rôle du terrifiant T-1000 dans Terminator 2 et les caméos, le film aborde avec finesse, plus que le thème des univers parallèles, le mythe du héros de fiction, qui prend conscience avec amertume de son statut « artificiel », et des différentes visions du monde telles qu'on peut les comparer « au cinéma » et « dans la réalité». En témoignent des lignes de dialogues claires de Danny que sa passion n'aveugle pas sur la différence entre fiction et réalité («C'est un monde pourri ici !»), jugement souligné par des effets plus scénographiques : la nuit et la pluie quasiment systématiques dans des rues tristes de New York (=la réalité), gangrénées par l'insécurité et la misère, contrastant avec le soleil, le hard rock et les femmes (toutes) exceptionnelles de Californie (= le rêve). Ce contraste violent est plutôt à prendre comme le témoignage d'un amour du cinéma, qui lui peut nous offrir un monde meilleur, où les « gentils » gagnent. Monde rassurant et éternel que le monde du cinéma donc; c'est en outre une vision infantile bercée d'une mélancolie assez étonnante. On peut noter au passage une des dernières répliques du méchant Bénédict, finalement d'une grande violence : «Il n'y a que dans un monde comme ici, Jack, où les méchants peuvent enfin gagner !» ; il est évidemment assez ennuyeux pour nous qu'il s'agisse du monde réel.
Parsemé de liens fins du scénario, parfois invisibles (détonateurs et dynamites ACME, par exemple, utilisation de la figure mythique de la Méduse dans le vieux cinéma tenu par Nick, etc.). Last Action Hero se révèle d'une grande richesse de fond, d'un regard franc sur un monde réel qui ne peut rivaliser avec celui qu'on peut inventer, d'un optimisme triste et finalement d'un grand amour du cinéma, et défendant au passage l'innocence de l'enfance (cf la scène d'émotion peu avant la fin quand la mort du héros semble inévitable ; que le réalisateur et les acteurs parviennent à émouvoir un spectateur qui rit depuis 2 heures est une jolie performance).
Moi c'est KROM
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Demolition man (spoilers inside) : 
Deux bonnes idées, ce sont d'excellents films. Et parler de last action héro devrait logiquement amener une chronique sur demolition man. Après tout, quand une équipe fait ce qu'il faut pour être aussi classe, c'est dommage qu'onne lui rende pas justice. Pour ces deux films, c'est un très bon exemple : ils ont été souvent, le plus osuvent, sous-estimés. Soit on les méprise façon télérama : « Stallone/Schwary = cerveau au vestiaire » (à propos de DM, « C'est en s'amusant du décalage entre nos deux hommes de Cro-Magnon et cet aquarium d'aimables zombies que Marco Brambilla marque des points. Pour le reste, son film n'est qu'une sorte de James Bond grossier, avec les habituelles séquences pyrotechniques. Mais au fait, deux affreux trimbalés dans une autre époque, cela ne vous rappelle rien ? C'est bien involontairement sans doute aux Visiteurs que répond ici Stallone, l'exception culturiste. » François Gorin, 05 février 1994, comme quoi, on peut être intelligent et sortir de sacrées conneries) ; soit on les prend justement pour de simples films d'actions, selon les cas basiques ou excellents. Du reste, ces deux films ont été des totals échecs commerciaux, du moins au ciéma, puisqu'ils ont heureusement été révélés par la suite à leur sortie en VHS.
En fait, ces deux films sont tout d'abord d'excellents films d'action (surtout DM, beaucoup plus réalisé comme un film d'action classique que LAH) . Pour faire simple, dans DM, Stallone joue John Spartan, un superflic à la inspecteur Harry, condamné à la cryogénisation pour avoir tué des civils lors de l'arrestation de Simon Phoenix, dangereux tueur psychpathe, lui aussi cryogénisé. Lorsque, 40 ans plus tard, Simon Phoenix s'évade dans un Los Angeles devenu San Angeles, univers parfaitement asseptisé, où les gros mots sont réprimés par des amendes délivrées par des censeurs automatiques, où la musique est remplacée par les publicités musicales du XXème siècle, et où tout ce qui vous fait du mal est interdit (fumer, l'alcool, la caféine, la viande, les sports de contact, les mots grossiers, le chocolat, l'essence, les jouets non éducatifs, la nourriture épicée, le sel, s'embrasser, l'avortement, tout comme la grossesse si vous n'avez pas de permis.) , la police, habituée à courir après les dangereux vandales qui font des horribles graffiti est débordée et décide de décongeler John Spartan, le seul qui ait été capable de l'arrêter. 
Bref, tout comme LAH, DM a en apparence, comme le dit l'article de Mad movies, « tout du blockbuster d'action estampillé 90's et calibré pour exploser le box-office » : LAH pouvait d'entrée de jeu se prévaloir d'une équipe fabuleuse : John Mctiernan (avec déjà sur son CV Die Hard, à la poursuite d'octobre rouge, et predator) , Schwarzenegger, parfait dans le rôle du superflic viril confronté à la réalité, . ; DM, quant à lui, propose « un duel de stars au sommet (Stallone, dont la carrière venait d'être relancée grâce à Cliffangher, et Snipes, étoile montante depuis le carton de Passager 57), LE nabab de l'époque à la production (Joel Silver, qui comptait déjà à son palmarès Die Hard 1 et 2, Predator, les trois premiers Lethal Weapon...), et un pitch des plus alléchants qui pourrait se résumer à l'accroche imparable du film (« Le flic le plus redoutable du 21ème siècle contre le criminel le plus redoutable du 21ème siècle : dans le futur, il n'y a pas de place pour les deux » peut-on lire sur la très jouissive affiche du film) » .
Quant aux scénarii, ils est aussi riche en humour second-degré et en références diverses (par exemple les références au pizza hut, taco bell dans la version Américaine, devenu restaurant de luxe après la guerre des restaurants.) . Le plus impressionnant étant sans doute les références que se font les deux monstres sacrés : dans LAH, Stallone est le héros de Terminator, et Shwarzenegger le trouve d'ailleurs excellent dans ce rôle ; dans DM, Stallonne apprend que Schwarzenegger est devenu président des Etats-Unis (« je veux pas en savoir plus. », répond-il, dégouté)
Mais ces deux films ne sont pas seulement d'excellents films d'action bourrés d'humour et de références second-degré. Ce sont aussi de très bonnes remises en perspective des codes du genre, accompagnées de petits plus : dans le cas de demolition man, c'est la vision d'un futur à la fois fasciste et très « tapette-land » (expression très bien trouvée de Simon Phoenix) ; dasn le cas de LAH, c'est une bonne confrontation fantastique entre plusieurs univers parallèles.
Même si je préfère renvoyer à l'excellente critique de Mad movies pour demolition man (http://www.mad-movies.com/mad/emag-mad-in-france-15-DEMOLITION-MANhtml) , on peut tout de même ébaucher un parallèle entre les deux films, puisqu'ils partent finalement de la même volonté de prendre du recul par rapport au genre, pour mieux y revenir à travers la dérision.
« tout le génie de Waters est d'avoir combiné le contenu satyrique de son film avec une véritable réflexion sur la portée des héros de films d'action, qui s'impose encore aujourd'hui comme la plus belle définition de personnages, que les tenants de la critique dite "de bon goût" ont trop souvent réduit à une psychologie unidimensionnelle (en gros : ils flinguent tout ce qui bouge). Le prologue présente ainsi un John Spartan (idéalement incarné par Stallone qui dégaine son charisme des grands jours) cumulant les archétypes de l'action man (physiquement imposant, fonceur, déterminé jusqu'à l'obsession, réfractaire à l'autorité...) aux traits volontairement appuyés (son nom, Spartan = Spartiate en français, son béret de militaire, son surnom...) afin de créer un véritable héros "bigger than life" pour mieux le mettre à mal en le retirant de son élément (1996 et son climat de guerre civile) et le jeter dans un monde qui ne lui ressemble pas (2032 et le havre de paix qu'est San Angeles). » Et même si le choix de fond pour cette remise en perspective n'est pas le même (dans un cas par la confrontation avec un petitemaisondanslaprairie-like, dans l'autre cas, avec la confrontation directe avec le réel) , « La méthode est peu ou prou la même que celle employée dans Last Action Hero : iconiser à mort le personnage avant de le décontextualiser pour aboutir à une réflexion sur la nature même de l'action star. »
C'est essentiellement sur le fond de la comparaison que se fait la différence entre les deux films : dans les deux cas, on confronte l'archétype du héros de film d'action à l'un de ses contraires, mais dans LAH, on le confronte directement à la réalité, tandis que dans DM, on le confronte à « tappette-land ». Cette remise en perspective est d'ailleurs accentuée par le regard porté sur le héros par une âme innocente et admirative : dans un cas, la gentille Lénina Huxley, tellement fascinée par le XXème siècle qu'elle en a fait le sujet de sa thèse, dans l'autre, le regard de l'enfant, fan et analyste forcé des films d'actions.
Dans LAH, Danny mannigan (l'enfant) vient expliquer que l'ambiance des commissariats, dans la réalité, est loin d'être aussi excitante : d'un coté, on prend ta déposition dans un local sombre après une agression traumatisante, de l'autre coté, on croise Sharon Stone et Robert Patrick en T 1000 avant de trouver dans le commissariat Humphrey Boggart et un chat de dessin animé, qui réintègre ses fonctions après une mise à pied, ce qui, comme chacun sait, est parfaitement normal, alors pourquoi s'étonner, Mr Madigan ? Puis il essaie d'expliquer à Jack Slater qu'il n'est pas normal de croiser autant de belles femmes : où sont les moches ? Ca n'est pas normal. « Si, c'est la Californie », répond Jack Slater... Bref, l'effet comique est obtenu en pointant le doigt sur les irréalismes typiques des films d'action, mais aussi sur leurs codes : Danny écrit un mot sur bout de papier et demande à Jack de le lire. Celui-ci, visiblement gèné, refuse ; « « tu peux pas le lire parce qu'il y a des mots que tu ne peux pas dire dasn un film tout-public ». ou encore, ce dialogue "Je reviendrais..Tu t'y attendais pas à celle-là !" "Mais si, tu dis toujours ça !" "T'es sûr ?" "Mais oui, c'est une réplique que les spectateurs attendent que tu place. C'est ta carte de visite !"
Dans DM, la confrontation permet plutôt de valoriser subtilement le héros : l'homme idéal du XXème siècle est confronté à une bande de couillons en robe longue incapables de se saluer virilement par une vraie poignée de main, à tel point que lorsque Spartan est confronté à un autre vestige du XXème siècle, leur façon de se saluer étonne l'un des flics version 2032, auquel Lénina explique que « si vous aviez lu ma thèse, vous sauriez que c'est comme ça que se parlaient les mâles hétérosexuels anxieux au XXème siècle. ». Ici, l'ambiance est celle d'une étude scientifique autant que cinématographique, comme quand Lénina analyse les ressorts psychologiques du sexe après une bagarre.
Plus amusant encore, cette explication pleine d'auto-dérision par Schwarzenneger dans son propre rôle aux journalistes : « pour une fois, nous n'avons tué que 72 personnes. Mais nous avons compensé avec un vrai scénario » La palme revient d'ailleurs à Benedict, le méchant de LAH : détaillant son plan à Jack Slater, il ironise, rappelant ce grand principe : « Il n'y a que dans un monde comme celui-ci où les méchants peuvent enfin gagner »
Cette confrontation à l'innocence permet d'ailleurs à DM de développer un aspect partiellement négligé dans LAH : l'auto-remise en cause par le héros, qui va plus loin que la « simple » dérision. Dans LAH, cet aspect n'était que ponctuellement présent, et sans vocation à influencer le reste du film : Arnold, en intégrant le monde réel, se détruit la main en essayant de casser une vitre de voiture par exemple ; ou encore, « Arnold Beckenbauer » parle toute la nuit avec une femme, entend du Mozart, et ressent quelque chose qu'il n'avait jamais ressenti avant avec une tête inimitable ; mais surtout deux musts : lorsque Danny Madigan ironise sur ces "méchants cons comme leurs pieds" qui racontent en détails leur plan (ce qui leur donne plus de présence à l'écran, et donc plus de répliques) au lieu de buter le héros pendant qu'ils ont la possibilité... ; et cette réflexion désabusée de Schwarzengger : mon monde n'existait pas, on me faisait faire n'importe quoi, on me faisait souffrir puisque je n'existais pas.
Dans DM, Daniel Waters a la bonne idée d'approfondir un peu plus cette remise en cause par le héros lui-même de son style de vie : par exemple, lorsque le héros va massacrer des « sales types qui préparent un sale coup », il stoppe net son geste au moment même où il s'aperçoit qu'il ne s'agit pas d'un simple braquage en bande par des truands ou des voyous, mais de gens affamés cherchant à voler de la nourriture parce qu'ils ont faim, après quoi il engueule copieusement Lénina qui ne s'est rendue compte de rien et disserte sur le héros fort et viril, lui expliquant que « ça n'est pas bien de tuer. Enfin, si, parfois, c'est bien, mais pas quand il s'agit de pauvres types qui cherchent à bouffer » ; le message étant en réalité adressé à Cocteau (= « je ne suis pas dupe, votre monde n'est visiblement pas si idéal que ça ») , ce qu'il comprend visiblemetn parfaitement. Autre moment sympathique : lorsque Stallonne doit rassurer Lénina après que celle-ci ait tué pour la première fois de sa vie.
Mais le must reste probablement ce passage plein d'humour où Stallonne apprend que sa vocation n'était pas superflic, mais. couturière ! La fin verra d'ailleurs une remise au point : oui, le genre du film d'action peut tout-à-fait être noble, et non, John Spartan ne deviendra pas couturière à temps plein.
On pourrait malheureusement au passage, regretter le choix de Welsey Snipes (très bonne remarque copyright papy) , certes (hélas) incontournable depuis sa participation au succès de passager 57, mais pas meilleur que dans passager 57. En fait, même pire : dans passager 57, il s'est contenté d'être un cliché, alors que dans DM, il se plante en plus sur la façon d'interpréter Simon Phoenix, qui devrait être un parfait salaud, et non pas un méchant charismatique et sympa (en même temps, par rapport au San Angeles de 2032, même Jack l'éventreur nous paraitrait sympa) . Et comme le fait remarquer Mad movies, idem pour le choix de Marco Brambilla, dont le classicisme dans la réalisation ne fait pas honneur au scénario génial de Daniel Waters, ce qui explique son éviction pendant le tournage. 
Mais DM a aussi un aspect bien particulier : la subversion, liée par nature, comme l'explique Mad Movies, au film d'action. « là où le film de McTiernan se concentrait sur l'humanisation du stéréotype et réfléchissait sur l'interaction de ce dernier avec le public, Waters va imbriquer sa réflexion meta-textuelle au sein même de son propos satyrique afin de faire de Spartan, qui n'existait qu'en tant qu'archétype au début du métrage, un véritable leader d'une opposition prohibée dans un monde dictatorial. » C'est aller un peu loin, à mon avis, mais il y a de ça.
Ce qui est sur, c'est que Daniel Waters, explique l'article de Mad Movies, a écrit ce film à un moment difficile de sa carrière, après que les deux films auxquels il avait précédemment participé se soient faits massacrer par la critique : Forf Farlaine et Hudson Hawk Gentleman et Cambrioleur (pour lequel je peux personnellement témoigner : c'est pourtant un chef-d'oeuvre et un remarquable pétage de plombs maginfiquement maîtrisé, du scénario à l'intérprétation) . Passablement agacé par les critiques élitistes (pour rester poli) cul-serrés (et puis merde, c'est pas ça qui va choquer les Troxiens) , il réagit en mettant dans ce scénario les réflexions qu'il a l'occasion de se faire et d'entendre sur son travail. En découle cette réflexion sur le film d'action, mais aussi une critique symbolique des tentatives d'aseptiser la société.
L'expression de « tappette-land » , même dans la bouche d'un Simon Phoenix, semble ici beaucoup moins innocente qu'elle n'en a l'air ; et c'est d'ailleurs le seul moment où le Simon Phoenix sympa paraît parfaitement approprié.
La valorisation du héros de films d'actions est ici très importante : « Après avoir sauvé la vie de Cocteau (le big brother de la ville) dans des circonstances pour le moins étrange, Spartan et Huxley sont invités par ce dernier à une sorte de dîner mondain, en guise de remerciement. Lors du repas, alors que Cocteau cherche à convaincre un Spartan pour le moins sceptique du bien-fondé de sa société idéale, l'attitude de celui-ci amènera une des invités, caricature de la bourgeoise propre sur elle, à traiter entre autres notre Demolition Man de « Primate mangeur de viandes », ce à quoi l'intéressé répondra « Merci ». Difficile de ne pas voir ici un Waters s'adressant ouvertement à ses détracteurs et assumer fièrement son statut (et quelque part le notre, pour peu que l'on adhère à sa démarche) de gros beauf buveur de bières face à une intelligentsia composée de cul-serrés. »
Des culs-serrés dirigés par un diable habillé en père Noël, dirait fort justement Simon Phoenix. Ici, seule l'harmonie compte, quitte à oublie rles libertés ; les comportements individuels ne sont pas seulement asseptisés (par exemple, les contacts physiques sont mal vus, même pour se serrer la main ; on se serre la main en passant la main devant la main de son interlocuteur.) , ils sont même mal vus : les gens sont reconfigurés en fonction de leurs aptitudes (c'est comme ça que Stallonne se voit proposer pour la première fois un role de couturière sans que ce soit une blague) et pire encore, ils se voient dès ler naissance greffer unepuce électronique qui permet de les repèrer en permanence, et même de connaître en permanence leur état de santé.
Au lieu de permettre la remise en cause de son modèle, permettant l'évolution, mais entrainant aussi la remise en cause de son statut et de son autorité, Cocteau préfèrera l'option de l'élimination physique systèmatique de toute anomalie. Malgré tout, deux espoirs : le système du Dr Cocteau implosera de l'intérieur, et, ironie suprème, à cause de la tentative de son leader pour le préserver ; et la fin laisse un Stallonne rassurant tout le monde : entre ces gens un peu trop coincés et ces gens un peu trop exubérants, on arrivera bien à trouver un juste milieu.
Alors je serais d'accord avec Mad movies : « Demolition Man offre la plus belle, la plus émouvante introspection sur le statut trop souvent faussé du héros d'action, et ce sans jamais que la réflexion meta-textuelle ne prenne le pas sur l'intrigue du film, puisqu'elle est parfaitement intégrée à la narration ! Demolition Man ? Un blockbuster à plusieurs niveaux de lecture sous ses airs d'actionner bourrin, une critique acerbe d'une société puritaine, la définition ultime de l'action hero. »
Mais DM et LAH ne doivent pas êtr ehiérarchisés. Ils sont plutôt à voir comme deux films complémentaires, chacun partant d'une même volonté de remise en perspective délicieusement ironique et de ce même amour du genre des films d'action ; chacun des deux participe à une définition plus ou moins explicite des codes du genre, en même temps qu'à une ébauche d'analyse ; mais chacun des deux explore des aspects que l'autre va négliger ; et surtout, DM s'affirme clairement comme une dystopie sympatiquement subversive, là où LAH ferait plutôt dans le conte fantastique.
Au final, les duex films sont complémentaires aussi sur un autre point : ils ont été deux échecs commerciaux, dans les deux cas parfaitement immérités, et ils permettent d'iconiser deux des acteurs de blockbusters les plus marquants des années 80/90, eux qui avaient souvent été opposés par la critique et, parfois, par les fans.
Je cite mes sources : http://www.mad-movies.com/mad/emag-mad-in-france-15-DEMOLITION-MANhtml
The sky is blue and all the leaves are green.
The sun's as warm as a baked potato.
I think I know precisely what I mean,
When I say it's a shpadoinkle day.
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Putain Demolition Man, un remake des visiteurs? Quel con !

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En fait, ces deux films sont tout d'abord d'excellents films d'action (surtout DM, beaucoup plus réalisé comme un film d'action classique que LAH) .
Je voudrais te contredire ici: LAH est bien plus orienté action pure que DM. Note les scénes de poursuites dans les banlieues de Los Angeles, la scéne auto référence de mac tiernam avec l'helico et la tour de verre.
A coté DM avec ses pauvres scénes de kung fu contre des créves la faim fait pitié.

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Oui mais attention, les deux films jouent pas dans la même cour: last action hero a été un gros echec a cause de:
_jurassic park en face
_l'esthétique du film jugé comme une hommage a schwarzy (alors qu'il rend plutot hommage aux dirty harry qu'a lui meme)

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toorop wrote:En fait, ces deux films sont tout d'abord d'excellents films d'action (surtout DM, beaucoup plus réalisé comme un film d'action classique que LAH) .
Je voudrais te contredire ici: LAH est bien plus orienté action pure que DM. Note les scénes de poursuites dans les banlieues de Los Angeles, la scéne auto référence de mac tiernam avec l'helico et la tour de verre.
A coté DM avec ses pauvres scénes de kung fu contre des créves la faim fait pitié.
Oui, mais à mon avis, il y avait beaucoup plus de dérision dans les scènes d'action de LAH que dans DM. D'ailleurs, c'est bien ça qu'on a reproché au réal de DM.
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l'esthétique du film jugé comme une hommage a schwarzy (alors qu'il rend plutot hommage aux dirty harry qu'a lui meme)
Tu peux développer?
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a propos de starship troopers (tiens c marrant aussi ca je l'ai matté y'a deux semaines
)
citation:
Les « civils », eux, ne disposent pas des droits octroyés aux citoyens, mais peuvent les obtenir en effectuant leur service fédéral dans l'armée de la Fédération (où le choix de carrière est vulgairement montré dans le film par un choix entre l'infanterie mobile, la flotte spatiale et le corps du génie et des officiers).
(faudra m'apprendre a faire les quotes)
je ne pense pas que ce choix de carrière a deux uniques voit soit innocent, je pense que c'est une manière habile de montrer le choix auquel on est confronté en entrant dans la vie active.
je m'explike, bon ceux d'entre vous que je connais ont choisi de faire des études ce qui n'est pas mon cas car éternel autodidacte, élevé a la sauce napster et astalavista, j'ai tout appris seul (souvent a l'aide de tutos ou par ma simple experience (la je parle de la guitare le piano, photoshop, la musique que je fais avec mes logiciels ou bien les dépannages de pc)) ou bien par l'intermédiaire de potes qui étaient plus calés que moi.
vive les réseaux sociaux. enfin là n'est pas le sujet.
revenons en a ce choix.
voila aprés ma 2° tentative aprés le bac, une année de mias fichue ou je n'ai rien appris ayant un tant sois peu un rapport avec les études en question et un dut info ou j'etait dans une phase critique de remise en question qui ne laissait pas beaucoup de temps au respect de regles simples telles que le couchage_tot_pour_etre_en_forme_demain, le_révisage_des_cours_pour_avoir_une_bonne_note_au_ds...
(...sachant_que_je_nutiliserai_ces_fonctions_et_ces_systemes_d'exploitation_que_dans_quelques_années, je préferai me consacrer a ma decouverte de moi du monde et des autres)
2 tentaives non pas foutue en l'air car pendant ce temps j'ai eu les bourses ce qui m'a permis de m'adonner a mon sport favoris, la branlette intellectuelle.
bah ouais mais y'a un moment ou il a fallu faire rentrer les sous.
et aprés quelques tentatives, mes relations avec la manutention et l'interim ne présageait aucun espace d'évolution possible pour mon énorme cervelle juteuse qui en voulait toujours plus.
alors sur le coup j'ai pas bien compris mais c'est devant ce choix que je me suis retrouvé confronté:
2 masses de personnes differentes représenté shématiquement voir grotesquement par deux univers distincts:
les basiques (comme je les appelle meme si ce n'est pas péjoratif) ceux qui n'ont pas envie de savoir comment marche le monde et qui préfére respecter les ordres mais le font efficacement tout en vouant une confiance aveugle a leurs proches intelligents qui les ont guidés tout au long de leur vie pour pas qu'une ame soit gachée.
et
bah la caste supérieur dite de l'aristocratie, ou les bobos, ou bien encore les nouveaux riches, je sais pas trop encore comment on pourrait appeler ca mais toujours est il que (et la encore c schématique et grotesque puisque récement on a pu se rendre compte que le role tenu dans la société n'etait plus aussi étroitement lié au compte en banque grace a l'apparition entre autre d'internet) la caste des intellos, ceux qui ont envie de reflechir et se posent les bonnes questions pour le bien de l'humanité (parmis lesquels se trouvent surtout les pourris dont je parle sur mes blogs qui veulent nous blaguer et tuer, aussi reveillez vous, vigilance et resistance, et qu'il est parfois dur de démasquer selon le niveau d'intelligence, mais ca va pour ca je suis né avec un don ki me permet de ne jamais passer a coté d'une personne bénéfique a ma maturation)
la suite a été logique, me voila ici aujourd'hui ce n'est pas un hasard, cela fait un an que je cherche partout le bon auditoire pour unir mes forces et rencontrer certains acteurs qui deviendront j'en suis sur, essentiels dans la société dans laquelle nous vivront avec nos enfants, afin d'aider la classe ouvriere a reprendre un peu de son pouvoir et a nous le préter pour le bien etre commun. enfin grace a l'esprit du libre, les gens arrivent a faire confiance et a remettre leur sort dans les mains de certaines personnes de confiance. on va bientot s'en sortir, je dis ca pour les stréssés du slip qui pleurent toutes les fin de moi paskils ont plus assez pour acheter une beafteck car ils ont préféré se payer une connection Ad & aisselle, aude & bi
donc pour conclure et faire bref:
le choix entre obéir aux ordres, et tenter de faire partie de ceux qui imposent les idées neuves en commencant par combattre d'abords mes propres démons, puis en apprenant aux gens comment livrer leur propre combat contre eux meme.
--------------hors sujet pour le plaisir:--------------------
vous avez vu pour ce qui me connaissent je suis sur que c'est le genre de choses dont on avais jamais pris le temps de parler avant paske je refoulais ma geek attitude a cause de mes mésaventures sur wow (dans l'esprit pk j'ai voté sarkozy mon histoire sur wow est un bref point de vue personnel sur la crypographie et pourquoi on ne se rends pas compte des changements si ils ne sont pas brutaux. mais j'ecrirai sur mon skyblog pour cette partie la.
voila cette nuit j'ai le coeur lourd et la tete plein, je sais pas pourquoi ca doit etre l'alignement des planètes ou alors tout simplement que l'heure etait venue pour moi de commencer a changer tout ce que je critique depuis trop longtemps sans avoir jamais osé le dire en public, et se forum est idéal pour ca.
vous etes géniaux les mecs, rien qu'a lire les pavés que j'ai lu tout a l'heure j'ai pris un pied fou, bah oui jvous explike la situation...
dans la série je fais le branleur paske j'ai des intuitions et que la vie me place la ou je dois intervenir, jme suis dis en novembre dernier aprés etre rentré des vendanges et avoir fait quelques mission d'interim particulièrement interessantes au regard de ce que j'avais fait avant (la poste, pas mal de dépannage a domicile $$
, et puis l'année d'avantt livreur de pizza et secrétaire au collège raoul dufy).
resultat j'ai travaillé a renault,
de nuit,
a la chaine,
de mi février a mi mars grossomodo, et grace a ce petit sacrifice de ma condition d'homme intellectuel et parce qu'il fallait aussi connaitre la classe ouvriere pour savoir les defendre plus tard, j'ai obtenue la 2° subvention de ma vie qui sois subventionnée par gaya ou la noosphere elle meme. la première ct les bourses aprés le bac, et bah la écoutez moi ca: je suis payé 1300 balles par moi a ne rien foutre juska fin juillet, derniere paye le 12 aout. a partir de la tout est allé trés vite, plus de temps pour glander donc plus de culture, plus de potentiel et des idées qui se moulent dans l'inconscient collectif tel que je le vis derrier mon ecran 35 pouces. (bah oui je suis un geek ki se donne les moyens ^^ c gaya aussi qui me la payé l'ecran ^^ par l'intermédiaire des mes supers contacts ki baisent le systeme comme il peuvent)
et puis récement la concrétisation de mes ambitions dans un projet de boite pas encore soumis a l'approbation des gars qui vont signer le pret mais qu'est déja suffisament viable pour créer un systeme economique (je ne dirais pas autarcique mais au moins soulageant pour le probleme des fins de mois)
alors voila je fais du hors sujet mais je lève une armée, j'ai besoin de beaucoup beaucoup de monde et on sait que les messages se propagent de manière exponentielle sur internet alors militez siouplé. c'est bien de se branler le cerveau mais ca sert a rien si on éjacule pas sur le monde pour y faire naitre la vie.
bisoux a tous et a bientot. si y'a des modos ki veulent se donner le droit de ranger mes coms la où ils vont c libre a vous
sinon dites moi quoi en faire avant que ma machine a penser cale, (elle tourne de facon cyclique paskil fo bien manger et ca coute du temps)
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Houla il y a de quoi faire 
(faudra m'apprendre a faire les quotes)
C'est trés simple: Clique sur le bouton CITER en bas a droite de l'ecran, ce qui est en citation sera ce qu'il y a entre [qu*te=quelqu'un] et [/qu*te]
tu n'as qu'a remplacer le * par un o et c'est bon.
les basiques (comme je les appelle meme si ce n'est pas péjoratif) ceux qui n'ont pas envie de savoir comment marche le monde et qui préfére respecter les ordres mais le font efficacement tout en vouant une confiance aveugle a leurs proches intelligents qui les ont guidés tout au long de leur vie pour pas qu'une ame soit gachée.
je prendrais la citation de Toorop: les "gens normaux"
la caste des intellos, ceux qui ont envie de reflechir et se posent les bonnes questions pour le bien de l'humanité
sont ils intelligents a cause de leur bonne éducation ou de la maniere dont ils ont fait un cheminement personnel? Je penche pour la premiere possibilité. ils ont lu spinoza mais pour eux un ouvrier sera toujours un connard raciste, alcollo et moche.
je suis sur que c'est le genre de choses dont on avais jamais pris le temps de parler avant paske je refoulais ma geek attitude a cause de mes mésaventures sur wow
Ca me rapelle que Psycho voulairt appeler le forum les GEEK ANONYMES
bisoux a tous et a bientot. si y'a des modos ki veulent se donner le droit de ranger mes coms la où ils vont c libre a vous
sinon dites moi quoi en faire avant que ma machine a penser cale, (elle tourne de facon cyclique paskil fo bien manger et ca coute du temps)
Tu es sur un forum sans modos ou la seule limite c'est les users qui les fixent. le seule fois ou j'ai modéré c'etait contre des bots spammers.

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jedounet wrote:je suis sur que c'est le genre de choses dont on avais jamais pris le temps de parler avant paske je refoulais ma geek attitude a cause de mes mésaventures sur wow
Ca me rapelle que Psycho voulairt appeler le forum les GEEK ANONYMES
Ca vaudra jamais la version de Krom: sors du placard petit geek, maman veut bien que tu mette tes oreilles de spock

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Starshipe troopers marauder
La guerre avec les Insectes dure maintenant depuis plus de huit années. Le colonel Johnny Rico a pris la direction des forces défensives d'un poste avancé sur le front. Au moment où il reçoit la visite du sky marshall Anoke, les systèmes de sécurité s'effrondrent et la base est envahie par les arachnides. Une lourde défaite s'ensuit, entrainant la disgrace de Rico, le héros de la planète P...
Après un très mauvais second volet qui n'avait comme points communs avec le film de Verhoeven que le nom et la cosmétique, j'avoue que je voyais d'un très mauvais oeil la mise en forme de ce troisième opus - d'autant plus que je ne suis pas un fan de l'oeuvre originelle, trop tendancieuse à mon gout. Et finalement, ce film, produit avec un budget de 20 millions de dollars et réalisé par le scénariste Edward Neumeier (ce qui marque ses débuts derrière la caméra) est nettement moins mauvais que je ne le craignais.
En fait, ce Starship Troopers 3 repart sur les mêmes principes que le premier en amplifiant son aspect "humoir noir" jusqu'à la démesure grotesque, ce qui le fait carrément entrer dans le domaine de la comédie. On retrouve ainsi les mêmes éléments, comme les flashs promotionnels et la propagande patriotique, les incohérences au niveau technologique avec de l'infanterie mobile toujours aussi minablement armée et ses hommes équipés de binocles ringardes, et les décalages bis comme ces femmes officiers bimbos et ces soldats au look et au QI de "chippendales".

Avec ce troisième épisode, Edward Neumeier (auteur des scénarios des deux précédents volets) va donc encore plus loin dans le second degré et le cynisme. Ici, le chef des armées est une star de la chanson complètement modelée par les médias (à la solde de ce régime totalitaire) et vénérée par l'armée et les midinettes en chaleur, les opposants politiques sont pendus en direct dans de grandes frasques télévisuelles - ce qui n'empèche cependant pas la résistance pacifique de s'organiser (à ce sujet, les fans de Né un 4 juillet ne vont pas manquer de se marrer...) - et le récit ne se montre pas avare en effets gores assez potaches.
Autre aspect désopilant: l'interprétation, d'une nullité sidérale (et sidérante). Casper Van Dien, l'un des plus mauvais comédiens d'Hollywood, est bien entendu encore une fois au premier rang des cancres de la dramaturgie et affiche fièrement son sourire de lobotomisé, mais cette fois-ci, il est battu à plate couture par la pétasse de service, le pilote Lola Beck alias Jolene Blalock, la reine du blotox foireux, qui, dans son hilarante et pitoyable imitation de Denise Richards se couvre de ridicule, notamment quand elle nous sort un jeu voulant la faire passer pour une dure-à-cuire. Notons aussi que toute les composantes de ce casting de chèvres se voient de plus attribuer des lignes de dialogue absolument crétines, ce qui rajoute bien entendu une touche délirante d'un spectacle qui effleure le surréalisme.

Par contre, du coté des effets spéciaux (supervisés par les fils de Bob Skotak), les concepteurs ont bien assuré le coté spectaculaire - et cela même si la qualité des inserts CGI n'est pas exceptionnelle, . On retrouve ainsi la folie guerrière du premier opus, avec cette multitude d'Arachnides agressifs, vague mortelle à laquelle on peut ajouter quelques nouvelles créatures très impressionnantes, comme des gigantesques scorpions. C'est assez violent, les effets gore sont nombreux, et on peut même noter l'utilisation (étonnante dans ce type de production) de véritables maquillages et d'animatronique. Bref, c'est assez réussi et plutôt jouissif, d'autant plus que la réalisation de Neumeier ne souffre d'aucun temps mort.
Pour finir, je dirai qu'au niveau de la continuité, ce Marauders est nettement plus proche du film de Paul Verhoeven que le précédent, avec les mêmes tenants et aboutissants. J'ai été juste étonné de la disparition des corps de Psykers. Un fait d'autant plus génant que, dans ce film, les flux psychiques jouent un très grand rôle (rassurez-vous, je ne vous en dirais pas plus). Quand au final, très pulp et franchement amusant, il met un terme définitif aux doutes de tous ceux qui craignaient d'assister à un navet pompeux et foireux.

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Tiens faudra que je l'y mette alors

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jedounet wrote:les basiques (comme je les appelle meme si ce n'est pas péjoratif) ceux qui n'ont pas envie de savoir comment marche le monde et qui préfére respecter les ordres mais le font efficacement tout en vouant une confiance aveugle a leurs proches intelligents qui les ont guidés tout au long de leur vie pour pas qu'une ame soit gachée.
je prendrais la citation de Toorop: les "gens normaux"
jedounet wrote:la caste des intellos, ceux qui ont envie de reflechir et se posent les bonnes questions pour le bien de l'humanité
sont ils intelligents a cause de leur bonne éducation ou de la maniere dont ils ont fait un cheminement personnel? Je penche pour la premiere possibilité. ils ont lu spinoza mais pour eux un ouvrier sera toujours un connard raciste, alcollo et moche.
Désolé pour le temps de réponse. Je voulais juste préciser, à propos de cette histoire de gens normaux, que, personnellement, je ne lie pas ça au niveau social : on trouve des gens intelligents et intéressants, mais aussi des cons dans tous les milieux, et je ne pense pas qu'il s'agisse uniquement de suivre les ordres. C'est plus une histoire de "cheminement personnel", comme dit papy, mais aussi Jedounet avec d'autres termes, je crois.
Quant à la deuxième partie, je suis (malheureusement parce que ce que tu décris est quand même dommage) bien d'accord avec ta réponse, papy.
Last edited by toorop (2008-08-10 01:02:09)
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oui mais à la fin de ton cheminement personnel, ou te classes tu toi? si tu a fait ce chemin c'est que tu te posais des questions, et jme suis ptet mal exprimé sur ce coup la quand je parle des intellos, mais c'est assez difficile de nommer la catégorie de personne qui se pose des questions, surtout dans cette période ou on fait le lien entre notre adolescence (donc notre epoque de rebellion contre les force etablies ou l'on s'associe a un style plutot qu'un autre - ou pas) et l'age adulte ou on finira par tous se ressembler par conformisme, pour entrer dans les rangs histoire de passer inaperçu.
je pense que c'est pendant que tu marche que tu te rends compte que tu marches et que tu peux te définir ou non de la caste des gens bien pensant qui rélféchissent, ou de celle des moutons.
je connais pas encore tout de la vie et je crois que je ne le ferai jamais mais niveau sociologie j'ai pas mal étudié sur le terrain et pas dans les livres donc c'est ptet ma facon de le raconter qui est éronnée, cela dit je me trompe rarement sur les gens.
la preuve quand j'etait a l'iut j'ai trainé direct avec les gens de la cité U kon connait bien c'est que j'ai un bon instinct non? 
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L'une des base du geek c'est bien de fuir la réalité dans la fiction, la connerie décalée et la stupidité mal pensante.
Y a pas de cheminement a chercher dans la geekerie, la vie reele de l'homme geek lui est personnelle, sa geekerie est un chainon d'un chaine collective

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ah comme j'aimerai etre aussi sage, mais je pense que chacun doit tracer sa propre voie et ensuite la relier a celle des autres pour que nous formions ce tout qui touchera le plus de sujets possible
ceci dit c'est vrai que tu peux trouver ton but en errant sans en avoir vraiment et en faisant le bilan de ce qui t'a le plus marqué
-edit: j'aime pas les fautes d'orthographe-
Last edited by jedounet (2008-08-11 00:05:19)
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