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Flic ou zombie (dead heat) : 
Deux flics de Los Angeles enquêtent sur une série de braquages commis par de véritables kamikazes. Un jour, les truands se font tuer après une fusillade des plus mouvementées, e laissant une petite surprise au médecin légiste : ces braqueurs tués dans la fusillade étaient déjà morts 8 jours auparavant...
Flic ou zombie n'est pas à proprement parler un film de zombie. Il oscille en fait entre plusieurs genres, du zombie movie à la comédie policière, en passant par le buddy movie classe 80's qui tache. « Avant d'être un film d'horreur, FLIC OU ZOMBIE est un buddy movie, un film mettant en scène un tandem de héros soit la plupart du temps un flic et son coéquipier. Si toutes les combinaisons les plus incongrues ont été bien essorées par la production de l'époque (Tom Hanks fait équipe avec un bouledogue dans TURNER & HOOCH de Roger Spottiswoode pendant que James Belushi s'occupe d'un berger allemand dans CHIEN DE FLIC, un policier US qui fait équipe avec son homonyme soviétique dans DOUBLE DETENTE de Walter Hill ou avec un extraterrestre dans FUTUR IMMEDIAT), il manquait encore à l'appel le duo entre un flic et un mort-vivant ! » (Devildead.com) .
Le film repose avant tout sur deux éléments : l'idée de base et le traitement plein d'humour second-degré qui permet d'éviter à ce film le titre de bouse infame. Parce qu'il vaut mieuxne pas trop compter sur les effets spéciaux (« un parfait spécimen de série B fantastique old school, qui sent bon la mousse de latex à peine sortie du four ») , sur l'interprétation hautement inspirée des acteurs, ou sur le suspense ou la force dramatique du scénario. Mais remis en perspective par toute l'auto-dérision contenue dans ce qui semble s'apparenter à un bon pastiche de plusieurs genres à la fois (enfin, j'espère que c'est bien drôle VOLONTAIREMENT) , le film, tout en restant au niveau d'un honnête téléfilm, donne pas mal de bons moments, comme la fusillade entre deux zombies qui se vident plusieurs chargeurs dans le corps sans sa faire mal, ou l'utilisation du processus de résurrection dans une cuisine, qui permet de voir une bagarre tendue entre un flic-zombie et un boeuf-zombie sans tête...
Globalement, c'est surtout dans cet esprit qu'il faut voir le film : la combinsaison entre plusieurs genres particulièrement propices à la dérision ote à ce film toute dimension potentielle de sérieux et donne une autre saveur aux procédés classiques des genres pastichés. On ne s'étonne plus, alors de voir les caractères des personnages accnetués jusqu'à la caricature extrême, ou un scénario qui pourrait tenir sur une demi-page. Et surtout, on apprécie alors sans complexe la vision d'un médecin-légiste qui a choisi comme plaque de voiture « bodydoc »...
Last edited by toorop (2008-12-29 03:40:09)
The sky is blue and all the leaves are green.
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Titre original : The Crazies
Réalisation : George A. Romero
Scénario :George A. Romero et Paul McCollough
Production :A.C. Croft et Margaret Walsh
Musique : Bruce Roberts
Photographie : S. William Hinzman
Dates de sortie : 16 mars 1973 (États-Unis), 5 juillet 1979 (France) ![]()
Un avion de l'armée américaine transportant une bactérie mortelle s'écrase près d'Evans City. La bactérie s'introduit dans la nappe phréatique et contamine l'eau potable, transformant les habitants en tueurs fous. Lorsque l'armée s'impose en force pour tenter de contenir la catastrophe, elle se heurte à une population hostile et confuse...
Le pitch est simple, percutant, et potentiellement intéressant. Et aucune craitne à avoir : du passage de ce « potentiellement » au excellent qui fait toute la différence entre un Paul Anderson et un Romero (désolé, elle est facile, je sais...) , Romero nous fait un très bon film, nuancé et effrayant.
J'ai hésité à le mettre dans le topic sur les films de zombies. Les raisons pour lesquelles j'ai finaklement pensé qu'il y avait sa place sont parfaitement résumées ici : « Pour ce film, Romero s'inspire encore une fois du thème de la zombification. Les gens d'Evans City ne meurent pas, mais deviennent des monstres humains, tuant sans discrimination. Il n'y a aucun remède à la contamination. Dès qu'ils en sont touchés, ils sont condamnés à mourir (...) Bien que The Crazies précède Zombie de 5 ans (et Le Jour des Morts-Vivants de 12), l'ombre de la trilogie plane en permanence sur ce métrage. On a l'impression que c'est une sorte de lien entre ces trois film, tant la trame et la présentation sont identiques. On se demande qui sont les vrais monstres du film. »(horreur.com) , et, comme dans ses films de zombies, on retrouve un message d'analyse et de critique sociale, parfois anti-militariste, parfois désabusé envers la place de l'individu dans la société. 
Romero avait, sur la demande des producteurs, choisi trois thèmes principaux dans son film : les réactions des habitants, celles des militaires, et celles du politique.
« comme La nuit des morts-vivants, The crazies met en scène une infection mystérieuse qui contamine, progressivement, les habitants d'une communauté, les conduisant à adopter des comportements dangereux et sociopathes (matricide ou cannibalisme dans La nuit des morts-vivants ; pyromanie ou inceste dans The crazies). Toutefois, Romero, bénéficiant de moyens relativement plus importants, n'étudie plus seulement un groupe de réfugiés cloîtrés dans une maison, mais nous décrit les réactions des habitants d'une cité entière, confrontés au problème de leur survie... » (Devildead.com)
Romero évoque alors deux sortes de comportement : le comportement de rage, qui s'exprime tout naturellement contre l'élément inconnu et qui suscite de la méfiance (l'armée) , et qui donnent lieu à des scènes de résistance plus ou moins organisées, ou le comportement de perte de repères civilisés, qui mène à des comportements de folie « désordonnée »...
Pour les uns, il s'agira de mener des actions de guérilla plus ou moins organisées contre les militaires, avec des armes de chasse et des fourches (ou des aiguilles à tricoter...) ; ici, la méfiance naturelle envers le gouvernement fédéral est amplifiée par l'action du virus, et les réflexes de rage primaire se retournent contre les militaires.
Pour les autres, il s'agit de comportements désordonnés sans plus aucun aspect rationnel, et assez divers. Le lycée dans lequel sont regroupés les survivants ressemble alors à un asile de fous, tandis que les comportements les plus surprenants apparaissent chez d'autres : du plus gentiment absurde, comme cette femme qui passe le balai dans un champ couvert de cadavres, au plus violent, comme cette scène d'inceste succédant à un délire de moins en moins cohérent...
Pour quelques uns, il s'agit plus simplement de fuir. « A un moment donné, le film semble se transformer en survival lorsque nos cinq "héros" tentent de s'échapper et résister aux soldats. Mais l'on comprend vite qu'ils ne feront jamais le poids contre les militaires, qui représentent en quelque sorte l'ennemi invisible qu'est la bactérie, de par leurs combinaisons blanches et les masques à gaz les rendant méconnaissables, un ennemi prêt à tuer à vue. Et comme à son habitude, Romero ne semble pas faire grand cas de ses heros. Il nous les présente, nous fait entrer dans leur vie du moment, et les élimine ensuite, comme pour mieux nous faire ressentir leur désespoir ou leur futilité face à la menace invisible ou armée jusqu'aux dents. » (horreur.com)
Le film est également riche en questions sur les libertés individuelles : jusqu'où peut-on aller pour éviter une catastrophe bactériologique ; comme dans la réalité, cette louable intention est mélée de sentiments moins avouables : jusqu'où je vais aller pour couvrir mes bourdes politiques... [spoilers inside] La scène où les haut-fonctionnaires et haut-responsables politiques parlent très concrêtement de la possibilité de faire sauter une bombe atomique est d'ailleurs assez effrayante, où le pragmatisme le plus absolu cotoit le cynisme politicien le plus écoeurant.[spoiler inside]
Mais le film est également beaucoup plus nuancé que ce qui a pu être écrit : individuellement, les soldats n'apparaissent pas tous comme des bourins prêts à flinguer tout ce qui bouge sans état d'âme. Au contraire, les réactions individuelles sont souvent assez compréhensibles, mais l'enchainement est logique et mène collectivement à la catastrophe (ce qui ramène là encore au thème de l'individu qui ne compte pas face à une grande machine administrative ou institutionnelle).
Face au manque de communication des militaires (dont l'objectif n'est pas, pour les officiers présents sur le terrain, de cacher une connerie, mais d'éviter la panique) et à leur objectif de "regroupement" des habitants contaminés dans un camp spécial, les habitants, traditionnellement méfiants envers l'Etat, et tous armés vont voir arriver des soldats armés jusqu'au dents, aux combinaisons inquiétantes, et, ne comprenant pas ce qui se passe, vont avoir des réactions de plus en plus hostiles, provoquant des ripostes de plus en plus violentes de la part des militaires [spoilers inside] voir à ce sujet la scène où des soldats tuent un fuyard, sans état d'âme apparent, et s'en vont presque comme si de rien n'était [spoilers inside]. La situation va alors dégénérer très vite. L'une des répliques donne la clé de ce qui va se passer[spoilers inside] Lorsque le shérif est tué accidentellement avec sa propre arme de service, le colonel commandant les troupes sur place, furieux, va dire au maire « c'est justement ce que nous voulons éviter » [spoilers inside]
D'ailleurs, « on ne peut ignorer le fait que le militaire le plus gradé, le colonel Peckem, soit un noir (Romero avait déjà inclus un noir, Duane Jones, dans La Nuit des Morts-Vivants, bien qu'il ait affirmé que cela n'avait pas été réfléchi, comme choix.). L'Amérique a toujours souffert d'une discrimination raciale très forte, représenté par tout le mépris et même le dégoût pour ce colonel dans le regard du shérif de la ville, lorsqu'il lui est présenté. » (horreur.Com) ; mais le personnage est aussi intéressant en ce qu'il permet d'éviter, à l'époque du combat pour les droits civiques, une image manichéenne du questionnement sur les libertés individuelles, en montrant un noir dans le rôle du militaire. 
Autre aspect très intéressant : en réponse à l'épidémie, le gouvernement envoie des soldats entrainés aux missions de répression des émeutes, plus que des médecins et des secouristes. Et quelle que soit l'optique, les moyens semblent ridicules, au regard de l'ampleur de la catastrophe et des moyens dont dispose ce gouvernement... « 'intervention de l'armée se limite à placer la population saine en quarantaine manu militari, et à tuer sans sommation tous les habitants devenus fous. Cet aspect anti-militariste du film est renforcé, voire même ridiculisé, par le thème musical, largement composé de tambours et autres marches militaires. Et encore une fois, Romero intègre un discours social et politique dans un de ses films, mettant ici en avant une Amérique ayant perdu confiance en son armée (le film est sorti peu de temps après la guerre du Vietnam), et mise à mal par le scandale Watergate et l'assassinat des Kennedys. »
Plus encore, « dans The Crazies, les militaires sont déshumanisés par le port de tenues qui empêchent le spectateur de faire une différence entre un individu et un autre. On ne peut lire aucune réaction sur leurs visages, on ne peut leur deviner aucun sentiment, on est devant une masse uniforme qui n'a pour fonction que d'obéir aux ordres des supérieurs »(dvd classik)
Les images-choc sont nombreuses, des soldats brûlants des êtres humains au lance flamme (qui rappelleront des souvenirs à tous ceux qui ont vu « le vieux fusil ») à celle d'un prêtre qui s'immole, image d'autant plus impressionante, à l'époque du film, qu'elle rappelle la fameuse scène des moines boudhistes qui s'immolent par le feu pendant la guerre du Viet-Nam.
Ceci sans oublier un foutage de gueule en règle vis-à-vis des militaires : une opération qui est tout sauf simple, mais pourtant relativement normale, tourne au gros bordel organisé, avec pas mal de morts inutiles, et beaucoup d'irresponsables (de mémoire, l'une des meilleurs répliques du film ressemble à peu près à ça : « L'armée, faut pas leur faire confiance. On le sait, on a été militaires. ») . Parfois à mettre en relation avec le questionnement sur les libertés individuelles évoqué plus haut : en plus de ne pas être forcément les plus fervents défenseurs des libertés individuelles, l'armée d'après Romero n'est pas non plus ce qui se fait de mieux organisé, n'ayant trop souvent comme réponse que la forcé brute : [spoilers inside] Ainsi, quand le Dr Watt trouve enfin un remède contre Trixie, les soldats l'empèchent de quitter le laboratoire, situé dans le lycée où sont « regroupés » les habitants, parce qu'ils ne le reconnaissent pas et le prennent pour un de ces fous qu'ils sont censés garder... Ainsi, également, de l'une des scènes de fin, lorsque les militaires, tenant enfin une personne naturellement immunisée contre le virus, l'envoient, sans faire le contrôle préalable prévu pour découvrir d'éventuels cas d'immunité naturelle, avec les habitants fous, sans savoir à qui ils ont affaire... [spoilers inside]
Le film est aussi intéressant dans ce décalage permanent entre l'aspect quasi-documentaire (parti-pris délibéré, ou une simple conséquence de son manque de moyens ? Par exemple, la maison en feu au début du film fut un heureux hasard, quand des pompiers, alors en plein entraînement, acceptèrent que l'équipe de tournage filme la scène) qui permet d'accentuer le réalisme de son film, et d'un autre coté, « Un film où le réalisateur laisse éclater son sens de l'absurde (un soldat vole une canne à pêche, une contaminée passe le balais au milieu d'un champ couvert de cadavres) et de l'ironie en pointant des détails incongrus (des petits soldats en plastique renversés par les bottes des militaires), en jouant sur les ruptures de tons ou encore sur une musique qui désamorce le sérieux des situations. Ce sens de l'absurde qui se marie avec un versant réaliste compense la tendance de Romero à trop charger son pamphlet. » (DVD Classik)
La conclusion, on peut la laisser à Horreur.com et evildead.com: « The Crazies est un film d'une force incroyable, pessimiste et grinçant, sans aucune once d'humour, peuplé d'images étranges et surréalistes sur lesquelles Romero ne s'attarde pas, comme pour mieux renforcer le réalisme qui les entoure et ne pas dévaloriser ses propos. Une oeuvre intensément personnelle, qui confirme l'intérêt de Romero pour autre chose que la couleur rouge. » « Le titre original, THE CRAZIES (les déments) prend une signification inattendue : les plus fous, les plus irresponsables, ne sont pas forcément ceux que l'on croit. »
On peut enfin signaler l'ittinéraire mouvementé de The crazies dans la phase de distribution en France, suite logique de son manque de succés en amérique.
« Sorti sur les écrans américains en 1973, il n'est distribué en France, dans un montage tronqué, qu'à partir de 1979, sous le titre opportuniste LA NUIT DES FOUS VIVANTS. Il réapparaît au cinéma sous un titre non moins absurde (COSMOS 859), et, enfin, sort en vidéo. Dans ce format, il est d'abord proposé, toujours incomplet, sous le titre EXPERIMENT 2000 (103 minutes indiquées sur la jaquette ; 89 au compteur !), avant de connaître une multitude de titrages non moins folkloriques (REACTION, LAST EXPERIMENT, EXPERIMENT). « 
Last edited by toorop (2009-02-17 03:40:41)
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mmmmh ca me dit bien de voir ça, merci toorop


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Réalisé par:Marc Fratto
Genre:Horreur
Pays:USA
Durée:118 min.
Sortie France:Direct to Vidéo
Sortie du DVD français:04 Mai 2009
Scénario:Marc Fratto
Diable, voilà longtemps qu'un film de zombies ne nous avait pas offert un pitch aussi excitant! Je ne parle ici que du pitch de départ et pas du résultat final car il faut bien reconnaître que ces dernières années ont été d'une grande qualité pour les productions estampillées Zombies. Mais jugez plutôt: "Depuis peu, les morts reviennent à la vie, en pleine possession de leurs capacités. La seule différence avec les vivants reste leur corps qui se putréfie. Angela, une demoiselle tuée par son petit ami, se met à fréquenter une association de zombies qui cherchent à s'intégrer à nouveau dans la société. Mais de leur coté, les vivants commencent à traquer les zombies...dont certains sont bien décidés à ne pas se laisser faire!". Avouez tout de même que ça a de la gueule comme entrée en matière! Il n'y avait plus qu'à espérer une réalisation à la hauteur et des acteurs impeccables...
Disons-le tout de suite, les comédiens sont irréprochables. Rien à redire de ce coté si ce n'est qu'ils font très bien leur boulot et campent des personnages aux caractères forts. Que ce soit de la très jolie héroïne à la femme commandant complètement barge, en passant par ce con de Louis ou encore par l'ex-petit ami d'Angela, tous sont parfaits et s'en tirent avec tous les honneurs. Bravo à eux. Les effets gores ainsi que les maquillages sont de qualité, ce qui est toujours non-négligeable dans un film de mort-vivants, et la barbaque ne manque pas, surtout dans une scène finale qui ravira les amateurs de boucherie sanglante. Autre point positif, le scénario est intelligent et nous emmènera à la rencontre de personnages aussi divers qu'intéressants. Au début nous feront connaissance avec des zombies modérés qui cherchent à s'intégrer mais certains d'entre eux, sous la pression des vivants qui les traquent, vont commencer à devenir partisant de "plus d'actions pour se défendre". Finalement, Angela atterrira dans le groupe le plus extrême, celui des terroristes, qui préconise la peur et la violence pour arriver à leurs fins. Du coté des humains, nous ne suivrons malheureusement qu'un groupe de néo-nazis tout droit sortis de American History X et c'est un peu dommage, on aurait bien aimé pouvoir voir plus de personnes non-réticentes aux zombies. Dommage également que le scénario n'exploite pas à fond sa fabuleuse idée de départ (l'intégration des zombies) et tourne finalement au charcutage pur et simple mais le coté sociologique est déjà assez présent avec sa belle métaphore sur le racisme et l'intolérance pour que l'on ne chipote pas.
Non, le vrai défaut du film est sa réalisation plus qu'hasardeuse. Alors que Marc Fratto a réussi à nous pondre un script très intéressant, il a parfois du mal à nous y intéresser à cause d'une caméra mal maitrisée, de temps en temps à la limite de l'amateurisme. Si certains plans sont très réussis, d'autre en revanche font assez peur mais pas pour les bonnes raisons. L'éclairage est parfois limite également. Le manque de budget se fait souvent ressentir et les scènes d'envergure manquent un peu à l'appel mais plusieurs de celles présentes valent assez le détour. Par exemple, La séquence de quinze minutes dans les bois avec l'attaque surprise des néonazis sur les zombies est d'anthologie. Tout comme le carnage final dans la maison. Les membres sont coupés joyeusement, les tripes débordent à tout va et les zombies s'empiffrent: jouissif. Notons tout de même quelques touches d'humour noir par-ci par-là, comme le gros qui se cache derrière un arbre tout fin ou le zombie qui ramasse ses boyaux, et quelques longueurs dans la deuxième partie du métrage qui viennent un peu gâcher la fête.
Bref, dans l'ensemble, Zombie anonymous constitue une semi-réussite...d'où également, une semi-déception. Le point de départ était tellement bien trouvé que l'on s'est cru à espérer un chef-d'oeuvre du niveau de Shaun of the dead (LA référence actuelle en matière de parodie zombiesque) mais le niveau à atteindre était manifestement trop élevé et la déception fait mal. Néanmoins, il serait stupide pour les amateurs de zombies de passer à coté de ce film sympathique et que l'on sent dirigé par une indéniable envie de bien faire.

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En tout cas, ça donne envie
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A fond

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