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L'auteur tchèque Karel Capek créa le mot "robot" à partir du terme tchèque désignant l'"ouvrier" dans sa pièce "R.U.R. Les robots universels de Rossum". Rossum désignant le cerveau en tchèque.
Ses robots étaient des créatures de chair et de sang que Philip K.Dick aurait appelé de nos jours des androïdes, forme très évoluée du robot originel. Dans les films de science-fiction, le terme "robot" désigne généralement des machines à silhouette humaine.
Il est intéressant de noter que Robot en tchèque signifie travail forcé ou tâche pénible. Si on remonte l'étymologie, robot vient du mot Tripalium qui était un instrument de torture romain utilisé pour punir les esclaves rebelles. L'elliptique est donc achevée : Robot-travail-esclave-robot.
Robots, Cyborgs et Androïdes dans le cinéma SF
L'image véhiculée dans les films de science-fiction est souvent celle d'une forme plus ou moins humanoïde. Le robot occupe une place prépondérante dans bon nombre de films de science-fiction. Images idéalisées de l'homme ou robots destinés à des tâches inférieures, relégués au simple rang de robot ménager, ils sont devenus incontournables dans tous les médias, de la publicité au cinéma.
Après être apparus dans la littérature tout court sous la forme d'automates, puis dans la science-fiction sous le nom de robot, ils sont avant tout l'oeuvre de l'homme, ce créateur démiurge. Le cinéma SF a été un formidable vecteur de cette imagerie créatrice, décuplée depuis quelques années par les formidables progrès des effets spéciaux, il n'y a maintenant plus aucune limite à la création d'entités surhumaines dénommées robots, cyborgs ou androïdes.
Né de l'imagination du dramaturge tchèque Karel Capek (1890-1938) dans sa pièce de théatre les Robots Universels de Rossum, le terme robot est intimement lié au monde du travail. Dans ce pamphlet, l'auteur dénonçait l'omnipotence de la technique dans une société industrielle tayloriste basée sur la production exponentielle. Dans sa pièce, il parlait d'êtres nouveaux, nés de l'imagination et des connaissances scientifiques humaines, mais entièrement biologique et non pas mécanique. Les robots créés pour remplacer les ouvriers "usés" dans les usines finissaient par se rebeller du terrible asservissement et prenaient le pouvoir sur Terre pour se substituer à l'homme. Nous étions en 1921, cinq ans plus tard, le génial Fritz Lang créa à son tour le robot dans le mythique "Metropolis" avec le robot à l'image de Maria, issue du mélange de l'électricité et de la mèdecine et destinée à soulever le prolétariat ouvrier réduit à l'esclavage du travail à la chaîne.
La créature artificielle est donc née : elle suivra les pas du cinéma tout au long du siècle de Metropolis à La Guerre des étoiles, jusqu'à Bicentennial Man, le robot vieux de 200 ans voulant devenir un humain à part entière. Ces dernières années ont vu fleurir des robots hyper-technologiques dont les noms sont quasiment passés dans le langage courant comme "Terminator" ou "Robocop"
Bien souvent ces robots apparaissent dans un futur proche : en 2019 pour les androïdes de Blade Runner, en 2036 pour Androïd de Aaron Lipstadt, en 2029 pour l'indestructible Terminator, "cyborg" issu de l'holocauste nucléaire que Terminator 2 prévoyait avant la fin de 1999! L'arrivée de l'homme technologique est imminente dans tous les postulats SF, cette proximité relative puisque ces scénarios sont souvent des raccourcis temporels (il est peu probable qu'une mégalopole ressemble à celle de Blade Runner en 2019), sont l'occasion de soulever d'ores et déjà les problèmes relationnels entre l'homme et la technologie en amplifiant les problèmes émergeant du présent
Que les robots soient des faire-valoir comiques comme dans Star Wars, relégués au rang de domestiques loyaux et peureux comme les droïdes R2-D2 ou C3-PO où voulant prendre le pouvoir par la force à la façon de Robocop, les robots nous renvoient le plus souvent l'image de l'homme. Une image qui devient de plus en plus techniquement envisageable : Philip K.Dick nous pose clairement la question dans Blade Runner, l'homme ne serait-il pas un androïde dans sa forme la plus évoluée ?
Les lois de la robotique
Le romancier Isaac Asimov a bâti une partie de son oeuvre sur les robots. L'idée maîtresse de ses nombreux romans tranche avec ce qui se concevait habituellement en matière de robot : ceux-ci ne nuisent pas systématiquement à leur créateur. Il publie dans le pulp Super Science Stories, dès 1940, une nouvelle intitulée Robbie qui sera à l'origine d'un cycle de récits où l'homme n'a plus à craindre les robots, devenus de vrais serviteurs.
Il ira même jusqu'à dicter les trois lois de la robotique, qui servent encore de base à la majorité des robots traitant du sujet. Voici ces trois lois :
- première loi : un robot ne peut nuire à un être humain ni laisser sans assistance un être humain en danger.
- deuxième loi : un robot doit obéir aux ordres qui lui sont donnés par les êtres humains, sauf quand ces ordres sont incompatibles avec la première loi.
- troisième loi : un robot doit protéger sa propre existence tant que cette protection n'est pas incompatible avec la première ou la deuxième loi.

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Notez bien que l'on ne parle pas de cyborg mais bien de robots. pour parler des cyborgs c'est la: http://papytromblon.free.fr/upload/viewtopic.php?id=66
Le terme « cyborg » a été popularisé par Manfred E. Clynes et Nathan S. Kline en 1960 qui se référaient au concept d'un humain « amélioré » qui pourrait survivre dans des environnements extra-terrestres. Ce concept est le résultat d'une réflexion sur la nécessité d'une relation intime entre l'humain et la machine, à l'heure des débuts de l'exploration spatiale

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