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Je suis assez fps dans la vie de tout les jours mais j'ai pas de chance:
en general je les trouve a chier (half life 2, doom 3, quake 4)
alors je me suis penché sur bioshock et la, ouah la claque 
je vous poste juste ce petit test de jeux actus pour vous faire une idée
La fée électricité s'est un peu trop penchée sur le berceau d'Andrew Ryan. Ingénieur de génie, visionnaire pragmatique, le bonhomme souffre toutefois de légers troubles comportementaux, et ses plombs mentaux fondent chaque jour un peu plus. Refusant les nouvelles règles géopolitiques mondiales, récusant les doctrines économiques et sociales, qu'elles naissent à l'Ouest comme à l'Est, Andrew Ryan décide, avant même le déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale, de bâtir une ville à la démesure de sa puissance financière. Une cité idéale fonctionnant en totale autarcie, où pourra vivre et s'épanouir l'élite mondiale, sans crainte de voir les suppôts de Lénine, de Hitler ou des vautours de Washington accaparer le fruit de son labeur. Sportifs et artistes, chercheurs et industriels, Rapture ouvre ses portes à tous les ambitieux en 1946. Ceux-là pourront oeuvrer hors de toute contrainte, hormis celle de réussir. L'Histoire ne manque pas de projets de ce genre. Bien des cités idéales ont jailli de terre avant, souvent, d'y retourner. C'est sur ce dernier point que Ryan se montre le plus mégalomane : conscient que sa société parfaite ne pourra fleurir entourée de nations ivres de jalousie, il décide de la bâtir loin des regards. Et quel espace plus vierge de présence humaine que les plaines abyssales ? Quelle compagnie moins indiscrète que celle des bancs de poissons et de quelques paisibles mammifères marins ? Ne pouvant élever ses tours fabuleuses ni faire étalage de ses technologies révolutionnaires à la surface, Rapture jette l'ancre au fond de l'océan. Un havre de silence où, évidemment, personne n'entendra hurler les récalcitrants.
Il rêvait d'un autre monde.
Si la nouvelle oeuvre de Ken Levine n'est pas avare de personnages charismatiques, (anti)-héros tous sévèrement torturés qui naviguent, sans réel but, dans une tragédie qu'ils ont contribué à écrire, la figure centrale de ce FPS subtil, c'est cette inconcevable ville engloutie. Paradis résolument perdu, Rapture s'inscrit comme l'ultime délire d'un amoureux de l'Art Déco, une offrande somptueuse à la gloire simultanée de l'homme et de la technique. Machineries improbables, pistons monumentaux et armoires électriques finement ciselées, théâtres fabuleux et cabarets tout droit sortis du Berlin grotesque de l'Avant-Guerre, la cité déploie ses ors et ses ombres tout au long de la petite dizaine de vastes environnements qui s'offrent au joueur. L'action se déroulant une quinzaine d'années après la consécration du rêve de Ryan, l'art de Rapture a évolué et la ville voit ses colonnes s'orner d'affiches et de réclames au graphisme résolument fifties. Le gigantesque travail de recherche fourni par les équipes de 2K n'est jamais pris en défaut. Poussant le sens du détail jusqu'à la folie, graphistes et designers sont parvenus à créer un univers d'une cohérence irréprochable. Peu à peu dévoilée aux joueurs minutieux par le biais de messages enregistrés sur des magnétophones, de menus éléments dispersés dans l'environnement ou par les informations communiquées par certains PNJ, l'histoire de Rapture se révèle aussi insensée que la ville elle-même. Tant et si bien que, et ce alors que presque toutes les questions soulevées par vos découvertes trouvent des réponses à l'issue de la petite vingtaine d'heures nécessaires pour boucler l'aventure, l'on souhaiterait explorer encore davantage ce rêve délirant. En apprendre encore plus sur les destins tordus de ces habitants venus chercher un havre de labeur mais également de volupté ; visiter d'autres quartiers de cette métropole folle, dont on ne devine l'étendue qu'en jetant des regards éperdus au travers des nombreuses baies vitrées ; connaître plus d'aventures ; goûter à plus de sang.
Toujours plus !
BioShock souffre finalement de sa construction même, la richesse de l'univers appelant davantage à la création d'un jeu de rôle façon Oblivion. Ambitieux mais peut-être pas suffisamment, 2K nous délivre une expérience certes solide et immersive, mais également frustrante. Les niveaux sont assez vastes mais le déroulement de l'aventure se révèle parfaitement linéaire, avec même quelques légers passages à vide, et les missions secondaires sont aussi rares que les jours où Alex parvient à rester sobre. Néanmoins, ces choix ont peut-être du bon, et évitent au titre de se disperser à la manière d'un S.T.A.L.K.E.R. BioShock n'est certes que un FPS mais un FPS moderne et de haute volée, qui ne se limite pas à un carnage sans finesse dans des corridors martiens. Dans la peau du rescapé du crash d'un avion, dont la carlingue a eu l'excellente idée de s'abîmer à deux pas de la tour d'accès à Rapture, vous débutez une plongée cauchemardesque dans une ville malade. Si le décor est sublime, le rêve de Ryan prend l'eau de toutes parts. Les néons sont fatigués, le sol est recouvert de curieuses taches, et, à peine sorti du bathyscaphe qui sert d'ascenseur vers la cité, vous assistez à une scène, assez brutale, entre un être humain et une créature qui le fut certainement à une autre époque.
Vous apprenez rapidement que les chercheurs de Rapture ont ouvert trop largement la boîte de Pandore, et joué avec la génétique d'une manière que l'éthique de la surface aurait réprouvée. Forcément, quand une ancienne assistante des camps nazis, véritable génie du génome, met la main sur une limace de mer dotée d'une capacité de régénération cellulaire tout à fait remarquable, rien de bon ne peut en sortir. Dans un premier temps, la visqueuse bestiole permit pourtant aux habitants de Rapture de satisfaire à un vieux fantasme : l'amélioration continue de l'espèce. La substance qu'elle sécrète, l'Adam, fit en effet l'objet de recherche par un concurrent direct de Ryan. Les équipes de Frank Fontaine, aventurier tout aussi mégalomane que le maître de la ville et prêt à tout pour prendre le contrôle de Rapture, parvinrent à industrialiser le processus et à produire une large gamme d'améliorations génétiques. Baptisées plasmides, ces modifications furent mises à la portée du commun des aspirants immortels. Mais l'Adam est une drogue du genre sale, qui induit une vilaine dépendance et entraîne des mutations irréversibles. Devenue totalement accro, la population de Rapture se divisa. Les partisans de Fontaine et ceux de Ryan s'entretuèrent, et les deux camps massacrèrent ceux qui n'avaient pas choisi le leur. Seul au milieu des créatures dégénérées survivantes, les chrosômes, vous n'avez pas grand chance de vous en sortir, sauf à faire vous-même usage de l'Adam et à améliorer votre petite carcasse fragile.
Mille et une manières de tuer son prochain
En bon FPS, BioShock se joue évidemment avec des grosses armes explosives qui font mal. Flingue, fusil à pompe, lance-grenades, clé à molette, arbalète et on en passe, chaque outil peut être amélioré et équipé de munitions différentes. Mais à mesure que vous récupérez de l'Adam et pouvez vous payer des plasmides, vous accédez à une gamme de pouvoirs offensifs tout aussi efficaces. Télékinésie, qui vous permet notamment d'arrêter une grenade en vol et de la renvoyer vers son expéditeur (ou ailleurs), arc électrique, grâce auquel vous paralysez momentanément un adversaire, éclats cryogéniques, des échardes de glace qui vous jaillissent de la main et gèlent vos ennemis, vous avez l'embarras du choix. A cette gamme de jouets offensifs s'ajoutent des améliorations de combat, de déplacement, de santé, vous permettant, en vrac, de vous déplacer plus silencieusement, de découvrir davantage d'objets lorsque vous fouillez l'environnement ou de cracker plus rapidement les systèmes de sécurité. En citadelle potentiellement assiégée, Rapture est en effet truffée de caméras et de tourelles de surveillance, que vous pourrez éviter, détruire, ou pirater afin qu'elles servent vos intérêts. Plus que ces quelques éléments ponctuels, c'est tout l'environnement que vous pouvez, et devez, utiliser à votre avantage. Un adversaire a les pieds dans l'eau ? L'arc électrique lui règlera son compte du premier coup. Vos ennemis arrivent en masse mais vous avez repéré une flaque d'essence au sol ? Mettez le feu à la scène pour calmer les ardeurs de chacun. Malgré les mille et unes possibilités offertes par les nombreuses modifications génétiques disponibles, le gameplay demeure d'une limpidité exemplaire. Ces éléments de rôle donnent une nouvelle dimension au massacre en vue subjective, mais sans jamais perturber le joueur. Tout est fluide, tout est évident, l'aventure se vit sans aucun accro : une fois le clavier en main, on avance, sans jamais douter, sans jamais bloquer. BioShock n'est toutefois pas un FPS-pour-les-nuls, expression qui pourrait être apposée sur la jaquette de bien des titres parus récemment. Facile d'accès mais pas facile tout court, il offre même quelques bonnes grosses frayeurs et une sacrée série de combats interdits aux cardiaques.
Alice au pays des horreurs
Rapture est hantée par des fillettes, les Petites Soeurs (Little Sisters en VO), qui prélèvent l'Adam sur les cadavres à l'aide d'une seringue démesurée. Les limaces de mer ayant disparu des environs de la ville, ces lointaines cousines de la Alice d'American McGee, sont les dernières sources d'approvisionnement possibles pour tous les dopés du coin. Mais gare à ceux qui s'en prennent à elles, car chacune de ces demoiselles décharnées est accompagnée d'un Bid Daddy (rebaptisé en Protecteur pour la version française), armoire à glace aussi puissante que véloce, engoncée dans une étrange combinaison puante de scaphandrier. Ces Petites Soeurs, vous devrez évidemment toutes les tuer “ou les sauver“ pour récupérer l'indispensable Adam, ce qui implique que vous affrontiez leur colossaux et très résistants partenaires dans des joutes homériques. Faute de disposer de l'équipement nécessaire, ces combats très déséquilibrés vous contraindront à exploiter au mieux votre environnement, brûlant et explosant tout ce qui vous passe sous la main pour ralentir, à défaut d'arrêter, les monstres métalliques. Tous les pouvoirs débloqués et toutes les tourelles piratées alentours ne seront pas de trop pour vous aider à triompher. Moins puissants que ces bêtes de foire, les chrosômes comptent davantage sur leur supériorité numérique et sur l'effet de surprise. Toujours annoncés par des monologues chuchotés ou hurlés, des crissements ou des grattements, ces êtres méconnaissables ne viennent pourtant jamais de là où on les attend. Bondissant, rampant, capables pour certains de se déplacer sur les plafonds, ils vous tombent toujours dessus au moment où vous rechargez ou regardez ailleurs. Cette propension à vous attaquer en traître augmente considérablement la tension de la partie, et ce alors que l'ambiance qui règne à Rapture est naturellement angoissante.
BioShocked
Impossible de ne pas penser, en traversant des corridors dévastés, en croisant des cadavres mutilés ou en contemplant des documents tachés de sang, à des titres comme Condemned ou Silent Hill. L'atmosphère poisseuse qui règne dans les ruelles à l'éclairage vacillant constitue finalement la meilleure arme de vos ennemis et la plus grande qualité de BioShock. Cette ambiance tout à fait particulière, autrement plus effrayante que celle qui règne dans certains titres se proclamant horrifiques, est servie par un merveilleux travail sur le son. Alternant des thèmes jazzy enjoués, crachés par des hauts parleurs de mauvaise qualité, avec des envolées symphoniques du plus bel effet, les différentes compositions, souvent recouvertes par des bruitages plus vrais que nature, et des messages publicitaires très réussis, entretiennent le stress du joueur. Mais nulle bande-son ne saurait être parfaite sans un doublage de qualité, et bien des titres réussis ont été gâchés par des comédiens français lamentables. Là, vous vous dites : "c'est foutu, je vais devoir l'acheter en version américaine !" et vous avez tort ! Casting impeccable, direction d'acteurs sans faille, la VF est absolument exemplaire. Quelques voix sont un poil moins dans le ton, mais BioShock est définitivement ce que l'on a entendu de mieux depuis. depuis bien trop longtemps. Tous ces éléments contribuent à faire de cette expédition à la fois brutale et poétique, sinistre et passionnante, une expérience unique, à vivre absolument si vous en avez les moyens. A test exclusif, conditions particulières, c'est chez Take 2 que nous avons pu jouer à BioShock, sur une machine qui n'est pas prête de rejoindre la poubelle. Core2 Duo 2,2 GHz, GeForce 8800 GTS, 2 Go de Ram, le matériel mis à disposition était de qualité. Evidemment, avec tout ça, toutes les options pouvaient être poussées à fond, les chargements les plus importants (chargement initial et changement de zone) ne dépassaient pas les 25 secondes et l'action ne subissait aucun ralentissement. Les joueurs petitement équipés, eux, ne seront peut-être pas si bien lotis. Mais l'optimisation semble être le fort de 2K Games. Il suffit d'entendre les confrères vanter les qualités de la version Xbox 360 pour s'en convaincre. Et finalement, à part ces éventuelles contraintes de hardware, on voit mal ce qui pourrait vous arrêter de goûter à ce nectar ludique. Le mauvais goût, peut-être ?
Verdict
Solo 19 / 20
Un texte bien long qui en dit finalement bien peu sur ce BioShock anthologique, qu'il faut, évidemment, jouer plutôt que décrire. FPS définitivement à part, servi par une réalisation quasi-parfaite et une bande-son sublime, la dernière oeuvre des anciens d'Irrational Games est une splendeur, une merveille d'immersion, qui développe un univers aussi original que cohérent. Prise en main évidente, level-design impeccable, ambiance de folie, Bioshock est un titre quasi-irréprochable, une aventure novatrice mais pas déstabilisante pour autant. Le nouveau mètre étalon du genre, et un grand, très grand jeu vidéo.



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Il reclame un config' de pute vierge?


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Il reclame un config' de pute vierge?
Il a l'air de tourner sur un 486 mec?
je suppose qu'avec deux 8800 en sli tu trourne a peine a 10 fps

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Config recommandée :
Core 2 duo, 2 Go de RAM, carte graphique Direct X 9.0C avec 512 Mo de RAM
c'est la recommandée pas la minimale 

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Le jeu est optimisé a mort , pas besoin d'une config de monstre à partir du moment ou ta carte graphique gère les pixel shaders 3.0.

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Exceptionnel !!! Je n'avais pas ressenti cela depuis Half-Life premier du nom. Le scénar est complétement immersif, les décors travaillés, le rythme extra... Un seul truc : lors de la présentation du sytème des "plasmides", j'avais un peu peur de leur utilisation venant casser le gameplay ou pire : nous laissant sur notre faim, et bien n'ayant crainte : c'est tout l'inverse. Ce système donne même envie de revenir en arrière pour essayer d'autres combinaisons ! Faites moi confiance : foncez !
Moi c'est KROM
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Je teste ca et je vous en parle


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Un jeu magnifique avec une ambiance très particulière. On découvre enfin ce que vont être les jeux "nouvelle génération". Dommage qu'il soit aussi pourvu de bugs (plantages, problèmes de son) non corrigés très énervants. Un jeu indispensable mais mieux vaut surveiller la sortie d'un éventuel patch de correction sur le site officiel avant son acquisition.
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Attention, voici un post totalement pas objectif, rédigé dans l'euphorie de ce jeu extraordinaire qu'est bioshock....ou plutot qu'a l'air d'etre bioshock parce que pour l'instant je n'ai eu qu'une heure de jeu a me mettre sous la dent .
Verdict pour l'instant: sublime , c'est vraiment ça la next gen , avent crysys dont les videos prennent de plus en plus de coups de vieu. l'eau est ûne merveille tout comme les effets de lumieres en général, chapeau pour la scene ou un avion eclate le tube dans lequel vous vous trouvez, tres vite c'est l'inondation, l'eau coule partout, a flots, projetant des goutellettes....
le gameplay est simple comme tout, de ce coté c'est du far cry (c'est a dire pas novateur mais efficace)
l'ambiance a mi chemin entre dark city et certains niveaux de painkiller est parfaite

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Le background m'intéresse pas, j'y jouerai pas, donc.
Au moins DL la demo pour voir la tronche des effets, il y a de quoi faire pleurer sa carte graphique et envoyez un beau FUCK au 360

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J'ai aimé ce jeu (voir au dessus) mais il entre malheuresement dans une politique de jeu qui me repugne:
Bioshock, un jeu conçu pour la masse
En vous rendant à cette URL ( http://video.google.com/videoplay?docid … 1400518462 ) , vous visionnerez une conférence d'une heure et demie sur la conception de Bioshock filmée le 11 septembre 2007 lors de l'IGDA. Elle permet de se rendre compte de l'importance du marketing, du feedback de la presse et de celui des joueurs tout au long du développement. Le projet Bioshock a débuté avant la sortie de SWAT4 et de Tribes 3, mais ce n'est qu'en janvier 2005 que le développement a réellement débuté. Après avoir présenté le jeu à l'E3 2006 et l'avoir testé auprès de joueurs lambda, Irrational décida d'apporter de nombreux changements au gameplay :
Ainsi se termine l'époque où les développeurs prétendaient réaliser des jeux auxquels ils aimeraient jouer. Aujourd'hui, ils avouent ne pas être la cible de leurs propres jeux et, en conséquence, ils observent la réaction de la masse des consommateurs plutôt que de suivre leurs instincts. De quoi donner à réfléchir à ceux qui considèrent le jeu vidéo comme un art.
Moi c'est KROM
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