#1 2007-08-16 19:20:47

papy tromblon
Sous-cultivé à l'extrême
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Jacob's ladder, malsain et terrifiant donc.....

Tout d'abord, je tiens a remercier le pere fafane de m'avoir permis de decouvrir ce chef d'oeuvre. Il l'a trouvé en cherchant des influences de silent hill (dont nous sommes des ferus absolus)


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L'idéal devant ce genre de films, c'est de se laisser porter pour mieux se faire manipuler. Imaginez le cocktail: un scénario d'exception qui possède suffisamment de matière narrative pour alimenter les scénarios d'une dizaine de films actuels + une interprétation hors pair qui a su donner le meilleur d'elle-même + une mise en scène impeccable + une poignée de séquences chocs. L'addition nous donne L'échelle de Jacob, un film extraordinaire, miraculeux, encore trop méconnu, qui constitue pourtant une expérience ciné profondément marquante. Il est difficile de faire un synopsis précis et «explicite» de L'échelle de Jacob. Sommairement, c'est l'histoire de Jacob Singer, un employé des postes new-yorkaises, traumatisé par la guerre du Viêt-nam, qui se perd un soir dans un métro désert. Il rentre chez lui, sa femme et son chien l'attendent et a priori tout va pour le mieux. Dès le lendemain pourtant, il est méchamment assailli de visions terrifiantes d'hommes aux visages déformés et de souvenirs incessants de son premier mariage, de la mort de son fils et de la guerre, toujours présente, à jamais gravée en lui. D'où une douloureuse question: serait-il en train de devenir fou?

DE FIL EN AIGUILLE.

Autant le dire dès le départ: L'échelle de Jacob est un film qui préfigure tout un nouveau genre fantastique ayant compris que pour surprendre le spectateur, il fallait désormais le prendre au dépourvu avec des rebondissements à la pelle et si possible un épilogue inattendu qui remette tout ce qu'il vient de voir en question. En ce (sixième) sens, le film multiplie les coups de théâtre pour mieux nous tromper alors que la résolution est sous nos yeux, presque évidente. C'est comme un tour d'illusionniste, c'est tellement virtuose et malin qu'on ne se doute même pas qu'on est en train de se faire avoir. Malgré la réticence qu'on pouvait avoir face à Adrian Lyne (Flashdance) dont les précédents films nous avaient laissés plus ou moins sceptiques, le cinéaste était cependant entouré d'une équipe qui ne pouvait pas perdre. Primo, sur le plan de l'interprétation: Tim Robbins, dans son premier grand rôle dramatique, a su transmettre à son personnage toute sa puissance, sa justesse de jeu et son humanité. Deusio, avec le script de Bruce Joel Rubin, scénariste grandement porté sur le mysticisme, dont le script était le fruit d'un travail très abouti. En décidant de l'adapter, Adrian Lyne s'est dit qu'il pourrait en tirer une fiction substantielle. Il ne s'est pas trompé: il a signé le film fantastique le plus jubilatoire de ces quinze dernières années qui, par son twist, son originalité, son émotion, procure un plaisir infini. Regarder L'échelle de Jacob revient à monter un à un des échelons qui nous amènent progressivement vers une vérité terrifiante. Ça commence comme un film de guerre à la Apocalypse Now avec une scène qui débourre, puis ça passe soudainement au film d'horreur pour s'achever vers le mélo. Si, sur le papier, ce maelström de genres peut sembler lourd, il n'en est strictement rien à l'écran. A la base, L'échelle de Jacob est un mythe biblique qui symbolise la séparation de l'homme et du divin. Le titre résume parfaitement le parcours de Jacob, un homme désespéré qui grimpe une échelle (la «Gabalah») pourvue de quatre univers intermédiaires, constituant l'arbre de vie qui, de bas en haut, passe de l'action à la formation, de la création à l'émanation. On peut aussi faire économie de l'analyse et apprécier le film pour ses vertus purement distractives. Mais c'est une preuve supplémentaire de la faculté du film à faire peur intelligemment, en faisant appel à des artifices subtils et des notions communes (les références à Dante). Plus en profondeur, il autopsie les maux d'un être humain fâché avec lui-même: Jacob. Présent à tous les plans, Jacob (Tim Robbins) est un personnage sur lequel repose une ambiguïté constante. Concernant son identité, on cherche toutes les pistes: est-il fou, mort, parano, schizo? Les questions se bousculent mais tout est fait pour que, dans l'instant qui suive, une séquence ou une phrase démente cette impression fugace. Le plus mensonger sont les flash-back, en particulier celui où Jacob se revoit dans son ancienne famille. Cela nous amène à penser que les visions du Viêt-nam sont anciennes alors qu'en réalité, elles sont on ne peut plus d'actualité. Ce qui est certain, c'est que la guerre a enlevé au personnage toute envie de penser. Jadis, il était professeur de philosophie dans une université. Aujourd'hui, il est postier, sans doute parce qu'il a perdu toute notion humaniste pendant la guerre et qu'il s'est désormais noyé dans ses illusions perdues (la mort de son garçon, la séparation avec sa femme.) et ses angoisses secrètes comme celle de mourir.
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Dans le film, il se demande à deux reprises s'il est «mort» parce qu'on le considère comme «mort» (une femme lui fait les lignes de la main et annonce qu'il est «normalement mort»). De temps à autre, il aperçoit un être bizarre sans visage qui à l'arrière d'un train lui fait un signe, un peu comme si un passeur de l'Hadès lui demandait de le rejoindre. Flanqué d'un mal de dos (un traumatisme de la guerre qui l'oblige à aller chez le docteur), il revoit à un moment donné ces anciens compagnons de guerre (que l'on voit tous dans le prologue) qui lui confient «souffrir des mêmes troubles» (hallucinations subreptices, impression d'être suivi.). Soudainement, ces derniers décident de ne plus nouer de contacts avec lui. Que s'est-il passé le jour de cette bataille? Quel secret ont-ils tous en commun? Et, surtout, pourquoi ce détachement abrupt envers Jacob?



La description du monde du protagoniste est à la fois banale et terrifiante. Banale parce qu'on prend le métro, parce qu'on va au boulot, parce qu'on baise; et terrifiante, parce qu'on y voit des monstres secouant frénétiquement la tête, parce qu'on voit sa copine se faire sodomiser par un mutant glauque. C'est un monde où tout peut arriver comme la mort brusque d'un ancien ami qui vient juste de démarrer sa voiture et se voit aussitôt voler en éclats. En oscillant en permanence entre ces deux états (le quotidien et l'horreur), le film ne parvient jamais vraiment à se stabiliser et crée ainsi une atmosphère torve, mortifère et angoissante dans laquelle rien n'est réellement ce qu'il semble être. Tout (l'explosion, le retirement brutal des amis, les attitudes étranges, les poursuites en bagnole.) nous fait penser qu'il s'agit là d'une conspiration visant Jacob, comme s'il ne devait pas savoir la vérité sur un passé interlope, un secret dont il ne souvient peut-être pas lui-même...

WHAT A FEELING!

On peut reprocher beaucoup de choses à Adrian Lyne que d'aucuns considèrent sévèrement comme un tâcheron, mais on ne peut pas l'accuser d'avoir mené à mal ce projet aussi ambitieux que prodigieux. Certains diront même narquoisement que cela relève du miracle, rien que pour l'éblouissante luminosité de la photographie. Qu'on le veuille ou non, il faut savoir gré à ce cinéaste d'avoir traité cette terrifiante histoire sur un registre sobre qui lui fait redoubler d'efficacité. Tel quel, le film est brillant parce qu'il fait montre d'un sens du détail saisissant qui lui permet d'être vu à répétition en apportant à chaque fois un indice de plus. Par exemple, dans les premières scènes du métro, Jacob voit des affiches publicitaires qui sonnent comme des indices prophétiques: «Hell» et «Ecstasy» sur deux panneaux, «Hell» comme l'enfer dans lequel il a mis les deux pieds, et «Ecstasy» comme les expériences au moment de la guerre. Visuellement, c'est tout aussi remarquable: pour illustrer cette réalité fuyante et les hallucinations diverses, il y a un jeu sur les couleurs (le rouge omniprésent, le bleu), la lumière (les forces du mal dans l'obscurité; les anges en pleine lumière). La forme est en parfaite adéquation avec un fond qui entremêle réalité et onirisme, fantasmes et cauchemars.

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Tout le monde sait que l'être humain est complexe et pourvu d'ambiguïtés qui lui sont propres. Les apparences peuvent parfois être trompeuses et ne pas toujours révéler le fond des pensées. Cette ambivalence est illustrée ici par un jeu sur les reflets des miroirs ou alors des personnages filmés de dos, comme s'ils nous cachaient quelque chose. On peut aussi se demander si ce jeu sur la dualité ne symbolise pas simplement la paranoïa d'un personnage qui se croit poursuivi et observe le monde sous son angle le plus déprimant. A la fois envoûtante et lancinante, la musique de Maurice Jarre, quant à elle, se contente d'ajouter du trouble à l'ensemble et y parvient admirablement. Elle possède un impact remarquable sur le film, à tel point qu'elle lui confère une force supplémentaire, un peu comme la majestueuse composition de Air pour le Virgin Suicides de Sofia Coppola.

FEMME FATALE?

Jezebel, la femme de Jacob, est une clé indispensable à la bonne compréhension du film. Son prénom résonne en analogie avec Jacob dont les connotations bibliques sont indéniables. Tout sonne faux chez ce personnage qui n'est autre que l'incarnation du Mal. Désincarnée, le regard livide, n'éprouvant aucune compassion à l'égard de son mari et profitant de ses atouts charnels pour détourner son attention (la scène où elle se rhabille lorsque ce dernier repense à son fils), elle a pour mission de torpiller l'univers mental de Jacob qui ne se doute même pas qu'il est en face du diable lui-même. Outre la fameuse réplique du «tu as vendu ton âme au diable», plusieurs passages dans le film nous font aboutir à cette conclusion. Par exemple, dans la scène de la party fantasmagorique, Jezebel se fait violer par une espèce de mutant du genre très inquiétant. Pour les besoins de cette scène, Adrian Lyne a certainement très bien compris les règles de papa Polanski, à savoir qu'il n'y avait rien de plus angoissant que des gens laconiques qui vous observent fixement, sans bouger. Ici, tout est fait pour récréer l'enfer: le montage nerveux, l'ambiance lubrique (un couple sur le point de consommer sur le canapé), les bestioles qui volent ou qui montrent les crocs, les danseurs qui lèvent les bras et font du bruit avec leur pas, les personnes qui rient bruyamment, le «My Thang» de James Brown qui, par son rythme, son insistance crée une répétition oppressante. et Jezebel, toujours là, qui laisse apparaître sa culotte, son porte-jarretelle et ses pulsions SM (elle se fait griffer par la bestiole). Outre cela, les effets stroboscopiques mettent en avant le trouble de Jacob (il en perd ses lunettes).



Plus tard dans le film, on la retrouvera dans le sous-sol de l'hôpital autour du lit de Jacob, en compagnie de ceux qui représentent «le Mal». Cette femme fait tout pour lui fausser la route en usant de son charme (elle supplie Jacob de ne pas aller à un rendez-vous crucial) et éprouve un mépris pour la précédente famille de Jack: elle ne se souvient pas du prénom de ses enfants qu'elles accusent d'être «bibliques» (et Jezebel, c'est quoi connasse?) et comprend pourquoi il s'est tiré de chez sa femme («elle a l'air d'être une salope pure sucre»). Ouais, mais elle, au moins, elle ne se fait pas prendre dans des soirées par un monstre tout dégueu! A un moment donné dans le film, Jacob pleure parce qu'il revoit la photo de son petit garçon mort. Jezeckel, sans états d'âme, s'approche de lui et prend les photos pour les balancer plus tard dans un incinérateur («Tes sentiments brûleront en enfer»). Si on regarde avec précision le jeu des couleurs, lors d'une scène de lit, on observe que le personnage de Jacob est mis dans une lumière chaude alors que Jezebel reste étendue dans la pénombre. Elle sera également présente dans ce qui reste comme l'une des scènes anthologiques du film: la traumatisante séquence du bain de glace aux accents du Rosemary's baby de Polanski dans laquelle Jezebel semble sous-entendre: «je ne veux pas que tu meures pour mieux que tu souffres».

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LA VIE REVEE DES ANGES

Un peu comme dans la scène du début où il doit choisir entre deux rails de train, Jacob a le choix entre la vie et la mort. Certains éléments externes vont tout faire pour lui brouiller les pistes. La scène de la photo de son fils est un bon signe de son état mental: il se souvient (il chante la chanson préférée de son fils «Sonny Boy» avant d'aller au boulot) et pourra peut-être être sauvé. L'univers de Jacob serait en proie aux forces du mal si Louis, le personnage interprété par l'excellent Danny Aiello n'était pas présent. Et s'il est une aide pour Jacob, il l'est aussi pour le spectateur qui, à travers lui, trouve un peu de chaleur et d'humanité. Si ses apparitions et ses paroles font du bien, c'est parce qu'il incarne un être positif, un ange, un «sauveur» qui guide le personnage, l'aide, le conseille et peut même parfois venir le sauver (la scène de l'hôpital). Dans la vraie vie, la nôtre, il ressemble un peu au pote sur lequel on peut compter, celui qui serait capable de faire n'importe quoi pour vous. Néanmoins, si ce personnage est salvateur pour tout le monde, il est aussi trompeur parce qu'il empêche le spectateur de deviner le dénouement. Il nous ôte de l'idée que le monde de Jacob est uniquement constitué de monstres terrifiants. Lui n'en est pas un: il fait partie de ces gens plein de bonnes volontés qui vous aident à sortir d'une mauvaise passe. Et c'est en cela qu'il est troublant. Tout comme l'individu étrangement discret qui se cache sans arrêts, qui écoute ce que raconte Jacob à ses amis et qui parfois même le sauve (lors de l'explosion ou de la poursuite en voiture, notamment). En réalité, ce dernier possède un rôle majeur puisqu'il va révéler au protagoniste sa vraie nature. A un moment, Louis, l'ami chiropracteur vient le chercher et «assassine» un système médical irresponsable qui maltraite les gens («c'est une honte de traiter les gens comme ça») et qui ne prend pas en compte leur souffrance (la dame de l'accueil qui a les «cornes»). Un corps médical qui traite les gens comme des bêtes sur lesquelles on fait des essais (le passage au Viêt-nam). Autre thème abordé ici, celui de la manipulation, du corps notamment, déformé, qui n'a plus d'yeux (le mec qui fait une piqûre sur le front), en lambeaux, découpés, sanglants, dégoulinants (les monceaux de pieds et de main laissés à l'abandon sur le sol humide, insalubre, dans les tréfonds de l'hôpital). Cette séquence a probablement dû inspiré Darren Aronofsky pour la scène des électrochocs dans Requiem For A Dream et, quitte à rester dans le domaine des références, on peut aussi supputer que le Donnie Darko de Richard Kelly (dont il n'est pas si éloigné finalement.) lui a peut-être emprunté ses belles dernières paroles («Qui c'était?» «Darko. Donnie Darko»).

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Manipulation du corps, de l'esprit, de l'âme. Par extension, la question se pose directement à nous: Sommes-nous sujets à des expériences sordides? Sommes-nous sous influences néfastes? A plusieurs reprises dans le film, il y a des allusions à cette manipulation «morale», que ce soit dans l'ascenseur où Jacob appuie sur un bouton comme il pousserait un pion sur un échiquier ou encore cette toile d'araignée (pendant la guerre), symbole d'un monde qui tente d'étouffer la vérité. En fin de compte, ce que semble nous dire le film, c'est que le sens de notre vie quotidienne est à chercher aux sources de notre foi et en ce que nous croyons intimement, en ce qui nous anime. Dans la légende, l'échelle qui reliait la terre au ciel dans le songe de Jacob figure le lien entre notre vie et notre foi. Ici, dans cette quête de rédemption où un homme tente de chasser les démons qui le hantent et qui veulent «l'arracher à la vie», c'est un purgatoire. Incidemment, le film prend la forme d'une subtile allégorie sur la guerre qui en dénonce son absurdité. Tournée à la fin de l'ère Reagan, cette oeuvre peint avec acuité le tableau d'une génération d'américains conscients des horreurs de la guerre et dont les séquelles demeurent à jamais enfouies. La guerre a laissé des hommes meurtris, blessés qui s'ils veulent avoir la conscience tranquille doivent faire la paix avec eux-mêmes. On l'écrit peu souvent alors écrivons-le une bonne fois pour toute: L'échelle de Jacob est un putain de chef-d'oeuvre!


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#2 2007-08-23 20:46:08

human bomb
si a 23 ans on a pas de xbox, on a raté sa vie
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Re: Jacob's ladder, malsain et terrifiant donc.....

Un des grands classiques du cinéma. On le voit une fois, on cherche à comprendre, on le voit une deuxieme fois et la lumière se fait. Au passage, ce film est très complexe et en faisant quelques recherches sur le net, vous comprendrez l'ampleur du(des)thèmes traités. Film original et précurseur dont de nombreux se sont inspirés. On parle aujourd'hui de l'influence évidente sur la saga silent hill qui traite de la meme maniere de la façon dont homme se trouve confronté à ses propres démons qu'il affronte (gravit l'échelle) qui le mène à la paix intérieure. Important de dire aussi que le film à fait un flop lors de sa sortie.


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#3 2007-08-23 20:49:29

julius caesar
avé ceasar palace (psycho®)
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Re: Jacob's ladder, malsain et terrifiant donc.....

Quel film mais quel film sonbteux ! Un véritable chef d'oeuvre mené par un Tim Robbins renversant et très touchant. Un film complexe et assez dérangeant (certaines scènes pourront choquer les plus sensibles d'entre vous) qui nous démontre à quel point on peut aller. Pour l'époque, ce long métrage a une longue d'avance dans les films du même genre. On n'en ressort pas indèmne. Le scénario est superbe et tout est très bien fait. Le dénouement est assez interressant. Enfin c'est tout simplement un très bon film qu'il faut voir absolument, c'est pourquoi je le recommande vivement. Il est à voir et à revoir. Je vous souhaite donc à toutes et à tous un bon film !


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Well I'm the professor and all I can tell you is
While you're still sleepin' the saints are still weepin' cause
Things you call dead haven't yet had the chance to be born.

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#4 2007-08-23 20:50:17

human bomb
si a 23 ans on a pas de xbox, on a raté sa vie
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Re: Jacob's ladder, malsain et terrifiant donc.....

julius caesar wrote:

Quel film mais quel film sonbteux !

sompteux s'il te plait big_smile


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#5 2007-08-23 20:51:22

julius caesar
avé ceasar palace (psycho®)
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Re: Jacob's ladder, malsain et terrifiant donc.....

human bomb wrote:
julius caesar wrote:

Quel film mais quel film sonbteux !

sompteux s'il te plait big_smile

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#6 2007-09-05 13:21:18

Mary Christmas
female geek
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Re: Jacob's ladder, malsain et terrifiant donc.....

Triste, sombre, humide, sale, morbide, inquiétant, mystérieux. Voici quelques adjectifs qui peuvent décrire ce que l'on ressent dans l'atmosphère d'un film comme "Jacob's Ladder". L'histoire avance petit à petit jusqu'à la descente aux enfers du protagoniste. Ou bien est-ce la montée au paradis? "Jacob's Ladder" est une belle pièce de collection. La mise en scène est faite avec finesse et le crescendo n'a jamais été un aussi bon guide. Je remercie Konami, la Silent Team et le jeu "Silent Hill" pour m'avoir fait découvrir ce petit bijou. À trouver, à acheter et à cajoler durant une belle nuit d'été. Chapeau, monsieur Lyne!


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#7 2008-04-10 16:06:01

old bud
monteur zombie
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Re: Jacob's ladder, malsain et terrifiant donc.....

Idem, tonton fafane nous en avait parlé en meme temps avec papy, et j'ai pris mon pied comme rarement devant un film, et a le revoir, c'est définitivement un chef d'oeuvre maitrisé en tout point.

J'apprend dans vos lignes que ce fut un flop a sa sortie ?

Je dirais - traumatisme du vietnam encore trop présent
             - film trop précurseur pour l'époque

comme raisons principales.

Quoi qu'il en soit, je ne peux que le conseiller, en plus l'est pô cher en dividi


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#8 2008-04-10 19:42:26

tonton fafane
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Re: Jacob's ladder, malsain et terrifiant donc.....

au fait, le film est lui même une "réadaptation" du court métrage français de 1962 de robert enrico "la rivière du hibou" .

pas de panique pour gauler ce chef d'oeuvre il a été diffusé dans la série "la 4ème dimension" en france et dans the twilight zone aux states ^^

mattez le, en 25 minutes il y a tout le concentré de l'échelle de jacob et de nombreuses sources d'inspiration de silent hill

see ya !!

#9 2008-04-11 09:32:21

human bomb
si a 23 ans on a pas de xbox, on a raté sa vie
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Re: Jacob's ladder, malsain et terrifiant donc.....

Great! Les twilight zones sont justement réédités en ce moment !


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#10 2008-04-11 10:03:15

anus
laisse toi marcher sur les pied: porte des rangers
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Re: Jacob's ladder, malsain et terrifiant donc.....

tonton fafane wrote:

au fait, le film est lui même une "réadaptation" du court métrage français de 1962 de robert enrico "la rivière du hibou" .

J'l'ai vu dans un ciné club de Rouen; il y a pas deux mois de ça!
C'est tiré d'une nouvelle d'Ambrose Bierce "An Occurrence at Owl Creek Bridge" de 1891.
Il était projeté avec ses deux suites :  Chickamauga et L'Oiseau moqueur.

Tenez voici le commentaire qu'on avait à lire avant le film:

ce sont les thèmes développés qui relient les trois courts métrages. La mort, une certaine ironie du sort et un imaginaire à forte charge irrationnelle ou onirique s'imposent au milieu d'une nature toujours prégnante. Mais ce qui frappe avant tout, plus de quarante ans après leur production, c'est l'incroyable modernité de ces films sur le plan cinématographique. Le traitement (audio)visuel (caméra extrêmement mobile, traitement sonore...) et la quasi absence de dialogues participent à cette très remarquable particularité et au véritable pouvoir hypnotique qu'ils exercent durablement sur le spectateur.


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#11 2008-04-13 17:29:13

papy tromblon
Sous-cultivé à l'extrême
From: le havre
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Re: Jacob's ladder, malsain et terrifiant donc.....

Ouah le retour de bud, de fafane dans le meme topic, plus une piste de plus dans la recherche du vrai inspirateur de silent hill.
CE topic est bon big_smile


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#12 2008-04-16 14:23:49

lizard
mount c:/
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Re: Jacob's ladder, malsain et terrifiant donc.....

Ah C'est tonton fafane qui s'interesse à cette quête de vérité!


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#13 2008-04-16 15:00:33

tonton fafane
visiteur du trox

Re: Jacob's ladder, malsain et terrifiant donc.....

lizard wrote:

Ah C'est tonton fafane qui s'interesse à cette quête de vérité!

oui, j'étudie l'univers de silent hill depuis quelques années dans l'espoir d'en percer les plus profonds mystères...  lol

du hors sujet mais pour les fans, le lost memories entièrement en ligne (tout n'est pas exploitable mais ya 2-3 trucs à se mettre sous la dent ^^) ==>>  http://shm.silenthillfever.com/lm/

erf, j'avais zappé le art of silent hill  ==>>  http://shm.silenthillfever.com/ash/

Last edited by tonton fafane (2008-04-16 16:44:47)

#14 2008-04-18 21:45:19

anus
laisse toi marcher sur les pied: porte des rangers
From: le havre
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Re: Jacob's ladder, malsain et terrifiant donc.....

C'est sur ce site que j'ai tiré mon dvd de lm


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