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Manga désigne en japonais les bandes dessinées en général. En français, ce terme désigne les bandes dessinées japonaises. De façon impropre, on peut dénommer ainsi d'autres produits rappelant ces bandes dessinées (dessins animés, style graphique...).
Manga souvent traduit littéralement par « image dérisoire », est composé de ga (画), « dessin », « gravure », et man (漫), « involontaire », « divertissant », « sans but » mais aussi « au fil de l'idée », ainsi on pourrait aussi bien le traduire par « esquisse libre », « esquisse rapide » ou « image malhabile ».

Le terme devient courant à la fin du XVIIIe siècle avec la publication d'ouvrages tels que Mankaku zuihitsu (1771) de Kankei Suzuki ou Shiji no yukikai (1798) de Kyoden Santo et au début du XIXe siècle avec Manga hyakujo en 1814 de Minwa Aikawa. Également en 1814 Hokusai, le peintre de la célèbre vague, nomme les images de grimaces qu'il a commencé à dessiner hokusai manga, c'est ce dernier ouvrage qui fit connaitre le mot en occident.
Le dessinateur de manga est appelé mangaka. Il est soumis à des rythmes de parution très rapides, et ne bénéficie pas toujours d'une totale liberté sur son oeuvre, selon la réception auprès du public. Si le manga connaît un fort succès, l'auteur devra prolonger son histoire, même s'il voulait la terminer. A l'inverse, certaines oeuvres peu connues ne verront pas leur suite et fin publiées.
Les manga se lisent souvent dans le sens inverse des bandes dessinées occidentales : de droite à gauche ce qui correspond au sens de lecture japonais. Cela amène une certaine confusion puisque la lecture des mots se fait alors dans le sens inverse de celui des cases (ce qui n'est pas le cas au Japon). Si les jeunes s'y adaptent assez facilement, les lecteurs adultes éprouvent des difficultés. Introduits en France en 1978 avec la revue Le cri qui tue, les manga ne sont publiés dans ce sens en Occident que depuis 1995 environ. Toutefois, les éditeurs français ne se plient pas systématiquement à cette spécificité. Certains éditeurs choisissent alors

de simplement retourner les images, ce qui occasionne des incohérences douteuses (un droitier qui devient gaucher, un coup porté au cœur qui perd son sens avec une image inversée ou encore un salut nazi effectué du bras gauche dans L'Histoire des 3 Adolf). D'autres adaptent entièrement les ouvrages en retournant seulement certaines images, changeant la mise en page et en redessinant certains éléments graphiques, ce qui a pour mérite de faire correspondre la forme des phylactères avec l'horizontalité des systèmes d'écriture occidentaux (Casterman notamment, dans sa collection Écritures). Ceci génère toutefois un surcoût significatif et, dans un but d'économie et de respect de l'oeuvre originale, depuis quelques années, la plupart des éditeurs ont adopté le sens de lecture initial, même si cela les coupe d'un lectorat plus large. Ailleurs qu'en France, et notamment aux États-Unis, l'adaptation se plie généralement au sens de lecture européen.
A la différence de l'Europe et des États-Unis, le marché de la bande dessinée au Japon n'est pas un marché de niche mais bel est bien un phénomène de masse qui touche une part énorme de la population (on estime à 50 % le nombre de japonais qui lisent au moins un manga par semaine) et génère une importante activité économique. Il convient de savoir que les manga japonais sont moins chers qu'en Europe, leur prix avoisinant les 400 yens (2,85 € début 2006), alors qu'en France, par exemple, le prix d'un manga varie généralement autour de 6 euros selon les éditions.
Le manga, qui est publié dans les magazines de prépublication, est davantage considéré au Japon comme un objet de grande consommation que comme un objet de valeur. Cependant, des éditions reliées et brochées à l'image de celles paraissant en occident, sont destinées à être collectionnées et conservées.

L'énorme popularité des manga rivalise avec les grosses pointures de la bande dessinée européenne ; ainsi les 42 tomes de Dragon Ball se sont vendus à plus de 250 millions d'exemplaires dans le monde, un chiffre qui surpasse celui enregistré par les aventures de Tintin avec 24 albums édités à plus de 200 millions d'exemplaires.
A noter la présence des manhwa : bandes dessinées coréennes, très semblables aux manga, dont la parution et la diffusion se font également de plus en plus dynamiques.
Le manga, bien que très ancré dans la culture japonaise moderne, trouve ses origines dans la période Nara, avec l'apparition des premiers rouleaux peints japonais : les emakimono. Ceux-là associaient en effet des peintures à des textes calligraphiés qui assuraient, ensemble, le récit d'une histoire que l'on découvrait au fur et à mesure que se déroulait le rouleau. Le premier des emakimono, le inga kyō, était la copie d'une oeuvre chinoise et marquait une nette séparation entre le texte et la peinture. Pourtant, dès le milieu du XIIe siècle, apparaissent les premiers emakimono de style japonais, dont le Genji monogatari emaki est le plus ancien représentant conservé. Ces derniers faisaient souvent intervenir de courts textes explicatifs après de longues scènes peintes. Cette priorité accordée à l'image, qui peut assurer seule la narration, est aujourd'hui une des caractéristiques les plus importantes du manga. De même, lors de la période Edo, les estampes étaient d'abord destinées à l'illustration de livres, mais, très vite, le rapport de force s'inversa et l'on vit l'apparition de « livres à regarder » en opposition avec les « livres à lire », avant la disparition totale d'écrits complémentaires et la naissance de l'estampe « indépendante » en une seule illustration : l'ukiyo-e. C'est d'ailleurs Katsushika Hokusai (1760-1849), le fondateur de l'estampe de paysage, qui donna son nom au manga (littéralement « dessins grotesques »), nommant ainsi ses célèbres caricatures qu'il publia de 1814 à 1834 à Nagoya. Enfin, et notamment dans le manga de type shōjo, l'Art Nouveau occupe une place prépondérante parmi les influences des mangakas, tout en sachant que ce mouvement a été provoqué en partie par le japonisme en Europe, suite à la découverte des estampes par les occidentaux.

Le manga ne connut pourtant sa forme actuelle (celle de bande dessinée) qu'au début du XXe siècle, sous l'influence des revues commerciales étasuniennes. Diverses séries, comparables à celles d'outre-atlantique, virent donc le jour dans les journaux japonais. Le très antimilitariste Norakuro (Le chien noir) de Tagawa Suiho, et Bōken Dankichi (Les aventures de Dankichi) de Shimada Keizo, seront les séries les plus populaires au Japon jusqu'au milieu des années quarante pendant lesquelles toute la presse ainsi que toutes les activités culturelles et artistiques subissent la censure du gouvernement militaire, ce dernier n'hésitant pas à mobiliser ces milieux à des fins de propagande.

Sous l'occupation américaine, les mangaka d'après-guerre subissent l'énorme influence des comic-strips qui sont alors traduits et diffusés en grand nombre dans la presse quotidienne japonaise. L'un d'entre eux, influencé par Walt Disney, révolutionnera le genre et donnera naissance au manga moderne : il s'agit du célèbre Tezuka Osamu. C'est en effet Tezuka qui introduira le mouvement dans la bande dessinée japonaise par des effets graphiques comme des traits ou des onomatopées soulignant toutes les actions comportant un déplacement, mais aussi et surtout par l'alternance des plans et des cadrages comme il est en usage au cinéma, rompant ainsi avec une tradition théâtrale, les personnages étant jusque-là toujours représentés en pied, à égale distance et au centre de l'image. L'animation étant le véritable objectif de Tezuka, il réalisa la première série d'animation japonaise pour la télévision en janvier 1963, d'après l'une de ses oeuvres : Tetsuwan Atomu, plus connue en France sous le nom d'Astro, le petit robot. Finalement, le passage du papier au petit écran devint courant et l'aspect commercial du manga prit de l'ampleur, puisqu'il va maintenant jusqu'à loucher avec les jouets et jeux vidéos, ces derniers pouvant même être à l'origine d'un manga. Mais revenons au manga sur papier dans lequel Tezuka ne se contenta pas de bouleverser le mode d'expression puisque sa curiosité et son imagination fertile le poussèrent à en explorer les différents genres alors principalement infantiles, ainsi qu'à en inventer de nouveaux, participant de cette façon à l'émergence de manga pour adultes dans les années soixante avec lesquels il put aborder des sujets plus « sérieux » et des scénarios plus complexes, sans toutefois perdre de son humour ni trahir son profond humanisme, son antimilitarisme et sa crainte vis-à-vis de la domination de la société par la science.

Ainsi, les manga « grandissant » en même temps que ses lecteurs et se diversifiant selon les goûts d'un public de plus en plus important, l'édition du manga représente aujourd'hui plus d'un tiers par ses tirages et plus d'un quart par ses revenus de l'ensemble de l'édition japonaise. C'est pourquoi le manga est devenu un véritable phénomène de société puisqu'il touche toutes les classes sociales ainsi que toutes les générations grâce à son prix bon marché et à la diversification de ses sujets. En effet, le manga, en tant que miroir mais aussi modèle social, traite de tous les thèmes imaginables : la vie à l'école ou au lycée, celle du salarié, le sport, l'amour, la guerre, l'épouvante, jusqu'à des séries plus didactiques comme la littérature classique japonaise ou chinoise, l'économie et la finance, l'histoire du Japon, la cuisine et même le code de la route, dévoilant ainsi ses vertus pédagogiques.

En 1985, Tezuka Osamu reçoit le prix culturel de Tōkyō, et en 1990, l'année qui a suivi sa mort, le Musée d'art moderne de Tōkyō lui consacre une exposition. Cet événement marque l'introduction du manga dans l'histoire culturelle japonaise.
En France, le manga bâtit sa réputation sulfureuse au début des années 1990, par la diffusion de dessins animés japonais à un public auquel ils n'étaient pas destinés. A cette époque le manga était mal connu, alors que les publications japonaise en étaient à la segmentation. Mais le réel essor du manga en France débute avec Akira en 1994 édité par Glénat, qui contrairement au manga Dragon Ball n'avait pas eu le support télévisuel pour le porter.

Début 2006, la France est, avec 10 millions d'exemplaires annuels, le plus gros « consommateur » de manga au monde après le Japon. Les manga représentent 45 % du chiffre d'affaires de la bande dessinée et constituent la plus forte progression derrière la fiction jeunesse, se plaçant en deuxième position des secteurs de l'édition les plus dynamiques.
Les manga japonais sont très rarement édités directement sous forme de volumes reliés. Ils paraissent tout d'abord de manière découpée dans des magazines de prépublication, des revues spécialisées qui leur sont consacrées.

Les rythmes de publication de ces magazines peuvent beaucoup varier, allant de l'hebdomadaire aux publications mensuelles voire trimestrielles. Les séries y sont souvent publiées par chapitres d'une vingtaine de pages. A l'intérieur d'un même magazine, le papier peut parfois changer de couleur, afin de distinguer rapidement (les manga se lisent toujours rapidement) les différentes séries les unes des autres.

Ces magazines, bon marché, s'écoulent en grand nombre, c'est-à-dire en millions d'exemplaires, et se lisent un peu partout. On en retrouve parfois abandonnés dans les trains, les rames de métro, les cafés... Ils alimentent un système de lectures multiples : un magazine serait lu par plusieurs personnes.
Principalement en noir-et-blanc, les premières pages des magazines sont souvent en couleurs, mettant tour à tour à l'honneur l'une de leur série vedette à cet emplacement, souvent de manière à ce que le chapitre en cours soit un début de volumes.

Ce n'est que dans un deuxième temps, lorsqu'un manga rencontre un certain succès, qu'il est édité en volumes reliés, similaire à ceux que l'on trouve en France, entamant ainsi une deuxième carrière. Ces volumes reliés sont appelés tankōbon (format poche), bunkōbon (format plus compact, utilisé pour des rééditions) ou wide-ban (format « luxe », plus grand que le format poche). En l'absence de succès auprès du public, une série pourra voir sa parution arrêtée, le mangaka étant prévenu peu avant pour trouver une fin rapide à son histoire et permettre une éventuelle parution en volumes. Certaines revues décident désormais de la fin d'une série dès la fin du second volume, conduisant à des histoires finales en quatre volumes. Dans certains cas, un manga à succès peut se voir adapté en anime (dessin animé).

Quelques magazines de prépublication hebdomadaires :
* Weekly Shōnen Jump (Shūeisha),
* Weekly Shōnen Magazine (Kōdansha),
* Shōnen Sunday (Shōgakukan).
Certains titres atteignent couramment les 400 pages hebdomadaires, avec des tirages avoisinant les 6 millions d'exemplaires.
Techniquement parlant, les manga sont presque toujours en noir et blanc. En effet, ils sont la plupart du temps publiés dans un premier temps dans des revues peu coûteuses, sur du papier recyclé, et souvent seules les premières pages de la revue (correspondant à une mise en avant d'une série particulière) ont droit à de la couleur. C'est ainsi que l'on retrouve parfois des pages en couleur au beau milieu des oeuvres éditées par la suite séparément.
Notons au passage que les mangas comptent souvent un nombre de pages (de planches) très importants. A titre d'exemple, une BD européenne contiendra une quarantaine de planches quand le manga en comptera plus d'une centaine, et parfois même plus de deux cents. Par ailleurs, le manga est le plus souvent une série en plusieurs volumes. Au final, le nombre total de planches racontant une histoire dans un manga est beaucoup plus élevé que dans une BD à l'européenne (même s'il s'agit d'une série). Ceci affecte par conséquent beaucoup la structure du récit et sa narration. D'où des techniques propres au manga.

Le dessin, en général, est moins « statique » que dans les bandes dessinées occidentales. Le manga utilise un découpage temporel proche de celui du cinéma, adoptant souvent ses cadrages et utilisant une décomposition du temps et de l'action. Les personnages ont souvent de grands yeux, ce qui permet de renforcer l'expressivité du visage. De nombreux codes graphiques sont utilisés pour symboliser l'état émotionnel ou physique d'un protagoniste. L'étonnement, par exemple, est souvent traduit par la chute du personnage ; l'évanouissement, par une croix remplaçant les yeux. Dans le manga City Hunter (connu sur le petit écran français sous le nom Nicky Larson), la colère de Kaori (Laura) est souvent traduite par la sortie inopinée d'une énorme massue qu'elle assène sur la tête de son partenaire.
Il y a également une fréquente utilisation d'onomatopées relatives aux mouvements, actions ou pensées des personnages. Notons au passage que le japonais est beaucoup plus riche que le français en onomatopées et que leur champ d'application est plus large, incluant des concepts surprenants tels que l'onomatopée du sourire (niko niko), du silence (shiiin) ou encore du scintillement (pika pika, d'où le nom de Pikachu).
Une particularité à noter est que la plupart des personnages ont souvent des traits occidentaux, au-delà du simple tracé des grands yeux des personnages. Un samouraï roux, un exorciste aux yeux bleus ou une écolière blonde n'ont rien d'étonnant pour le lecteur japonais, même s'ils sont censés être japonais ou de culture japonaise. La simple nécessité de distinguer physiquement entre deux personnages ne suffit pas toujours à expliquer cet aspect de la narration, puisque certains mangaka choisissent de donner à tous leurs personnages un aspect purement japonais, sans que cela ne pose de problème à la compréhension de l'histoire. Certains y voient une façon d'afficher un attrait pour l'Occident, qui apparaît largement ailleurs dans la vie quotidienne au Japon.

Les décors des scènes sont parfois moins fouillés que pour une bande dessinée occidentale. Cela peut aller jusqu'à faire évoluer les personnages dans un décor blanc. Ce parti pris a pour conséquence de focaliser l'attention du lecteur sur l'histoire en général et sur les dialogues en particulier. On note ainsi une certaine résurgence de l'aspect théâtral.
Enfin, les personnages ont souvent des attitudes expressives à outrance : la colère, la jalousie ou la gêne se montrent facilement, alors que cette attitude est plutôt mal vue dans la culture japonaise, où le calme et la retenue sont de rigueur dans les rapports sociaux. Le passage de l'absurde et du comique au sérieux ou au drame, sans aucune transition, fait également partie de la narration, sans jamais susciter d'interrogation de la part du lecteur qui accepte par avance cette convention de lecture.
Une autre particularité est le jeu de l'auteur avec le lecteur. Ainsi, dans Rough, on peut voir les personnages faire de la publicité pour d'autres manga de l'auteur, ou bien ramasser des phylactères tombés sur le sol.
De manière générale, on peut noter une plus grande liberté quant à l'interaction entre les dessins et leur support (jeu avec les cadres, personnages sortant des cadres, etc.)
Dans les manga destinés à la jeunesse, les kanji, caractères chinois ou sinogrammes, sont souvent accompagnés de furigana pour faciliter la lecture.

dedicasse psycho
Les revues de manga sont généralement destinées à une catégorie d'âge précise :
* Josei pour les jeunes femmes et adultes ;
* Kodomo : pour les jeunes enfants ;
* Redisu : pour les femmes adultes.
* Seijin : pour les hommes adultes ;
* Seinen : destinés aux jeunes hommes et adultes ;
* Shōjo : destinés aux jeunes filles adolescentes, manga sentimental;
* Shōnen : pour les jeunes garçons adolescents.
On distingue aussi certains genres particuliers :
* Nekketsu : Terme signifiant sang brûlant désignant les manga shônen mettant en scène des héros exaltés défendant des valeurs viriles traditionnelles telles que le courage, l'amitié et le dépassement de soi ;
* Ecchi : manga érotique (attention, le terme Ecchi est également utilisé pour les images érotiques stylisées manga) ;
* Gekiga : manga dramatique des années 1960-70 ;
* Hentai : manga pornographique hétérosexuel (idem que pour l'Ecchi, cependant à la différence des images Ecchi, les images Hentaï présentent souvent des scènes explicites) ;
* Jidaimono : manga historique ;
* Moé : manga tourné vers un sentiment ou une affection fétichiste pour un personnage ;
* Shitei : manga de type humoristique pour petits et grands ;
* Shōjo-ai : romance sentimentale entre femmes ;
* Shōnen-ai : romance sentimentale entre hommes ;
* Suiri : policier, manga tourné vers le meurtre ;
* Yaoi : romance sexuelle entre hommes, genre destiné aux femmes (certaines scènes peuvent être parfois censurées).
* Yonkoma : manga en quatre cases (équivalent du comic strip), souvent humoristique ;
* Yuri : romance sexuelle entre femmes, genre destiné aux hommes (certaines scènes peuvent être parfois censurées).
Dans les pays francophones, seules quatre catégories sont couramment publiées : Shōjo, Shōnen, Seinen et Shitei.

Souvent, les séries à succès sont adaptées en anime. Mais parfois, ce sont les anime qui sont utilisés pour créer des bandes dessinées, soit simplement inspirées de la version animée (comme c'est le cas pour Evangelion), soit directement copiées à partir des images animées. Pour cela, on met en page des images extraites de l'oeuvre souhaitée, sur lesquelles on ajoute du dialogue. Ces bandes dessinées particulières sont alors appelées animekomikkusu (Anime comics).
Associés aux manga, on trouve les artbooks, recueils d'illustrations en couleur et d'images originales, incluant parfois des histoires courtes. De même, du fait de la popularité grandissante des manga, les produits dérivés sont de plus en plus nombreux : figurines, cahiers, calendriers, porte-clés...
En France, de nombreux festivals appelés conventions ont fait leur apparition ces dernières années. Ces conventions sont des points de rassemblement pour les fans de manga ou de culture japonaise moderne en général, proposant des projections, des jeux, des spectacles de cosplay et souvent complétées par un espace où se côtoient professionnels (magasins de livres et autres produits) et amateurs (clubs et associations exposant leurs propres oeuvres).
On compte parmi les conventions les plus connues: Cartoonist, Epitanime, Japan Expo, Tokyo Zone (France), Polymanga (Suisse)...

Les mots japonais n'ont pas de genre grammatical ; par conséquent il est possible de dire un ou une manga. L'auteur Frédéric Boilet a échauffé les esprits de beaucoup de fans habitués à accorder le mot au masculin, en parlant de manga au féminin (notamment dans le cadre de son mouvement franco-japonais La Nouvelle Manga). Ses arguments ne peuvent pas être totalement rejetés. Le fait est que Jules et Edmond de Goncourt, en parlant pour la première fois en France de manga, à la fin du XIXe siècle, l'ont fait en accordant le mot au féminin. Depuis cette époque, manga était souvent employé au féminin, et ce jusqu'à la popularisation récente de l'usage au masculin (dans les années 1990 par les premiers journaux spécialisés et la télévision). Un deuxième argument pourrait être que la locution équivalente en français, bande dessinée, est déjà de genre féminin.
A l'heure actuelle, on peut toutefois noter que c'est le genre masculin qui prédomine très largement.

Le second problème concerne l'accord au pluriel : conformément à la réforme de l'orthographe adoptée en 1991, « Les mots empruntés forment leur pluriel de la même manière que les mots français et sont accentués conformément aux règles qui s'appliquent aux mots français. ». Cependant, cette réforme n'étant toujours pas obligatoire, l'ancienne règle d'utilisation des pluriels dans leur forme originelle persiste. Ainsi, on peut rencontrer des manga aussi bien que des mangas, les deux orthographes étant correctes.
Last edited by aglon (2007-08-05 23:35:36)

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dedicasse psycho
j'apprecie merci 

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Dois je en conclure qu'il est....


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Fan de yaoi, oui, effectivement.

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Oui j'en conviens, donc il....


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a des gouts de merde, tout à fait.

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Messieurs, vous ne faites point avancer le débat.

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Ben sans vouloir jouer les vétérans, j'aimais le manga papier vers 1994-95 et me faisais foutre de moi à l'epoque, parce que c'etait violent et porno (comme si ca me derangeait)
Mais immaginez ce qui nous arrivait dans le tronche : golgo 13, gunm, akira bien sur, video girl ai, gunbuster, nausicaa, porco rosso et les autres....
presque 15 ans de mangas nous arrivaient d'un seul coup dans la gueule, avec en plus un effort des editeurs de ne pas sortir trop de merdes pour apaiser les esprits anti mangas.
cette arrivage massif a seduit et les editeurs ont du puiser un peu dans la merde pour continuer a fournir la demande.
alors on prends tout et n'importe quoi, on niponise la bd europeene, et puis arrive la generation des otakus a deux balles fans de naruto....
et on voit des milliers de titres sans interet, qui avant ne passait pas les frontieres et restait bien sagement au japon .
et le manga est devenu populaire, et merdique parce que trop noyé dans la misere crasse.
tiens en prime, un reportage sur un otakus francais vu par les japonais.....
http://www.dailymotion.com/relevance/search/otaku/video/x1s46g_doc-japonais-sur-un-otaku-francais_fun

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Cas extreme dans ce cas papy. Les kévins ont déprécié le manga comme ils ont détruit le punk, la culture gay, le rap, le rock, gainsbourg.....

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Les gothiques, les glams, le jeu video, le cinema.....
Je suis assez d'accord avec papy, le manga en france est noyé dans une masse de crottes sans noms, vénéré par des fans débiles, s'extasiant de goodies laids, pas toujours japonais en plus.


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Il y a un amalgame un peu ridicule entre manga et japon. Le japon ,sa culture et ses médias sont bien disctincts.

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A la limite on s'en torche l'oignon non? On est un forum de geeks, pas un forum ou un viel otaku va venir nous donner son point de vue pitoyable 

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oublions

privilégions



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Bastard!! (Basutādo!! -ankoku no hakai shin-) est un manga de Kazushi Hagiwara, publié en français chez Glénat, qui a réédité la série depuis 2005 avec les jaquettes originales et les préfaces de l'auteur. La publication de la série se poursuit toujours, avec 24 volumes (plus 2 non officiels) édités.
La série fut adaptée en une OAV de 6 épisodes.
400 ans après la chute de la civilisation moderne, dans un monde redevenu médiéval, où la guerre fait rage... Pour sauver le royaume de Meta-Licana, Tya Note Yoko, 14 ans, fille du grand mage du pays, ressuscite le légendaire magicien Dark Schneider [D.S.], qui 15 ans plus tôt a tenté de conquérir le monde à la tête de troupes démoniaques.
D.S., magicien démoniaque s'il en est, au moment d'être vaincu, a prononcé une formule lui permettant de revenir à la vie, mais a vu son âme enfermée par le grand mage dans le corps de Lucié Lenlen, 14 ans également, orphelin élevé aux côtés de Yoko, et d'une gentillesse à toute épreuve.
Bizarrement, D.S. ressuscité obéit, bon gré mal gré, à Yoko, et aide le royaume de Meta-Licana, attaqué par les troupes de Kal Su, qui 15 ans plus tôt était un des lieutenants de D.S. lui-même. Le but ultime de Kal Su est de ressusciter Anthrax, le légendaire Dieu de la destruction, qui 400 ans plus tôt détruisit l'opulente civilisation...
L'histoire est basée presque uniquement sur la magie. Il est à noter que la plupart des sorts utilisés par les personnages portent les noms de groupes de rock (Venom, Megadeth, Helloween, Arch Enemy, ...).
C'est en 1987 que paraît le chapitre pilote de Bastard !! dans le numéro 47 de l'année du magazine Weekly Shōnen Jump. Intitulé "Wizard !!", celui-ci met en place les premiers éléments de la série, et Kazushi Hagiwara en profite pour glisser des annonces de recrutement tout au long de l'histoire en vue de continuer cette série. Il faudra toutefois attendre 1988 pour que débute enfin le manga, avec l'entourement progressif de l'auteur par de nombreux dessinateurs débutants, qui vont fonder ensemble le studio Loud in School.
Petit à petit, Bastard !! connaît un essor croissant au Japon, et la série est déclinée sous de nombreuses formes : CDs, OAVs, jeux vidéos, romans... et des couvertures du magazine lui sont parfois entièrement dédiées ! En 1995, Bastard !! entre sur la scène internationale, en débarquant en Espagne chez Planeta, puis en France l'année suivante chez Glénat ; à ce jour, on recense 8 traductions différentes du manga.
En 1999, la publication se ralentit, avec seulement quelques chapitres par an, et Bastard !! passe dans l'Ultra Jump en 2001. L'auteur et son équipe entreprennent en effet de redessiner la série depuis le début, et de tout retoucher par ordinateur, pour la ressortir dans une toute nouvelle édition très prestigieuse. Cependant, ils continuent également en parallèle la suite de la série, et le 24ème tome vient de sortir au Japon l'été 2006.
En 1992, la série est adaptée en anime à travers une série de 6 OAVs, qui paraîtront successivement au Japon, d'août 1992 à mars 1993, et reprennent essentiellement les premiers volumes du manga. C'est le fameux doubleur Kazuki Yao qui prête sa voix à Dark Schneider. Un DVD est sorti depuis regroupant tous les épisodes sur un même disque. Sorties aux États-Unis, elles restent cependant inédites en France.
Lors de la sortie de son 23ème volume, l'auteur a annoncé un MMORPG basé sur Bastard.
http://images.google.fr/images?hl=fr&q=mmorpg%20bastard&ie=UTF-8&oe=UTF-8&um=1&sa=N&tab=wi
site officiel du jeu : http://www.bastard-online.jp/index.html

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Les gothiques, les glams, le jeu video, le cinema.....
Je suis assez d'accord avec papy, le manga en france est noyé dans une masse de crottes sans noms, vénéré par des fans débiles, s'extasiant de goodies laids, pas toujours japonais en plus.
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GUNNM

Gunnm est une série de manga de Yukito Kishiro, publiée en français aux éditions Glénat.
prononciation gan mu, la prononciation gun'n m contraction de gun and dream est aussi acceptée. (le kanji "gan" est une homophonie volontaire avec le mot anglais "gun", et celui de "mu" signifie "rêve")
Gunnm est la série qui fit sortir Yukito Kishiro de l'ombre, trouvant son public au Japon et rencontrant un réel succès a l'étranger. Gunnm, de l'aveu même de l'auteur, s'articule autour de deux axes principaux. Le premier est la survie dans un monde d'une extrême noirceur, oppressant et violent, ce qui le rapproche des visions futuristes du mouvement cyberpunk. Le second est une humanité glorieuse qui passe par l'espoir et la recherche du bonheur.
Gunnm est une oeuvre atypique au Japon, pays ou le marché intérieur en matière de bande dessinée est énorme, car c'est à l'étranger que la série rencontre le plus de succès. On attribue cette bizarrerie au fait que Gunnm est l'un des rares mangas à ne contenir presque aucune référence typiquement japonaise, l'auteur cultivant même un certain cosmopolitisme dans les références (allemandes, indiennes, africaines) ; à la relative impopularité des univers cyberpunk au Japon ; et principalement au fait que Gunnm, ne respecte pas les principaux codes du shōnen (et correspondrait donc plus aux seinen) : en effet le héros n'est pas un jeune garçon auquel devrait s'identifier le lecteur, les personnages sont complexes et il n'y a pas de victoire éclatante. La série aborde pourtant les principaux thèmes du shōnen sans pour autant se conformer à un de ses genres (sport, combat, drague, mecha, etc.), ce qui a déconcerté le lecteur japonais très attaché à ces codes.
On découvre très vite la noirceur de ce manga. Les habitants de la décharge représentent les extrêmes de l'humanité. La majorité de ces personnes s'est "cybernétisée" pour devenir plus résistante. Les vols d'organes sont monnaie courante, ainsi que les pillages, les massacres et autres meurtres ultra-violents. La philosophie du "chacun pour soi" est reine, la probabilité de se faire rouler étant très importante. Mais cette noirceur est aussi visible dans le comportement des habitants de Zalem, la cité suspendue. Premièrement, la terre et leurs habitants sont leur décharge. Ils ne se soucient aucunement des "gens d'en bas". Zalem puise ses ressources sur Terre et rejette ses déchets sur les habitants.
L'espoir est tout de même présent dans ce monde. C'est lorsqu'on est dans les bas fonds qu'on peut apprécier la lumière. Des personnes comme Gally ont soif de vie et arrivent à transmettre tout autour d'eux gentillesse et respect. L'amour, le rêve, la beauté sont aussi présents dans cette histoire.
Il y a un équilibre très précaire entre la vie et la mort, la joie et le malheur. On peut retrouver cet équilibre dans la personnalité de Gally : tantôt douce, tantôt agressive.
La série Gunnm connaît une suite, proposant une fin alternative : Gunnm Last Order.
Gunnm est souvent cité au côté d'Akira comme référence en matière de manga par les lecteurs.
l y a une certaine dimension symbolique et philosophique dans Gunnm dont on pourrait tirer beaucoup de sujets comme la réflexion sur l'âme, la définition de l'être humain, le monde, le futur, l'image de Zalem et de la décharge ressemble à celle des "pays du Nord" et du tiers monde, la façon dont les gens de la décharge rêvent de Zalem et la désillusion du lecteur lorsque l'on en sait plus sur la ville. Le personnage principal, Gally, rassemble aussi plusieurs caractéristiques ; au fil de la progression de l'histoire, on voit en elle successivement une enfant effarouchée et curieuse du monde, une adolescente rebelle et à la recherche d'elle même et une femme rêveuse qui veut rester humaine. Elle incarne à la fois la soeur, la fille, l'amie et la mère. Pour cela on ne peut lui donner un âge déterminé. Enfin l'image de l'ange qu'elle se donne elle même ("ange noir de Zalem", "ange de la mort" "ange rouillé") lui confie un côté flou. Le rythme de l'histoire est celui de la vie, on s'attarde plus sur les moments tristes mais les petites joies deviennent ainsi de véritables bouffées d'oxygène.
Prépublié par la Shueisha dans le bimensuel « Business Jump » entre 1990 et 1995, la série fut publiée au Japon en 9 volumes reliés format poche. L'édition française fut l'une des premières distribuées par Glénat, pionnier de l'édition de mangas en français. Il existe trois versions françaises publiées aux éditions Glénat :
* la première édition format poche en 9 volumes (1995). L'adaptation ayant été faite à partir de la version américaine, elle souffre de quelques erreurs et incohérences dues à la double traduction.
* une édition grand format, plus proche de la version japonaise en 6 volumes, agrémentée de divers bonus et histoires courtes, mais expurgée de la fin du tome 9 à la demande de l'auteur, en vue d'une meilleure continuité avec Gunnm Last Order (2000). L'adaptation a été refaite à partir des planches et des textes japonais, mais par soucis de cohérence certaines erreurs de la première adaptation ont été conservées.
* la deuxième édition format poche en 9 volumes, pourvue d'une jaquette (2001). L'adaptation est identique à l'édition grand format et a donc une fin différente de la première édition.
Glénat a aussi utilisé Gunnm à l'occasion d'une opération test en 1998 dans les points presse d'Île-de-France sous la forme de petits livrets format poche correspondant à deux chapitres d'un tome (soit 4 livrets par tome). Cette opération fut un échec; les livrets étant de mauvaise qualité et relativement chers.
Gunnm Last Order est la suite du manga Gunnm, lui aussi publié chez Glénat en France, composé de neuf tomes. Yukito Kishiro n'avait pas été satisfait de la fin qu'il avait apportée au dernier tome, arrivant trop vite à son gré, apportant une conclusion quand il aurait voulu faire une suite, à cause de problèmes de santé.
Last Order constitue d'abord une sorte de « continuité » alternative, en commençant peu après un évènement du début du dernier tome, quand l'héroïne Gally, un cyborg (un cerveau humain dans un corps robotique) saute sur une bombe et est récupérée inconsciente (et en morceaux) par le savant fou Desty Nova, qui l'emmène sur Zalem, la mystérieuse cité flottant dans le ciel.
Si le manga original Gunnm montre une Gally de plus en plus mature, c'est avec Gunnm Last Order qu'on a une Gally réellement mature, expérimentée, adulte.
Desty Nova, assisté d'un jeune génie prometteur, Jim Roscoe, redonne vie à Gally en réparant son cerveau (abîmé par l'explosion ayant eu lieu dans le tome 9 de Gunnm) et lui donne le meilleur corps cybernétique qu'il peut concevoir.
Gally se réveille plusieurs jours plus tard, seule, part en exploration et découvre le cadavre du professeur Nova. Elle rencontre un groupe de jeunes gens et apprend que Nova a déclenché folie et guerre civile à Zalem en révélant que les habitants adultes de la cité se font remplacer le cerveau par une puce informatique, lors d'un rite de passage à l'âge adulte où ils sont inconscients et où le corps médical informatisé les prend en charge, et qu'il en a résulté un massacre où ont péri les neuf dixièmes des citoyens de Zalem et où les survivants sont deux camps opposés, les jeunes sans puce et les adultes, qui se combattent.
Sans se laisser embrigader, Gally aide à tempérer les ardeurs. Son objectif est de retrouver sa seule connaissance et amie de Zalem, Lou Collins, opérateur radio dans ses missions pour Zalem.
Jim Roscoe, qui a survécu au massacre (c'est lui qui a tué Nova), dégoûté par la cruauté du monde, a le temps de copier sa personnalité dans la puce-cerveau d'un robot géant avant d'être tué par un groupe d'adultes. Le robot commence à détruire la cité, mais Gally l'abat difficilement. Gally retrouve Desty Nova, son génie ayant prévu un mécanisme de retour à la vie, et Sechs, une copie cyborg d'elle-même, endurcie par un an de vie à la surface, ayant fait de sa vie une quête pour devenir un vrai guerrier et ne plus être une simple ombre de l'original. Un combat entre Gally et Sechs, bien que conclu par la victoire de Gally, achève de la libérer. Deux autres copies de Gally (qui elles n'ont pas besoin de prouver leur force semble-t-il) font office de gardes du corps de Nova.
Nova retrouve pour Gally le cadavre de Lou Collins, morte, et même son génie ne saurait la ramener. Mais il reste son cerveau, ôté l'année de ses 19 ans, conservé pour une fin inconnue par le bureau médical, à Jeru. N'ayant plus de raison de rester, Gally décide d'accompagner Nova dans l'Échelle, la mystérieuse structure reliant Zalem à Jeru, copie de Zalem dans l'espace (les deux cités sont reliées par l'Échelle, force centrifuge et centripète les maintenant en équilibre).
Last edited by lizard (2007-08-19 10:20:10)

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Etant a la fois une naruto fan qu'une shirow fan, je l'abstiendrai de donner mon point de vu.

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I''s (ou Aizu) fait partie des mangas à succès. En effet, derrière ce titre se cache le célèbre auteur Masakazu Katsura, mondialement connu pour ses oeuvres Video Girl Aï et WingMan. Ce Manga est paru après Video Girl Aï et raconte l'histoire d'un triangle amoureux entre un lycéen timide, une douce jeune fille réservée et une autre, exubérante et impudique. Masakazu Katsura reprend à zéro la situation sur laquelle sont basés ses deux plus grands succès. Mais cette fois en plus réaliste : pas de science fiction. Les personnages évoluent dans la réalité !

I''s a été pré-publié pour la première fois dans le magazine Weekly Shounen Jump de 1997 à 1999. Le premier tome relié est sorti au Japon en 1997. En France, c'est l'éditeur Tonkam qui a traduit les 15 tomes du Manga, disponibles depuis l'an 2000. Suite au succès, deux séries d'OAV ont vu le jour. Une nouvelle édition de luxe est sortie en France au mois de juin 2007 aux éditions Tonkam dans un grand format 15 x 21 cm avec des pages inédites, des illustrations, et des planches retravaillées.
Ichitaka Seto était amoureux d'une de ses camarades de primaire. Il gardait son amour secret, mais la jeune demoiselle s'en aperçut et l'envoya sur les roses. Seule Itsuki, la meilleure amie de d'Ichitaka, prit sa défense. Cette histoire le blessa profondément, et il prit malgré lui l'habitude de ne plus laisser paraître ses sentiments.
Aujourd'hui, Ichitaka a 16 ans et il est amoureux de Iori Yoshizuki, la plus belle fille du lycée. Mais depuis qu'elle a posé involontairement en maillot de bain pour un magazine érotique, elle est devenue le centre d'intérêt de tous les garçons. Ichitaka n'est pas très optimiste quant à ses chances de fréquenter un jour Iori malgré les encouragements de son ami Yasumasa Teratani.
La situation évolue brusquement lorsque Iori et Ichitaka sont désignés pour préparer ensemble un spectacle de bienvenue aux nouveaux élèves. Malgré la gentillesse de Iori, Ichitaka, coincé par son complexe, ne parvient pas à se montrer agréable avec elle.
Il est cependant toujours là pour la défendre lorsqu'on s'en prend à elle. Et même si ses interventions semblent retourner contre lui, Iori comprend quand même ses bonnes intentions, et lui donne alors rendez-vous pour le lendemain afin d'aller acheter ensemble des fournitures pour le spectacle. Tout excité, Ichitaka passe la nuit à choisir les vêtements qu'il portera pour son premier rendez-vous et s'endort finalement à l'aube. Malheureusement, à son réveil, l'heure du rendez-vous est déjà passée. Il s'habille et sort de chez lui en trombe et tombe nez à nez avec Yasumasa Teratani. Toujours prêt à aider Ichitaka, il a ramené Iori avec lui et la convainc de rester un moment avec eux. Il s'arrange ensuite pour le laisser seuls. Ichitaka n'en revient pas, il est seul, chez lui, avec Iori. Il ne se doute pas qu'Itsuki est rentrée la veille au Japon et qu'elle dort dans la chambre d'à côté.
Le manga est sorti en France aux éditions Tonkam en l'an 2000. Vous pouvez trouver la série complète en 15 volumes dans tous les bons magasins spécialisés en France. Une nouvelle édition appelée "I''s Perfect Edition" avec des pages couleurs, des illustrations tirées des artbooks 4C et I''s Box, des planches retravaillées et d'autres inédites, est sorti en juin 2007.
et en bonus: c'est de moi:

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larme ultime
Nous allons nous aimer »... dit comme ça, l'amour prête à confusion balançant entre le doute et l'incrédulité de la mise en couple et c'est pourtant la première phrase de Larme Ultime. « Nous allons nous aimer »... et pourtant au début, c'était loin d'être facile car les points de vue sont totalement divergents entre les différents protagonistes mettant en scène des opposés qui ne vont plus pouvoir se quitter. « Nous allons nous aimer » et avec un peu de chance, ce sera possible... L'évolution de l'intensité de l'oeuvre de Shin Takahashi rend palpitante une intrigue qui partait pour être un énième shojo parmi les autres mais ce qui le démarque sont la manière dont les thèmes récurrents sont abordés et surtout le couple de personnages extrêmement symbolique, agrémentés d'histoires et de personnages secondaires aux destins marquants. Ca commence doucement pour finir en apothéose avec des rebondissements à tout va, on rit, on doute et on suit un monde en guerre promis à la destruction même si au milieu de tout ce fracas, une lueur d'espoir subsiste car tout repose dans les mains de deux jeunes lycéens. Cucul et déjà vu ? Non, absolument pas, le suspense est présent et les surprises vont pleuvoir comme un jour de dépression durant la mousson. Larme Ultime et moi, nous allons nous aimer.
Les trois premières pages évoquent un shojo d'un classicisme sans commune mesure. Shuji et Chise sont des lycéens. Ils sont beaux, jeunes et viennent de commencer une amourette dans une bourgade d'Hokkaido, proche de Sapporo... ou presque car la suite va briser ce cliché tout prêt en proposant beaucoup de surprises pour évoquer un très bon seinen. Les deux personnages sont de parfaits opposés qui s'attirent peu au départ car tous deux ne savent absolument pas comment mener une relation. Leur mise en couple est un hasard auquel aucun des deux ne croyait et comme un piège qui se referme sur eux, ils ne savent pas comment s'en dépêtrer. Les atermoiements se font oppressants jusqu'au point où le silence devient leur sujet de conversation préféré. Non-dits succèdent à mauvaises décisions et phrases blessantes surtout que Shuji n'est pas du genre à tenir sa langue dans sa poche, du coup Chise se retrouve en position de faiblesse et craque jusqu'au bord des larmes. Cela ne pouvait pas durer et à peine commencée, voilà la relation finie. En effet, la rupture était nécessaire pour mieux... recommencer avec cette fois-ci une véritable déclaration qui va lancer le couple sur de nouvelles bases beaucoup plus saines.
La relation se déroule mieux mais pas jusqu'à dire que les oiseaux chantent et que le ciel est bleu sans nuage. Le ciel justement est porteur de mauvaises nouvelles et d'un bouleversement terrible de l'histoire. Des bombardiers incendient Sapporo en réduisant la ville à feu et à sang, l'escadron de la mort de cet ennemi inconnu semble être parvenu à ses fins et se prépare peut-être à un deuxième raid mais... événement inattendu, ils explosent les uns après les autres dû à une riposte japonaise imprévisible avant que l'arme salvatrice ne se crashe à son tour. La menace écartée, Shuji part satisfaire sa curiosité en se rendant sur les lieux de l'accident afin d'aider le pilote mais à défaut de véhicule et de son conducteur, il trouve Chise transformée en arme de guerre, l'arme ultime (d'où le double sens du titre)... Comment, pourquoi, re-comment, re-pourquoi, beaucoup de questions traversent les deux esprits à cet instant pour le début d'une passion déchirante.

Comme dit auparavant, les deux personnages principaux tiennent une place importante dans l'oeuvre. Deux portraits qui s'opposent systématiquement en tout point mais dont la finalité est de se retrouver quelle que soit la situation. Galanterie oblige, on commence par Chise au physique si faible et au moral si friable. Cette faiblesse se ressent dans son comportement avec une timidité maladive, elle n'est pas toujours très futée et de plus comme elle est à fleur de peau, elle passe facilement du rire aux larmes. Agissant parfois comme une enfant, c'est le stéréotype de la femme enfant avant qu'elle ne connaisse un profond changement en devenant l'arme ultime car même si en surface, c'est toujours la même Chise, le personnage évolue constamment devenant plus adulte que Shuji tout en ayant honte de sa nouvelle vie. Elle se pensait faible, elle va découvrir ses forces...
Shuji est justement bien plus adulte dans sa tête. Bon élève, sportif mais avec un caractère bien trempé qui lui attire souvent les foudres des élèves féminines à qui il fait peur. Sans charisme impressionnant, le personnage (qui est aussi le narrateur) devient rapidement attachant car entre « se croire » et « être » adulte, il y a un monde. Perdant le fil au fur et à mesure de l'histoire, il cherche à comprendre son amie mais se perd dans les méandres des pensées féminines. Il a beau être attentionné, préventif, sa nature revient au galop et il ne trouve pas souvent les mots justes pour s'exprimer. Néanmoins, être le petit ami de l'arme ultime se révèle une tâche encore plus compliquée pour celui qui pensait prendre cette relation à la légère. Il se pensait fort, il va découvrir ses faiblesses...
Sur ce fond de guerre apparaissent d'autres personnages secondaires qui vont vivre des relations parallèles à travers des histoires de couples toutes aussi tragiques que celle des héros. Témoins de ces ruptures dues à la guerre, les personnages vont s'en servir pour agir au mieux dans leurs relations. La guerre joue un rôle déterminant dans l'histoire car elle est à l'origine de toute l'intrigue mais on n'en sait pas beaucoup plus qu'au départ sur les ennemis. Cependant, le rythme d'une guerre et ses conséquences sont bien traduites : le calme plat laisse place à la tempête et inversement.
Bien plus qu'un seinen bête et méchant, Larme Ultime est une véritable mise en scène de sujets aussi différents que l'amour et la guerre. Pour le premier thème, des questions récurrentes reviennent à propos d'un amour impossible entre deux êtres qui se font mutuellement peur et plaisir, de la fidélité entre deux êtres séparés par la distance et en général du rapport homme/femme sous ses différentes coutures. Le second thème n'est pas clairement défini car la guerre décrite est montrée sous la forme d'une horreur absolue sans pour autant montrer le visage du camp ennemi et avec seulement quelques rares batailles. Les misères engendrées, les doutes omniprésents et les pertes subies affectent la réflexion sur la vie des personnages. Ainsi, Takahashi aborde de nombreux thèmes souvent avec finesse et intelligence mais les réactions stupides (voire machistes) ne manquent pas non plus, apportant une touche d'humour.
La plus grande originalité de Larme Ultime est sans doute la finesse de son trait. Cependant, la première impression est contrastée car les visages des personnages sont parfois si peu détaillés que les traits de construction apparaissent et un bon paquet de cases sont remplies de texte sans dessin. D'un autre côté de superbes planches font aussi leur apparition même si elles sont plus rares. Au début, il faut bien l'avouer, je n'étais pas très convaincu sur ce point mais petit à petit le dessin s'adapte aux situations surtout qu'il s'améliore avec le scénario à partir du quatrième volume. Une fausse douceur s'en dégage et Takahashi rend magnifique ce qui ne peut pas l'être comme ces paysages détruits. Et puis, quand on se rend compte de toute l'équipe et les sources de l'auteur pour agrémenter son oeuvre, on se rend compte que la volonté de la rendre marquante est réelle.
Larme Ultime est un très bon seinen mêlant à la fois deux thèmes et deux personnages principaux antagonistes. Organisé autour d'un dessin assez spécial, le manga a aussi fait part d'une adaptation en anime sous le titre de She, the ultimate weapon qui commence de manière radicalement différente. Tout ça pour dire que Takahashi rend une très bonne copie déclinée en sept volumes remplis d'émotions. A lire sans hésiter...

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Helter skelter

Le manga est édité par Sakka (Auteurs). Le livre est très joli, épais, le papier et l'impression sont d'une excellente qualité, comme d'habitude.
Son auteur, Kyôko Okazaki, est une figure emblématique du manga indépendant et fut celle qui inspira bon nombre de dessinatrices, comme Moyoco Anno (cette dernière fut d'ailleurs l'une de ses assistantes).
Malheureusement, Kyôko Okazaki a été renversée par un conducteur ivre en 1996 et est désormais dans l'incapacité totale d'écrire, sa rééducation n'étant pas, onze années plus tard, terminée.
Elle fut ainsi arrachée à son art alors qu'elle était en pleine maitrise de ses sujets et de son style de dessin. Helter Skelter est le dernier manga qu'elle ait pu dessiner.
Helter Skelter nous dépeint la longue descente aux enfers de Lili, mannequin refait des pieds à la tête par l'agence qui l'emploie.
Si l'on peut croire au début que nous allons avoir affaire à un récit qui raconte comment Lili a été modifiée pour devenir mannequin, sachez qu'il n'en est rien. Ici, pas de bons sentiments et d'histoire à l'eau de rose permettant de savoir pourquoi l'héroïne est devenue telle qu'elle est. Le manga commence alors que Lili est déjà bien à bout, fatiguée et usée tandis que son corps commence à la lâcher.
Kyôko Okazaki nous dépeint donc la descente aux enfers de Lili, mais pas une fausse descente aux enfers : la vraie, celle qui conduit à des comportements et des situations hors normes.
Ainsi l'auteur fait intervenir, dans un milieu pourtant assez cliché et conventionnel, des situations crues et perturbantes ; fait faire irruption dans cette normalité des comportements et situations hyper trash, qui ont pour effet de créer un malaise ambiant immédiat.
Personnage central et évocateur d'une puissance malsaine encore jamais vue dans un manga, Lili est une personne haineuse, sadique. Elle fais régulièrement des crises pendant son travail, crises durant lesquelles elle balance tout ce qui lui tombe sous la main et insulte tout le monde. Souvent grossière et vulgaire, elle n'hésite pas à mal se fringuer, voire à se balader à poil sur son lieu de travail, prenant parfois même la pose les jambes bien écartées en insultant les gens qui la considèrent comme un modèle.
Car Lili déteste les personnes qui croient en elle comme en une personne sainte, qui pensent qu'elle est belle intérieurement. Lili se le dit souvent quand elle passe des interviews : je vous dis ce que vous avez envie d'entendre, et ça me va très bien comme ça.
Derrière ce personnage incroyablement hors normes, on dénote également une seconde trame, celle d'un enquêteur cherchant à résoudre une affaire de suicides qui touche des femmes qui sont passées par une clinique de chirurgie esthétique, cette dernière n'hésitant pas à faire ses médicaments à partir de foetus importés de Russie (ndEchy : probablement en écho à une sombre légende urbaine de produits cosmétiques réalisés à base de foetus humains).
L'auteur fait ainsi une critique très trash du culte jeuniste de nos sociétés. Lili en est l'incarnation même car au delà d'une simple lutte pour rester belle, Lili s'efforce de combattre le temps qui passe et lui fait réaliser qu'elle ne pourra rester belle et désirable éternellement. C'est également ce temps qui passe qui lui fait faire toujours plus de folies et de choses dérangeantes, elle ira jusqu'à faire l'amour avec le copain de son assistante devant cette dernière, ou même jusqu'à violer ladite assistante avec un godemiché pour satisfaire ses envies toujours plus extrêmes. Jusqu'à ce qu'elle soit sauvée, non pas par un prince charmant comme on pourrait le croire, mais par elle-même, faisant preuve d'une force incroyable qui ne la laissera pas indemne.
Finalement aussi horrible physiquement que mentalement, Lili deviendra alors une personne entièrement en accord avec elle-même, ses excès, ses délires, sa façon d'être.
Kyôko Okazaki nous dépeint la lente descente aux enfers de cette icône qu'est Lili, icône qui passera de modèle de rêve à modèle d'horreur, de star des magazines à star du freak show, ce qui au final lui correspond beaucoup plus.
Hyperréaliste, trash et sans limites, Helter Skelter est un pur condensé de manga comme on n'en voit quasiment jamais. Il réussit le pari d'actualiser un thème assez commun tout en disposant d'un graphisme porté sur le grotesque qui le sert à merveille.
Un très grand manga, qui risque malheureusement de ne jamais connaitre de suite scénaristique comme thématique.
source: http://www.lost-edens.com/article/helter-skelter/

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coaster wrote:Les gothiques, les glams, le jeu video, le cinema.....
Je suis assez d'accord avec papy, le manga en france est noyé dans une masse de crottes sans noms, vénéré par des fans débiles, s'extasiant de goodies laids, pas toujours japonais en plus.
+1
Linux aussi. (et Besthesa aussi)
J'aime bien les mangas, mais à petite dose en tout cas.
Quoiqu'il en soit, y'a une chose que je trouve débile : c'est cette mode 'je suis à fond dans le manga, je lis que ça'. Passer sa vie, et consacrer son loisir uniquement à ça est une grosse connerie : il y a du bon et du mauvais dedans, et vive l'ouverture d'esprit (pis tous les autres excellents trucs qu'on rate à côté).
Bref, tout a déjà été dit. Faudrait coloniser une nouvelle planète sans Kevins.
int random() { return 4; }
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Le probléme c'est que comme tu dis, la culture japanim est polluée par du kevin de bas niveau mais aussi des gros otakus merdeux, cons, qui ont vu tout les gundams seed et en font une fierté, et savent balbutier un japonais de misére.
ces mecs jouent à FF en jap siouplait, mais avec un niveau de jap de 3-4 ans max, largement insuffisant pour pretendre comprendre toute une culture tres (trop) riche.

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J'en profite pour vous parler de Nekojiru
Nekojiru
Pour les psychopates fans des films d'horreur à deux sous et les anti kawaï (je pense sentir Budd arriver à grands pas)
aucun éditeur français ne s'était attaqué aux oeuvres bizarres, décalées, gratuites qui existent au Japon. Ici, c'est de Nekojiru Udon dont je vais parler. Une série à mi-chemin entre le manga et les Happy Tree Friends.
Le scénario ? Il n'y en a pas vraiment. Il s'agit plutôt d'une suite de sketchs mettant en scène une famille de chats, dans la plus grande tradition des mascottes kawaï : dessins simples, tout ronds, avec des grands yeux noirs et un petit museau stylisé. On n'est pas très loin de Hello Kitty. Cette famille chat est constituée de deux enfants, l'ainée est une fille, le benjamin un garçon, le chef de famille est la mère, et le père est un gros inutile, ne parlant jamais, et passant ses journées à boire et à se faire engueuler par sa femme. Les enfants ne vont pas à l'école. Pour occuper leur temps libre, ils se baladent, égorgent un chien ici et là, et regardent des gens boire de l'insecticide pour voir ce que ca fait.
Les gens normaux ont alors deux réactions possibles : offusqués ou bien morts de rire.
Si vous vous sentez dans la première catégorie, continuez votre lecture, sinon sautez le paragraphe suivant.

Le second degré nécessaire pour apprécier ce manga n'est pas évident. Les scènes sont toutes violentes, sans exception, parfois d'une perversion et d'une cruauté rare. Et tout ca pour rien. A aucun moment il n'y a de morale, de condamnation des faits ou bien de mise en retrait de l'auteur par rapport à son oeuvre. Tout est gratuit, sans limites. Fuyez, ne lisez pas ce manga. Au mieux, il vous laissera une impression de dégoût, au pire il vous donnera une très mauvaise idée de ce que peut être le manga. Et alors que le public français commence à peine à oublier le Club Do et ses horreurs, on n'a vraiment pas besoin de ça.
N'allez pas condamner le genre manga pour autant : vous appréciez sans doute le cinema, et pourtant il y a des films rape & revenge et les Troma.

Vous devez sans doute être fan des films gores réalisés avec des moyens dérisoires. Vous devez sans doute apprécier Happy Tree Friends. Vous connaissez peut être Bye Bye Kitty. Et tout cet étalage de violence gratuite, vous le prenez au second, troisième, voire vingt-septième degré. Dans ce cas, restez ici, vous êtes chez vous.
Nekojiru Udon, c'est un concentré de ce qui peut se faire de pire. On va beaucoup plus loin que tout ce qui a été déjà fait, en rajoutant une petite couche de sadisme de la part des personnages les plus kawaï. Après avoir lu ce manga, vous pourrez vous vanter d'avoir lu du manga underground. Et vous pourrez aller chercher l'anime, qui reprend exactement le manga. Rien ne change, mais les scènes sont animées. Vous êtes fan de l'un ? Vous serez fan de l'autre.
Et vous pouvez en être sûr : Nekojiru Udon ne vous laissera pas indifférent. Reste a savoir si vous êtes dans le trip, ou pas.

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juste pour rire: ou vous situez vous?

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