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Pour sa quatrième aventure, l'inspecteur John McClane se trouve confronté à un nouveau genre de terrorisme. Le réseau informatique national qui contrôle absolument toutes les communications, les transports et l'énergie des Etats-Unis, est détruit de façon systématique, plongeant le pays dans le chaos.
Le cerveau qui est derrière le complot a tout calculé à la perfection. Ou presque... Il n'avait pas prévu McClane, un flic de la vieille école qui connait deux ou trois trucs efficaces pour déjouer les attaques terroristes.
Yippee-Ki-Yay motherfucker ! 12 ans après le 3ème opus, le lieutenant John Mc Clane reprend du service. MONUMENTAL. Loin de toutes les folles rumeurs et appréhensions qui ont pu filtrer, ce quatrième volet est une totale et cinglante réussite qui fait très mal. Analyse d'un coup de maître "action movie"...
Nous aurons tout entendu et tout pensé par rapport à ce Die Hard 4 : Len Wiseman (Underworld 1 et 2 à la réalisation qui effraie, un Bruce Willis vieillissant, un tsunami contre McClane, un opus réalisé pour s'enrichir en enchaînant les inepties...) Le résultat après visionnage est sans appel : Nous nous sommes trompés et nous méritons une fessée voire une bonne correction. En effet, la jubilation de ce Die Hard 4 est totale sur tous les plans.
Le principal tour de force de ce Die Hard 4 est l'aisance avec laquelle Wiseman a adapté l'esprit de la franchise aux années 2000. La vieille recette transposée dans l'univers High-tech. McClane a vieilli, il s'est assagit (plus de clope, plus d'alcool, plus de gueule de bois, moins chien fou), ses ennemis se sont perfectionnés, la technologie a avancé. Wiseman a repris la formule originale et l'a imprégné dans un nouvel environnement. Après 10 minutes d'intro à la 24 heures chrono assez surprenantes et déstabilisantes, Bruce Willis apparaît, désabusé face à sa fille (nous la découvrons enfin et c'est bien ses "mésaventures" qui vont réveiller sa folie destructrice !) afin de régler un litige. Nous voilà alors rassuré : le bon Die Hard d'antan est bien présent et ça risque de barder entre vannes et violence.
D'ailleurs, pour barder, ça barde sévère. Rayon spectacle l'impact est total et Wiseman peut prétendre venir tâlonner Michael Bay rayon destruction massive. Courses poursuites, fusillades, bastons en règle, canardage par rafales, poids lourd contre jet F-35 super sonique, destruction massive d'une ville à petit feu, roulés boulés de voitures, voiture contre hélico en jump, acrobaties virevoltantes, du sang, du sang, des cris... ça ne s'arrête pas durant 2h20. On en perd la boule et l'on ressort complètement lessivé. L'atout maître de cette déferlante d'action tient du savoir faire de Wiseman, visiblement très malin. Point d'effets spéciaux et de numérique. Ici, mis à part deux scènes, tout est criant de vérité et fait à l'ancienne. Cascades et explosions sont de pur crû réel et ça fait du bien.
Les mirettes rivées à l'écran, on ne décroche pas puisque le sourire est au coin des lèvres. Du too much à 200% mais que du bonheur. On se laisse même à de multiples "olalalala", "whaooo", "non !!!!!!!", "énorme !!!"... sans oublier les applause non exhaustifs. Après tout c'est aussi ça Die Hard.
Alors avec autant d'action est-ce que la marque Die Hard est respectée ? Oui, mille fois oui. Les vannes fusent à la vitesse de l'éclair. L'idée originale et efficace de ce quatrième film est de confronter l'animal préhistorique McClane à un monde qui lui échappe : celui des hackers et de la nouvelle technologie. Flanqué d'un jeune pirate aussi à l'aise avec un clavier que McClane avec une arme, le duo passe 2h20 à se tirer la moue, à s'envoyer des vannes aussi percutantes d'un 38 tonnes face à un mur. On jubile, on rigole, on applaudit même... 
Autre atout : Lucy McClane (la craquante Mary-Elizabeth Winstead de Boulevard de la mort). En confrontant le père et la fille, Wiseman tire son film vers le haut. Même marque de fabrique, même tempérament à crâmer tout ce qui bouge et lui fait du tort, la McClane girl ne se laisse pas faire. On a vraiment l'impression d'un grand festival rocambolesque du second degré et ça fait plaisir.
Ajoutez à cela un Kevin Smith énorme, un Cyril Raffaelli impressionnant, un Timothy Olyphant glacial, un Justin Long très fun et une Maggie Q aussi dangereuse que séduisante et vous serez comblés.
Enfin, la dernière surprise et pas des moindres : le scénario. Die Hard 4 s'impose massivement grâce à son intrigue. Exit les prises d'otages ou le jacadi grandeur nature. Cette fois, la terreur est générale. Un pays plongé dans le chaos. En globalisant la menace à un pays entier, Wiseman finiole les bords d'un film déjà massif. Tout le relief du scénario tient de la peur post 11 septembre restituée avec un sens du réalisme qui fait froid dans le dos. Wiseman ne la joue point patriotique. Il pique là où ça fait mal, retourne les maux d'un pays face à la nation, dit ce qu'il a à dire et en devient même très déroutant lorsqu'il confronte l'évolution technologique à la démesure de l'esprit humain. Les USA sont ici visés et ils se retrouvent piégés par ce qu'ils ont en partie créés. L'avancée chimique et technologique à de quoi effrayer et Wiseman s'en sert très bien. Tout ce qui arrive en terme de menace pourrait très bien arriver un jour ce qui rend la proximité avec le spectateur déroutante.
C'est noir, électrique, bouillant, sans pitié mais cela reste tout de même du pur entertaining. Au final, Die Hard 4 c'est 2h20 de pur plaisir. Action massive, violence, humour, réflexion, scénario surprenant d'intérêt.
De loin le meilleur opus de la saga aux coudes à coudes avec Piège de cristal, Len Wiseman nous sert une bombe aphrodisiaque ultra explosive qui nous scotche à notre fauteuil. On ressort déboussolé, lessivé et heureux. Aucun doute la mission est mille fois réussie. Yippee-Ki-Yay motherfucker !
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Alors la il faut que je reponde!
On pouvait craindre le pire de ce quatrième volet des aventures de l'homme qui tombe à pic, longtemps après Die hard 3 (douze ans déjà), loin surtout de McTiernan qui, en 1988 (bientôt vingt ans) inventait le mètre étalon du blockbuster d'action avec un marcel déchiré et quelques punchlines mémorables. Craindre aussi Len Wiseman, un type qui a commis Underworld et Underworld 2 - Evolution, et qui n'est pas vraiment au cinéma de genre ce que son homonyme Fred est au doc. Mais bon, le film est pas mal. John McLane doit escorter pour le compte du FBI un hacker (Justin Long, le gringalet qui se prenait des clés à mollettes dans la face dans Dodgeball), cible de terroristes high-tech menés par un ancien fonctionnaire révolté, un yamakazi en exil (Cyril Raffaelli), un bellâtre italien et une asiat' bomb kung-futeuse. Rien d'anormal, sinon que les bad guys ont derrière la tête le projet de crasher d'un coup tous les PC d'Amérique, plonger le pays dans le chaos et ramasser le pactole. A la fin, ils sont tous morts et c'est McLane qui gagne.
Nulle surprise, donc, et même l'argument windaube du terrorisme virtuel ne dépayse pas, tant il fait le miel de multiples séries TV et B. Au mieux, l'irruption des nerds (dont un, gentil, joué par Kevin Smith) dans une saga éternellement eighties, intensifie l'écart entre le côté chochottes en pantalon à pince du méchant violant la patrie à coups d'algorithmes et de passwords, et la morale berger des Pyrénées de McLane (du 100% fait main). Au pire, la surenchère envoie Bruce gagner aux poings face à un F-16 égaré dans un échangeur d'autoroutes. Cette disproportion entre la fin (vaincre les plus renégats des terroristes) et les moyens (la vénère attitude de Johnny) étant après tout l'un des ressorts de la franchise, on ne saurait en faire le reproche à Wiseman.
Nulle surprise, mais un action movie assez plaisant, malgré les soubresauts d'un récit qui ne sait pas vraiment se décider quant à son point de chute - de Baltimore à NY en passant par la pampa east-coast. Quelques idées franchement rigolotes viennent ça et là percer le défilé de morts (le message des terroristes à la nation, fabriqué à partir d'un montage de discours de présidents US, façon Youtube), tandis que Willis assure et que le film nous épargne la complainte du héros devenu spectral et le commentaire du mythe. On est certes loin des expérimentations organiques de McT, mais dans la bonne moyenne du mastodonte US. McLane, pas mort.

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Pour ce que j'en ai vu ca a l'air bien bourrin, comme pouvait l'etre un T3.
reste a savoir ce que vaux le film in visu 

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Ah putain, j'en sors!
J'ai adoré!
certes, les passages les plus anti americains ont été virées, mais au moins le patriotisme aussi 
super bourrin (trop meme) rapide, violent, con, c'est un vrai die hard a la sauce nouvelle generation, plein de CGI inutiles et moches

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Mon ticket est pret, je vais le voir ce soir 

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Viens d'etre vu, fou rire memorable, j'ai pris un pied assez grandiose :')
dommage pour les passages anti-ricain, ca manque un peu, mais on vis bien le film sans. Quelques scenes vraiment grand guignolesque qui sotn un peu de trop, mais la pilule passe toute seule au finale 
speciale dédicace au Sorcier en passant xD

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Putain Anus ton gif tue tout

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dommage pour les passages anti-ricain, ca manque un peu, mais on vis bien le film sans.
La director's cut rattrape tout bon sang. Une director cut ou est inscrit sur la pochette "Twentieth Century fox ne cautionne pas ni n'approuve les propos proférés envers les états unis d'amerique et l'europe."
apparement rare (collector donc)

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