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apprenons en plus sur la vie de tout les jours sous un regard geek, ludique et pédagogique.
la ganja
non pas que je sous entende que la ganja est dans votre vie quotidienne mais..... laissez tomber
Le Chanvre indien ou Cannabis ou "Zamal" est une plante psychotrope de la famille des Cannabaceae (comme le houblon) et de l'ordre des Urticales selon la classification classique. La fibre résistante du cannabis porte le nom de chanvre et trouve de nombreuses applications, y compris la fabrication de vêtements, de corde et de papier.
Le chanvre est une des premières plantes domestiquées par l'homme. Dès l'Antiquité, le chanvre indien est connu des Chinois, des peuples germaniques et des Romains. Durant le Moyen ge, la culture du chanvre se répand, encouragée par l'empereur Charlemagne et par les Maures. Longtemps utilisé en tant que plante médicinale, jusqu'au XIXe siècle, l'apparition de l'aspirine et le développement des médicaments réduiront son usage thérapeutique. L'usage récréatif se développe au États-Unis à partir des années 1920 et 1930, au moment de la prohibition de l'alcool. Le jazz, puis plus tard le reggae prônent l'usage récréatif de la marijuana, alors que l'usage thérapeutique de celle-ci est reconnu dans plusieurs pays au cours du XXe siècle. En 1938, deux mois après la prise d'effet du "Marijuana Tax Act" promulgué en 1937, la revue "Popular Mechanics" a publié le développement d'une nouvelle machine qui allait révolutionner la culture du cannabis. Il était prédit que le cannabis deviendrait le produit numéro 1 en agriculture en Amérique du Nord. Mais les manufacturiers de papier, tel Hearst, Kimberly Clark et des dizaines d'autres multinationales possédant de larges superficies d'arbres auraient perdu des millions de dollars. Il faut mentionner la perte qui aurait resulté du passage aux techniques agricoles non chimiques, qui sont utilisées avec le cannabis. Si le cannabis avait été légal, Dupont aurait fait 80% de chiffre d'affaires en moins (et la majorité de la pollution des rivières n'aurait jamais eu lieu). Les barons du tabac et les compagnies pharmaceutiques etaient aussi concernés, pour protéger leur propres intérêts. Ils ont donc fait passer la marijuana pour une substance dangereuse qui détruit la vie de n'importe qui venant en contact avec elle. Au printemps 1937, malgré le jugement de l'Association Médicale Américaine (qui était en faveur du cannabis), la marijuana est devenue illégale après les pressions exercées sur le gouvernement américain par les compagnies du pétrole, les organisations pharmaceutiques, les producteurs de papier et les compagnies de produits chimiques (tels que Dupont par exemple, qui, peu après l'illégalisation du cannabis, déposa un brevet pour une nouvelle matière : le nylon).
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Son activité psychotrope provient principalement du delta-9 tétrahydrocannabinol ou THC.
Cannabis est le nom latin du chanvre et, vient du grec κάνναβις (kannabis), « chanvre ». Il pourrait être un emprunt au scythe ou au thrace, voire au sumérien kunibu. Il est utilisé par abus de langage pour désigner le chanvre indien (Cannabis sativa ssp indica). Il est aussi connu (en tant que stupéfiant) sous le nom de marijuana ou, pour sa résine, sous le nom de haschisch (arabe : foin ; herbe).
Le cannabis pousse sous la majorité des climats. Probablement originaire de la darrasse, plus précisément de la région située entre l'Himalaya et l'Inde, il a ensuite accompagné migrations et conquêtes pour se répandre sur tous les continents. De nos jours, selon l'OICS, il pousse encore à l'état sauvage dans plusieurs pays de l'Asie du Sud, notamment en Inde, au Népal et au Sri Lanka.
C'est une plante qui affectionne les climats chauds et l'ensoleillement. Elle s'épanouit particulièrement sur des sols de type calcaire et azoté. Elle apprécie un pH neutre ou légèrement acide.
Bien que la principale substance psychoactive contenue dans le cannabis soit le tétrahydrocannabinol ou THC, cette plante contient plus de soixante cannabinoïdes qui participent de manière synergique à l'effet psychotrope.
Certains cannabinoïdes permettent d'identifier l'origine géographique du produit. On sait ainsi que l'herbe ou la résine issue du Pakistan contient une forte quantité de tétrahydrocannabivarine, molécule possédant une queue propyl à la place de la queue amyl du THC.
L'herbe sauvage de cannabis contient habituellement entre 0,5 et 5 % de THC dans les parties sommitales femelles à maturité. La sélection variétale et l'évolution des techniques de culture (telles que la culture hydroponique) ont produit des variétés titrant jusqu'à 30 % de THC. La teneur en THC est aussi affectée par le sexe de la plante : la plante femelle produit des fleurs contenant plus de THC que son homologue mâle. La sinsemilla (de l'espagnol signifiant « sans graine ») est une plante femelle non fécondée par du pollen et a un rendement plus élevé que l'herbe grainée. Les cultures à visées thérapeutique et récréative ont généralement une haute teneur en THC ; à l'inverse, les cultures réservées à l'industrie ont une faible teneur en THC.
De nombreux pays autorisent l'usage thérapeutique du cannabis : Belgique, Australie, Canada, Pays-Bas, Grande-Bretagne, Nouvelle-Zélande, Espagne, ou encore certains États américains (Californie, Arizona, Alaska, Hawaii, Maine, Nevada, Oregon, Washington). Des essais sont parfois tolérés en Suisse, en particulier dans la partie germanophone, néanmoins le cannabis reste une drogue illégale pour d'autres usages dans ce pays.
Le cannabis ne soigne pas mais permet de soulager les effets secondaires d'une maladie ou d'un traitement médical. Les recherches pharmaceutiques ont permis de montrer qu'il est possible d'annuler l'effet psychoactif tout en préservant l'intégralité des effets thérapeutiques.
Le cannabis peut se présenter sous plusieurs formes :
des fleurs séchées (qui forment les « têtes »), appelées marijuana, ou des feuilles séchées (habituellement, les feuilles de la couronne fleurie des plantes femelles, appelées feuilles de manucure) ;
de la résine de cannabis (le haschisch), qui est un dérivé de la plante séchée, aggloméré en blocs après fabrication ;
de l'huile de cannabis qui est un concentré issu d'une extraction à l'aide de solvants ;
de pollen ;
de skuff.
Il est généralement consommé avec du tabac dans des cigarettes artisanales appelées joints ou pétards.
Variables selon le mode d'usage, les effets apparaissent de quelques minutes (inhalation) à quelques heures (ingestion).
Généralement :
euphorie, excitation ;
relaxation, sensation de flottement ;
facilité d'introspection (disparition de l'inhibition) ;
sens plus aiguisés ;
stimulation de l'appétit (Voir Cannabis médical) ;
sommeil.
Des doses plus fortes peuvent induire une augmentation de la perception auditive et visuelle (diminution de l'inhibition latente), qui peuvent engendrer des hallucinations et conduire au bad trip.
D'une manière générale, les effets varient en intensité et en durée, en fonction du mode de consommation, du taux de THC ainsi que du sujet, de son état physique et psychique
Pendant le trip, l'usager peut manifester les symptômes suivants :
yeux rouges, mydriase ;
tachycardie, hypertension/hypotension ;
assèchement buccal ( familièrement appelé "la pateuse" ) ;
anxiété ;
paranoïa ;
replis sur soi-même ;
nausées, vomissements.
Le cannabis altère la mémoire immédiate et peut donc diminuer les capacités d'apprentissage. En l'état actuel des connaissances, la mémoire ne semble pas affectée au-delà du temps des effets du cannabis, c'est-à-dire quelques heures. Cette mini-amnésie est multipliée en cas de consommation associée avec de l'alcool.
L'usage de cannabis peut traduire un mal-être psychique - parfois insoupçonné - pouvant se transformer en paranoïa, crises d'angoisses, sentiment d'oppression. Il existe aussi quelques cas de psychose cannabique aiguë.
Au niveau neuro-psychiatrique, la substance peut diminuer l'attention et aggraver des troubles psychiques. Un syndrome amotivationnel (démotivation) peut apparaître, ainsi que : manque d'estime de soi, intempérance, dépression et tendances suicidaires. Il existe une corrélation entre l'usage prolongé du cannabis et la dépression chez certains patients. Différentes études, à la crédibilité variable, suggèrent des liens entre schizophrénie et cannabis (plus de détails dans l'article).
À long terme, même si les effets ont encore besoin d'être étudiés, on cite cependant des affections durables des voies respiratoires similaires au tabac : toux, cancer bronchique, bronchite chronique, emphysème (du fait d'inhalations profondes et prolongées). Par ailleurs, l'inhalation de la combustion de produits de coupe parfois présents dans le haschich expose l'usager à des risques aussi aléatoires que néfastes. L'herbe est parfois elle aussi coupée à l'eau, au sable voire au verre pillé afin d'alourdir la masse et donc d'augmenter les prix.
Une faible dépendance physique existe mais elle n'est généralement pas perçue comme addictive, du fait du faible taux d'accoutumance. Des cas de dépendance psychologique ont été constatés, notamment lors d'une utilisation chronique. Il faut cependant signaler qu'une dépendance physique au tabac, utilisé dans la confection du joint, se manifeste très souvent chez les fumeurs réguliers de cannabis. Cependant, un joint peut également être confectionné uniquement avec la substance.
Selon une étude, fumer trois joints équivaut à fumer un paquet de cigarettes. La fumée de cannabis contient sept fois plus de goudron et de monoxyde de carbone que la fumée du tabac seul. Cet essai est en contradiction avec d'autres travaux scientifiques qui estiment que « fumer du cannabis n'accroît pas le risque de cancer» ou que les risques cancérigènes sont à imputer à la présence de nicotine due au mélange avec du tabac. Alternativement à la combustion, l'usage d'un vaporisateur, en vente libre, délivre une vapeur de cannabinoïde pratiquement pure.
La consommation à l'aide d'une pipe à eau augmente très fortement l'inhalation de produits toxiques.
Le dépistage s'effectue par prélèvement salivaire, test urinaire, prélèvement sanguin ou prélèvement de la sueur.
On y détecte soit le THC, soit son métabolite, le THC-COOH, appelé aussi dérivé canabinoïde. Il est possible de déterminer à quand remonte la dernière consommation en faisant le rapport de ces deux molécules.
Dans la salive, il n'est présent que peu de temps après la consommation : quelques heures. Dans le sang, il peut être détectable jusqu'a 15 jours après la consommation. Dans les urines, sa concentration est extrèmement variable, elle dépend de la fréquence de la consommation ainsi que de la quantité. De cinq jours pour un fumeur occasionnel, on peut retrouver des dérivés canabionoïde après près de 45 jours chez un gros fumeur
Généralement, le cannabis est fumé, sous la forme de joint : les têtes (fleurs) séchées ou la résine émiettée (éventuellement mêlées à du tabac) sont roulées dans une feuille de papier cigarette et fumées comme une cigarette.
D'autres techniques incluent l'utilisation de narguilé ou pipe à eau pour fumer le cannabis tout en refroidissant la fumée. Il s'agit de techniques censées filtrer la fumée, qui multiplient les quantités d'air et de toxiques inhalés, du fait qu'il faut aspirer plus profondément. Ce mode de consommation fait pénétrer les fumées plus profondément dans les poumons, avec les risques qui en sont la conséquence
Le cannabis peut aussi être ingéré car le THC est soluble dans les graisses et l'alcool:
Le beurre de Marrakech, obtenu par extraction des composés liposolubles du haschich ou des inflorescences de cannabis se substitue au beurre classique dans les recettes. Il est utilisé pour préparer des plats tels que le space cake, la pot pie ou les hash brownies.
Le cannabis peut également être mis en solution dans du lait (de préférence entier), ce que l'on nomme un bhang.
On peut également faire fondre du haschisch dans du chocolat noir et s'en servir ensuite en pâtisserie, ou alors le faire à nouveau solidifier pour l'utiliser à la demande.
le Green Dragon désigne une boisson alcoolisée à base de macération de cannabis dans de l'alcool. La solution est verte, d'où le nom.
Le pot tea s'appuie sur le principe du thé, par infusion de feuilles dans de l'eau chaude.
Néanmoins, lorsqu'il est ingéré, les effets du cannabis se déclarent au bout de trente minutes et peuvent se prolonger plusieurs heures, ce qui peut générer un état d'anxiété et de paranoïa appelé bad trip.
La vaporisation ou sublimation est une autre méthode d'absorption. On peut extraire le THC et les autres cannabinoïdes sous forme de vapeur en chauffant légèrement la plante sans la brûler. Cette méthode a l'avantage de ne pas produire les substances toxiques contenues dans la fumée du cannabis et du tabac lors d'une combustion normale (monoxyde de carbone, goudrons, nitrosamines...). En chauffant le cannabis à environ 190 °C, les substances psychotropes s'évaporent, mais la plante ne brûle pas encore. La vapeur produite peut alors être inhalée, avec un effet aussi immédiat que si la drogue était fumée.
La vaporisation est la technique préférée des personnes cherchant à éviter les dangers liés au tabagisme.
En juin 2004, l'ONU dans son rapport mondial sur les drogues 2004, estimait qu'il y avait cent cinquante millions d'usagers pour le cannabis.
Plus de soixante-deux millions d'Européens (plus de 20 % de l'ensemble de la population adulte) ont déjà consommé du cannabis et vingt millions en ont consommé au cours de la dernière année, selon une étude publiée le 25 novembre 2005 par l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT).
Dans son rapport annuel du 1er mars 2006, l'OICS indique que l'Afrique compterait trente-quatre millions d'usagers.
Cependant cette évaluation est certainement très loin de la réalité. Il n'existe aucune méthode fiable pour évaluer un marché illégal, ce qui se fait par des extrapolations des drogues saisies ainsi que des évaluations des surfaces cultivées.
Il s'agit en revanche de la drogue illégale la plus consommée dans le monde.
Des universitaires américains ont découvert que le cannabis pertube les processus de mémorisation du cerveau en désorganisant le fonctionnement électrique de l'hippocampe, structure clé du cerveau pour l'activation de la mémoire. Le cannabis aux doses usuellement présentes chez ses consommateurs supprime les oscillations électriques, essentielles dans le processus d'apprentissage et de mémorisation. Les processus cognitifs sont désorganisés.
Selon le professeur Jean Constantin, la principale substance active dans le cannabis, le THC, bloque aussi la libération d'un neurotransmetteur important dans l'hippocampe, l'acétylcholine, effactant le fonctionnement électrophysiologique du cerveau.
En 2006, le service Neuropsychologie de l'INSERM de Marseille avait montré que le cannabis perturbait chez le foetus la formation des réseaux de neurones dans le développement du cerveau, ce que confirme la proportion très élevée d'enfants ayant un retard mental chez les mères fumeuses.
Le cannabis se cultive en intérieur comme en extérieur. C'est une plante qui se bouture facilement et cette qualité est utilisée par les amateurs pour s'auto-alimenter en nouveaux plants sans avoir à se procurer des graines.
Sa culture à titre individuelle (auto-production) est encouragée par des associations comme le CIRC en France qui considèrent que malgré l'aspect illégal de cette culture, elle constitue un moyen efficace d'éviter le marché noir et les problèmes qu'il pose notamment en terme de qualité incertaine du produit. Certains pays comme les Pays-Bas ou plus récemment l'Espagne tolèrent l'auto-production dans une limite de cinq plants.
Pour la culture en extérieur, vu les caractéristiques de la plante, une orientation plein sud est conseillée.
La culture en intérieur peut s'effectuer en pots de manière traditionnelle ou en culture hydroponique où les racines baignent directement dans une solution nutritive. Des lampes HPS (sodium haute pression) sont souvent utilisés pour l'éclairage. Elles produisent une lumière puissante et orange, adaptée à la floraison.
Le cannabis se décline en trois variétés principales : sativa, indica et ruderalis. Officiellement il n'existe qu'une seule espèce, le cannabis sativa, car ces trois variétés ne sont pas assez différentes pour former des espèces.
Le cannabis sativa vient des régions équatoriales. Le plant est grand et fin et les feuilles sont assez claires et fines. Lorsqu'il est consommé, l'effet est plutôt motivant et euphorique.
Le cannabis indica produit des plants plus petits. Les pales des feuilles sont larges et foncées. Consommé, il a plutôt tendance à appaiser ou endormir.
Le cannabis ruderalis est moins répandu. Il est pauvre en THC mais il fleurit très vite. Il est parfois utilisé lors de croisements pour accélérer la floraison.
De nombreuses lignées sont issues de croisements parmi ces trois variétés principales. On les désigne sous le terme d'hybride souvent par des noms donné par les sociétés qui les produisent. Si l'on en juge par le nombre d'obtenteurs (dits "breeders" dans le jargon des amateurs) en Europe et en Amérique du Nord (une petite centaine), et le nombre de variétés disponibles chez les grainetiers, le secteur de la création variétale et de la vente de graines de cannabis récréatif semble florissant. Il a certainement profité des nouvelles possibilités ouvertes par le développement de la vente en ligne via des sites internet. Les critères de sélection mis en avant sont bien évidemment la puissance (taux de THC), mais également le type d'ivresse obtenue (caractéristiques du "high"), les arômes, sans oublier le potentiel de rendement, la précocité et la durée de la floraison, le port végétatif (qui permettra ou non la culture en intérieur), la résistance aux maladies cryptogamiques, etc...
La Cannabis cup, à Amsterdam (Pays-Bas), est un festival où chaque année est désigné la meilleure lignée, pure ou hybridée. Certaines lignées hybrides comme la "super skunk" deviennent ainsi des références.
Le premier producteur mondial de cannabis est l'Amérique du Nord, même si l'essentiel de cette production est réservée au marché local, comme c'est aussi le cas de l'Amérique centrale, des Caraïbes, de l'Océanie, de l'Asie et des Pays-Bas
L'Afrique est le deuxième producteur mondial de cannabis et la production du Maroc alimente près de 80 % du marché européen principalement en résine de cannabis dont il est le premier producteur mondial, le reste de la production étant consommé sur le marché local
La culture du cannabis au Maroc s'effectue traditionnellement dans la province d'Al Hoceima dans le Rif central depuis le VIIe siècle, mais elle s'étend progressivement et touche maintenant l'ensemble de la région du Rif marocain. Son caractère illégal et la qualité non périssable du produit fini (haschisch) rend cette culture plus rentable que les cultures vivrières habituelles. S'agissant de la principale activité agricole de cette région, cette culture a permis le retour dans la région de population ayant émigré vers les villes et attire chaque année de nombreux saisonniers lors de la récolte. Ce qui pose un véritable problème de ressources de substitution pour les populations concernées. De plus, l'abandon des cultures vivrières place la région dans une situation de dépendance en ressources alimentaires. Cette culture quasiment exclusive pose aussi de véritables problèmes écologiques concernant l'écosystème de la région, notamment par une déforestation visant à augmenter les surfaces cultivés qui précipite l'érosion du sol.
On retrouve aussi à partir du XIe siècle et pendant tout le Moyen ge, en Perse et en Syrie, l'existence des Hashâchine (ou « H'ashashine », tels que les nommaient les Croisés), du mot « assas » signifiant le fondement. Ces membres d'une secte shii'te ismaélite d'assassins, créée en 1094 et dirigée par Hassan al Sabah' (aussi appelé le « Vieux de la Montagne ») à Alamout au sud-ouest de la mer Caspienne, consommaient du haschisch par ingestion (plus rarement fumé) pour se conditionner avant de réaliser leurs actes.
Certaines sectes de sâdhu consomment rituellement du haschisch pour déchirer le voile de l'illusion (la maya). Les sâdhu sont présents en Inde depuis plusieurs milliers d'années.
De même, la communauté rastafari considère le cannabis comme un moyen de méditation et de réflexion spirituelle. Considérant que « l'arbre de vie » décrit dans la Bible désigne le cannabis, consommé comme un sacrement permettant l'élévation vers Jah (Dieu).
je vous rappelle que c'est interdit d'en posseder/consommer en france. Trox forum ne vous encourage donc pas a fumer de la ganja

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le four a micro ondes
Un four à micro-ondes est en fait une cage métallique à l'intérieur de laquelle on génère des micro-ondes, qui chauffent la matière.
Les micro-ondes sont des ondes électro-magnétiques. C'est à dire que ce sont des perturbations du champ magnétique et du champ électrique, à la manière des vagues. Les champs magnétiques et électriques n'arrêtent pas de changer de sens, 2 milliard et demi de fois par seconde. Et cela fait tourner les molécules en bourrique. En effet, les molécules sont sensibles au champ électrique, et particulièrement les molécules d'eau, qui sont présentes dans à peu près n'importe quel aliment.
Une petite expérience aidera peut-être à vous convaincre : frottez un sac plastique contre votre pull (cela le charge électriquement et crée unchamp électrique autour), et approchez le d'un mince filet d'eau coulant du robinet, sans toucher l'eau, bien sur. Vous devriez voir que le filet d'eau est dévié ! C'est bien le signe que l'eau est sensible au champ électrique !
Donc les molécules d'eau sont excitées et bougées dans tous les sens par un champ électrique qui varie avec une très grande fréquence. Or plus les molécules sont agitées, plus elles sont chaudes, par définition de la température ! Donc les micro-ondes chauffent les aliments. 
Par contre, rien d'autre ne chauffe dans le four. En effet, le métal réfléchit les ondes électromagnétiques. Des exemples ? Un miroir, ça réfléchit complètement la lumière. Eh bien la lumière est une onde électro-magnétique, capable d'exciter des molécules réceptrices sur notre rétine. Et un miroir n'est rien d'autre qu'une surface métallique ! Il réfléchit la lumière. C'est exactement la même chose avec les radars : ils détectent les objets métalliques qui réfléchissent les ondes radar (aussi des ondes électro-magnétiques). C'est pour cela qu'il y a une grille métallique sur le côté intérieur de la porte. Elle suffit pour arrêter les micro-ondes.
Il ne faut pas mettre de métal au micro-ondes, en général. Pourquoi ? Pour deux raisons bien distinctes : si vous mettez par exemple vos aliments dans une barquette en aluminium, comme l'aluminium réfléchit les micro-ondes, si la barquette est hermétique, ca ne chauffera absolument pas. Et sinon, ça chauffera très mal. Mais la principale raison est qu'un objet métallique présentant une pointe (mais pas nécessairement, d'ailleurs) est susceptible de faire de grosses étincelles dans votre four : le champ électrique généré par les micro-ondes devient très important près des pointes métalliques. Du coup, les électrons de l'air peuvent être arrachés : c'est une étincelle, un petit éclair, quoi. C'est la raison pour laquelle le revêtement intérieur de votre four est bien plat. 

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UMP
L'Union pour un mouvement populaire (UMP) est un parti politique français, nommé à sa création Union pour la majorité présidentielle, en vue de soutenir la candidature du président Jacques Chirac à sa propre succession en 2002. Il est membre du Parti populaire européen, ainsi que de l'Union démocratique internationale, association des partis de centre droit à l'échelle mondiale.
Regroupant le RPR et Démocratie libérale, l'UMP a été rejoint à sa création par deux tiers des élus de l'Union pour la démocratie française (UDF). Ce parti est donc un rassemblement de forces gaullistes, libérales et du centre-droit. L'UMP se revendique comme le premier parti de France en terme de nombre d'adhérents (338 554 au 17/04/07)
Issue d'Alternative 2002 (mouvement de soutien à Jacques Chirac ambitionnant de rassembler l'ensemble des forces de droite et du centre) l'UMP est créée le 23 avril 2002 suite au premier tour de l'élection présidentielle et en vue des législatives de la même année afin d'« unir les forces politiques de droite ». Elle se nomme d'abord Union pour la majorité présidentielle en signe de son soutien au président. Une fois les élections passées, ce nom perd sa raison d'être. Un débat interne eut lieu afin de nommer ce nouveau parti. Alain Juppé, proposa de nommer ce parti "La Maison Bleue", d'autres étaient partisans (les libéraux pour l'essentiel) d'une référence au Parti populaire européen et au Parti populaire espagnol, souvent cité en exemple, et proposèrent de nommer le parti "Union populaire". Il a été choisi de conserver le sigle alors déjà bien connu des Français, mais de changer la dénomination en "Union pour un mouvement populaire", lors de son congrès fondateur le 17 novembre 2002.
Dans sa Charte des valeurs, l'UMP se donne pour but de donner à la politique française un « souffle nouveau » et d'enrayer « la montée de laméfiance à l'égard de la politique ». Ses mots d'ordre : « écouter les citoyens, agir avec eux et pour eux ».
La doctrine de l'UMP déclare qu'il faut laisser libre cours au « destin individuel de la personne » qui dépasse le « déterminisme social ». L'UMP « rejette "les systèmes qui étouffent la liberté (économique) en cherchant à tout encadrer », ce qui peut être compris comme une attaque directe envers les politiques de gauche. Le travail, le mérite et l'innovation doivent être encouragés, afin de mener la France vers la reprise de la croissance et la baisse du chômage. Cette « liberté » ne doit cependant pas être comprise comme un égoïsme : « La liberté ouvre la voie à la générosité ». Pour faire respecter cette "liberté", un respect strict de la loi est nécessaire : « L'autorité de l'État et la justice doivent assurer que chacun réponde de ses actes ».
L'UMP se déclare très attaché à la solidarité : « l'État est là pour que soit garantie la protection sociale à laquelle les Français sont légitimement attachés », ce qui peut être compris comme une réponse aux critiques d'ultralibéralisme que l'UMP essuie parfois. Néanmoins, la solidarité se doit de « respecter l'individu » et « ne (.) pas se transformer en assistanat ». Elle se limite essentiellement aux domaines des services publics, de l'égalité entre les territoires, du soutien des familles et de l'école de la République, laquelle doit « permettre à ceux que leurs mérites distinguent, d'exercer les responsabilités les plus élevées ».
Enfin, l'UMP affirme sa fierté pour la nation française, tout en définissant son horizon dans la construction européenne, synonyme de « paix » mais aussi d'« élargissement des perspectives ». L'Europe ne doit pas se réduire à la seule coopération économique : Elle doit « permettre à ses membres d'avoir plus de poids » dans le contexte de la mondialisation, tout en faisant en sorte que « chaque pays conserve son identité ».
Le programme de N.Sarkozy listé en 15 points :
Mettre fin à l'impuissance publique
Une démocratie irréprochable
Vaincre le chômage
Réhabiliter le travail
Augmenter le pouvoir d'achat
L'Europe doit protéger dans la mondialisation
Répondre à l'urgence du développement durable
Permettre à tous les Français d'être propriétaires de leur logement
Transmettre les repères de l'autorité, du respect et du mérite
Une école qui garantit la réussite de tous les élèves
Mettre l'enseignement supérieur et la recherche au niveau des meilleurs mondiaux
Sortir les quartiers difficiles de l'engrenage de la violence et de la relégation
Maîtriser l'immigration
De grandes politiques de solidarité, fraternelles et responsables
Fiers d'être français
Son but est d'assurer la direction de l'Union entre les sessions du conseil national. Le président ou un quart de ses membres peuvent le réunir et définir de l'ordre du jour. Les décisions sont prises à la majorité qualifiée (50% + 1 voix), à condition qu'il y ait au moins la moitié des membres présents.
Il est composé:
du président et du vice-président délégué de l'Union
du secrétaire général et de ses adjoints
du trésorier National
de 10 délégués représentant les mouvements de l'Union
de 30 membres élus par le conseil national
des anciens présidents de la République et Premiers Ministres de l'Union ainsi que du Premier ministre en exercice
des présidents des Assemblées s'ils sont membres de l'Union, des groupes parlementaires de l'Assemblée nationale, du Sénat et du Parlement européen ainsi que le Président de la délégation française au Parti populaire européen (PPE) au Parlement européen
des anciens présidents de l'Union et pour une durée de trois ans, des présidents en exercice des formations politiques constitutives de l'Union à sa création.
Commission nationale des recours
Elle est composée de neuf membres élus par le conseil national. La commission statue en dernier recours, c'est l'équivalent d'une Cour Suprême. Elle peut statuer sur des infractions au statut et/ou aux décisions des différentes instances et organes de direction commises par un ou plusieurs adhérents ou comités. Par ailleurs, "elle veille à ce que les droits de la défense soient garantis dans l'exercice du pouvoir disciplinaire" (article 32).
Commission d'organisation et de contrôle des opérations électorales
Commission permanente des statuts et du règlement intérieur
Elle est élue par le conseil national sur proposition du Bureau politique et doit rendre son avis sur les propositions de modifications des statuts ou du règlement intérieur formulées par ces deux instances.
Commission des sages
Elle comprend les anciens présidents et secrétaires généraux de l'Union ainsi que les présidents des anciens partis représentés dans l'Union et 8 personnes choisies pour leur ancienneté par les groupes parlementaires. "Elle examine tous les cas où un élu de l'Union est mis en cause dans son honneur et son intégrité." (article 35) Cette commission se réunit sur demande du bureau politique et peut à sa demande ou à celle de l'élu concerné, l'entendre.
L'UMP revendique 347000 adhérents en février 2007. Cependant, des fuites ont révélé que le nombre réel d'adhérents serait inférieur à 126000 Au 5 janvier 2007, 335 000 adhérents étaient à jour de leur cotisation 2006, d'après les propres chiffres de l'UMP. L'UMP aurait enregistré plus de 200 000 adhésions depuis que Nicolas Sarkozy en était devenu le Président
La création de l'UMP s'est voulue être le grand rassemblement des forces politiques de la droite et du centre. Afin de permettre aux différentes familles qui la composent de s'exprimer en son sein, les statuts de l'UMP prévoient la possibilité de créer des courants internes appelés « mouvements ». L'un des buts de ces mouvements était de favoriser l'émergence d'un débat interne riche et d'éviter que l'UMP, à l'instar du RPR de Jacques Chirac, ne se transforme en un parti avant tout organisé pour favoriser la victoire politique de son leader.
Cette création n'aura cependant jamais lieu. Dans un premier temps, Alain Juppé a été contraint de la repousser, Jacques Chirac, entre autres, y voyant un risque de recréer au sein de l'UMP une « guerre des chefs » telle que l'UDF l'a connue pendant plus de 30 ans entre libéraux et démocrates chrétiens et les multiples chapelles qui naquirent au sein de ces deux familles. De plus, les courants qui se dessinaient à l'époque reprenaient presque à l'identique les contours des anciens partis, ce qui aurait pu donner un argument à ceux qui dénonçaient (notamment au sein de l'UDF demeurée indépendante) le caractère artificiel de la nouvelle formation. Ce report devint très rapidement définitif, la peur des chiraquiens se fondant rapidement sur les conséquences que pourrait avoir la création d'un courant sarkozyste à vocation majoritaire. Lors de son élection à la présidence de l'UMP, Nicolas Sarkozy prit l'engagement de favoriser l'émergence de ces courants, bien des militants s'estimant quelque peu « floués » par rapport aux engagements qui avaient prévalu lors de la création de l'UMP. Mais devant le nombre de ralliements très important autour de son nom (devenant très largement majoritaire, il n'avait plus lui-même l'utilité de rassembler ses partisans au sein d'un courant, qui serait au contraire devenu exclusif pour les autres) et la difficulté pour certaines familles, comme celles des centristes ou des gaullistes, à se structurer sans démontrer par là même une déliquescence certaine, ce projet ne sera pas concrétisé.
Aujourd'hui, l'expression des différentes tendances internes à l'UMP n'en existe pas moins. Elle se traduit à travers plusieurs clubs, associations, voire partis politiques associés, qui regroupent des élus et/ou des militants. À l'exception des partis associés (Parti radical, FRS et CNI), ces différentes structures n'ont cependant aucune reconnaissance en terme de démocratie interne, bien que l'UMP les subventionne pour la plupart. Il est également à noter que certaines grandes familles comme les néo-gaullistes (« chiraco-villepinistes ») ne s'appuient sur aucune structure formelle, mais n'en ont pas moins une très forte influence grâce à leurs leaders.
issus du RPR (Nicolas Sarkozy) ou de DL qui se réclament des mêmes valeurs que les libéraux « réformateurs », mais y ajoutent un préalable plus pragmatique dans la pratique du pouvoir, le concept de libéralisme étant estimé rejeté par les Français car mal-compris par ceux-ci. On retrouve aussi dans cette famille quelques caractéristiques des familles gaullistes, avec notamment, un attachement relatif au dirigisme économique et au jacobinisme politique. Cette famille ne rejette pas non plus certaines valeurs traditionnelles (ex. attachement à la famille, à une structuration sociale forte de la société). Cette famille a tendance à devenir très composite du fait des nombreux ralliements à la candidature de N. Sarkozy à l'élection présidentielle de 2007. Elle pourrait être rangée, sur un échiquier politique européen, dans le camp des conservateurs plus que dans celui des libéraux.
Issus du RPR (Jacques Chirac, Dominique de Villepin, Alain Juppé, Jean-Louis Debré) qui se placent dans l'héritage du Général de Gaulle, mais en ont surtout retenu la pratique pragmatique du pouvoir (qui peut les amener à défendre tantôt des solutions d'inspiration libérale, modérée, sociale ou dirigiste), plus que son corpus idéologique. Les néo-gaullistes ont donc un positionnement très mobile sur l'échiquier politique traditionnel (cf. thèmes de campagne de Jacques Chirac aux différentes élections présidentielles) tout en rejetant une approche transpartisane du gaullisme dont ils ont été les artisans de son ancrage définitif à droite, à la suite de Georges Pompidou. Malgré les postes clés qu'elle contrôle dans les institutions républicaines, et le soutien que lui apportent les autres familles d'inspiration gaulliste, cette famille apparaît en forte perte de vitesse au sein du parti depuis qu'Alain Juppé a été contraint d'en quitter la présidence. Les difficultés qu'a rencontré Dominique de Villepin en tant que Premier ministre à condamné les chances de cette famille à voir désigner l'un de ses membres comme candidat de l'UMP à la dernière élection présidentielle et a induit une perte d'influence de ce courant.
issus de DL (Hervé Novelli), du RPR (Patrick Devedjian) ou de l'UDF (Pierre Méhaignerie) sont notamment regroupés au sein du club Les Réformateurs, de La Droite libre présidé par Rachid Kaci et des Cercles libéraux présidés par Alain Madelin. Cette famille trouve dans le libéralisme politique et économique une solution globale pour la société française. La liberté est donc leur valeur fondamentale et doit prévaloir à tous les niveaux qu'il s'agisse du développement économique, du champ d'intervention de l'État ou des questions sociétales (liberté individuelle). Ils rejettent l'égalitarisme, le dirigisme et encouragent les mouvements de mondialisation et de libéralisation de l'économie qu'ils estiment positifs. Leurs opposants et les médias les nomment souvent « ultra libéraux ». Cette famille est l'une des plus dynamiques au sein de l'UMP et a compté de nombreux ralliements aussi bien au niveau des adhérents que des élus. Elle est aussi la famille qui a su le mieux promouvoir ses idées en interne et constitue un soutien important de Nicolas Sarkozy qui, cependant, apparaît un peu moins libéral qu'il ne l'a été. On peut notamment citer David Martinon, conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy.


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parti socialiste
Le Parti socialiste (PS) est le principal parti politique français de la gauche gouvernementale, à la fin du XXe et au début du XXIe siècle. Ses alliés traditionnels sont les Verts, le Parti radical de gauche, le Mouvement républicain et citoyen et le Parti communiste français. Il s'agit en 2007 du deuxième parti politique français en nombre d'adhérents revendiqués.
Le socialisme démocratique se fixe pour objectif la formation d'une société fondée sur les idéaux démocratiques et sur l'égalité de tous les citoyens.
Chaque individu doit pouvoir être libre dans son épanouissement, dans ses choix, dans ses décisions tout comme il doit impérativement pouvoir peser à tous les niveaux de la société dans laquelle il vit. La liberté conjugue deux aspects : celui de ne subir aucune oppression et contrainte extérieure comme la faim, l'ignorance et la peur de l'avenir et celui de pouvoir s'engager et participer aux prises de décisions qui engagent la collectivité. La liberté des citoyens suppose leur égalité. L'égalité impliquant que chaque personne peut justement s'impliquer dans les choix de la société et décider de sa propre vie en dépit des conditions sociales et familiales dont il est issu. L'égalité suppose le droit de faire des choix et de suivre des trajectoires différentes, sans que ces différences ne mènent à une subordination dans la vie quotidienne et dans la société.
La liberté et l'égalité sont à la fois liées aux droits des individus et aux solutions collectives mais aussi à la réalisation d'objectifs conformes à l'intérêt général. L'homme est un être social qui se développe et s'épanouit au contact d'autrui, et des pans entiers de ce qui détermine le bien-être individuel ne peuvent être créés que dans le cadre d'une action commune. Cet intérêt commun supposant la solidarité, sentiment communautaire découlant de la prise de conscience de notre interdépendance.
La société que visent les socialistes est une société fondée sur l'action commune, dans le respect et le souci des autres. Tout citoyen doit avoir les mêmes droits et les mêmes possibilités de contribuer aux solutions, tout citoyen a le même devoir d'en assumer la responsabilité. La solidarité n'exclut pas l'épanouissement individuel mais est profondément incompatible avec l'égoïsme qui permet d'exploiter les autres au nom d'un intérêt personnel.
Pour les socialistes, tout pouvoir doit se fonder sur la communauté des personnes qui constitue la société, les intérêts économiques n'ayant pas à poser des limites à la démocratie: la démocratie a toujours le droit de tracer le cadre économique et de fixer les limites du marché. Les socialistes doivent mettre en place une organisation sociale où citoyens et individus doivent pouvoir peser sur les décisions collectives. Chaque citoyen, en tant que salarié ou consommateur doit avoir le droit d'exercer une influence sur l'agencement et la répartition de la production, l'organisation et les conditions du travail. Ces valeurs démocratiques doivent ainsi régir tous les niveaux de la société pour que celle-ci soit organisée sans rapport de domination ou de soumission, sans différences de classes, sans préjugés ou discriminations.
Le socialisme démocratique a également intégré les problématiques liées à l'environnement et au développement durable, ainsi que celles liées au combat des femmes et aux combats pour les droits.
1. Le Parti socialiste se fixe comme objectif l'émergence, par la voie démocratique, d'une société qui réponde aux aspirations fondamentales de la personne humaine telles que les ont définies des siècles de luttes pour le progrès et que les expriment aujourd'hui tous les peuples : la liberté, l'égalité et la dignité des hommes et des femmes, le bien-être, la responsabilité et la solidarité. Parti de rassemblement, il met le réformisme au service des espérances révolutionnaires. Il s'inscrit ainsi dans la démarche historique du socialisme démocratique. Alors que les sciences et les techniques ouvrent de nouveaux espaces de liberté et de créativité mais peuvent aussi détruire ou pervertir toute forme de vie, le Parti socialiste agit pour qu'elles bénéficient aux hommes et aux femmes.
2. Le Parti socialiste est un parti de transformation sociale. La faillite des sociétés bureaucratiques ne lui fait pas oublier que le capitalisme développe les inégalités, accentue les déséquilibres mondiaux, exploite les richesses du Tiers-Monde et maintient dans de nombreux pays chômage et exclusions. Le Parti socialiste est donc favorable à une société d'économie mixte qui, sans méconnaître les règles du marché, fournisse à la puissance publique et aux acteurs sociaux les moyens de réaliser des objectifs conformes à l'intérêt général. Il agit pour son dépassement par de nouvelles formes d'organisation économique et sociale donnant aux salariés une véritable citoyenneté dans l'entreprise. Dans les secteurs clés qui déterminent la formation du citoyen (l'école, l'université, la télévision), les conditions de vie (logement, santé, environnement), il n'accepte pas que les logiques du marché soient seules déterminantes. Un service public fort, l'aménagement du territoire, la planification, la politique budgétaire et fiscale doivent permettre démocratiquement aux citoyens de dégager les grandes priorités nationales.
3. Le Parti socialiste est un parti démocratique. Il fonde son action et son projet sur le respect des Droits de l'homme et du citoyen dans le cadre d'un État de droit reposant sur le suffrage universel et le pluralisme. Il affirme que toutes les libertés sont liées : leur plein exercice, sur les plans politique, économique, social et culturel, est la condition de l'épanouissement et de l'approfondissement de la démocratie. Le Parti socialiste a en effet conscience de la limite des droits quand ils ne sont pas accompagnés des conditions concrètes susceptibles d'en permettre la réalisation. L'histoire a tranché : le combat pour la liberté est indissociable de celui pour l'égalité.
4. Le Parti socialiste est un parti ancré dans le monde du travail. Les mutations incessantes et profondes des sociétés contemporaines n'ont pas éliminé les oppositions des classes et groupes sociaux. C'est pourquoi, si les socialistes participent au combat pour le progrès de toute la société, ils sont particulièrement attentifs aux intérêts des salariés et au développement de toutes leurs capacités d'action.
5. Le Parti socialiste est fermement attaché à la liberté de conscience et à la laïcité de l'État et de l'école. Il estime que l'accès à l'information et à la culture est une condition essentielle de la démocratie. C'est pourquoi l'indépendance de la création et de la communication à l'égard du pouvoir politique et du pouvoir financier est indispensable. Il affirme l'égalité de tous les citoyens et récuse toute mesure discriminatoire fondée sur le sexe, la race, les convictions philosophiques ou religieuses, les choix de vie personnels. Il se donne pour vocation de favoriser l'intégration et l'adhésion aux valeurs de la République de tous ceux qui résident sur notre sol. Les socialistes considèrent comme un acquis majeur les droits et les libertés que les femmes ont conquis. Ils continuent de lutter pour éliminer les discriminations qui subsistent. Le parti met en oeuvre au travers de ses statuts, dans ses structures et dans sa pratique, une égalité de plus en plus réelle entre adhérents et adhérentes.
6. Parce qu'il n'y a pas d'hommes et de femmes libres dans une nation asservie ou sujette, parce que tous les problèmes majeurs sont devenus mondiaux, l'action du Parti socialiste s'inscrit dans un cadre national et international. Dans l'ordre international, le Parti socialiste condamne toute exploitation d'un peuple par un autre et soutient le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ; il lutte pour un développement économique respectant l'environnement et les équilibres naturels de la planète. Le Parti socialiste fait le choix de l'Europe pour donner aux nations qui la composent les moyens d'affronter les défis de l'avenir. La communauté européenne, à condition quelle ne se réduise pas à un simple marché, en sera un élément moteur. Les socialistes s'attachent à accélérer la construction européenne dans toutes ses dimensions : politique, économique et sociale. Parti de paix, le parti socialiste a toujours lutté contre la logique des blocs, il oeuvre pour l'instauration de nouveaux rapports mondiaux, il agit pour le développement du Tiers-Monde, pour un désarmement général équilibré.
7. Le Parti socialiste attend de ceux qui le représentent à tous les niveaux de responsabilité qu'ils s'inspirent dans leurs décisions et dans leurs actes de ces principes. Dans le monde entier, l'idéal socialiste s'est emparé de l'imagination des peuples. Il inspire de grands mouvements politiques.
L'essentiel de la force du parti socialiste repose sur ses militants (bien que toutes régions, sauf l'Alsace et la Corse, soient à gauche). De par une longue confrontation avec les communistes, les socialistes ont largement entretenu une tradition militante de terrain, même si cette tradition a tendance aujourd'hui à se résorber. Toujours à l'heure actuelle, le Parti socialiste reste un grand éditeur de tracts, mais aussi de journaux internes, de publications externes et d'autres brochures.
L'âge minimal d'adhésion est de 15 ans. L'adhésion au parti est libre et chaque adhérent y possède théoriquement les mêmes droits, que ce soit le premier secrétaire ou le militant de base. Le Parti Socialiste revendique 280000 adhérents en décembre 2006 ; en décembre 2005, il en revendiquait 150000, mais le Canard Enchainé a révélé qu'il en comptait 133831 [1]. Le Parti socialiste est un parti qui pratique très largement la démocratie interne. Ce sont les militants qui désignent les responsables à tous les niveaux : au niveau de la section locale, de la fédération départementale et au niveau national. Les militants votent pour les textes d'orientation à chaque congrès et désignent aussi les candidats socialistes à chaque élection. Plus récemment, une procédure de consultation interne a été mise en place afin que les militants décident de la ligne politique du parti sur une question précise. D'autres innovations à l'adresse des sympathisants devaient permettre que ces derniers, sous l'appellation "adhérents du projet", puissent participer très concrètement à l'élaboration du projet socialiste. Ce processus a été mis en sommeil suite au 29 mai 2005. Aussi, des évènements traditionnels rythment la vie du Parti, comme l'Université d'été de la Rochelle doublée de quelques universités de rentrée départementales, comme la Galette républicaine au mois de janvier ou les multiples fêtes de la Rose qui ont lieu au début de l'été.
Le profil des adhérents socialistes, désignés comme au PCF, à LO ou la LCR par le sobriquet amical "camarades", a peu évolué au cours du temps. Le Parti socialiste n'a jamais été franchement un parti d'ouvriers. L'électorat socialiste s'est toujours situé parmi les classes moyennes, surtout les enseignants, puis les cadres territoriaux et fonctionnaires, puis vers les salariés de bas échelon et cadres du secteur privé. L'électorat socialiste se situe surtout parmi la population active des villes, y compris parmi les jeunes. Par une longue tradition de synthèse entre un centre-gauche modéré et européen et une gauche protestataire, le PS a toujours su rassembler au-delà de son électorat, ce qui fait de lui le centre de gravité de la gauche parlementaire.
L'électorat réel socialiste se chiffre désormais entre 15 % et 30 % des suffrages exprimés. En 2002, Lionel Jospin obtenait 16,18 % des suffrages au premier tour de l'élection présidentielle. En 2004, le Parti socialiste remportait 29,4 % des suffrages.
La structure de base du Parti socialiste est la section. Une section peut être locale ou thématique. En général, elle s'organise au sein d'un canton, d'une commune ou d'un quartier. Parfois, elle s'organise autour d'une entreprise, voire autour de thèmes comme les NTIC ou la culture. Actuellement, les sections d'entreprise tendent à disparaître et ce sont les sections locales qui constituent le gros des bataillons du parti. L'on voit cependant désormais émerger un nouveau type de section, la section universitaire (section ENS, section Sciences Po, section Sciences Po Lille et section Sorbonne).
Les réunions de section sont les moments privilégiés de la vie militante. Le cadre de la section permet le militantisme le plus direct. Ce sont les sections qui organisent les collages d'affiche, les distributions de tract, les porte-à-porte, etc. Ce sont elles également qui constituent le relai essentiel entre le "national" (direction nationale), la "fédé" (fédération départementale) et les militants. C'est également au niveau de la section que se pratique le débat interne, que ce soit dans le cadre d'un congrès ou d'une consultation interne. Lorsque la section comporte en son sein des élus, ces derniers peuvent partager avec les militants les solutions et perspectives à donner à une politique municipale par exemple. Le premier secrétaire de section est élu à bulletins secrets et au scrutin uninominal majoritaire à deux tours par la première assemblée générale des adhérents de la section suivant le congrès national. Il est l'animateur de la section dont il est le porte-parole. Il peut être secondé par un secrétaire adjoint et un secrétariat de section.
Les sections ont également réussi à s'ouvrir davantage au-delà des simples adhérents. Beaucoup de sections peuvent ainsi compter avec l'existence d'une association citoyenne, qui réunit bien souvent des citoyens sympathisants et qui demeure souvent très active lors des élections municipales. Les sections connaissent pourtant des difficultés récentes, car leur découpage et leur rapport au territoire a été très largement bouleversé par la nouvelle donne territoriale. Les sections socialistes devront ainsi s'adapter à la réalité des nouvelles communautés de commune et d'agglomération, et à quelques changements liés à la décentralisation ou aux évolutions des lieux de vie.
La fédération départementale met en oeuvre la politique du parti pour chaque département. Les instances de la fédération sont renouvelées à chaque congrès. Le conseil fédéral (CF) est l'instance de décision de la fédération. Il délègue certaines de ses prérogatives au bureau exécutif fédéral (BEF). Le secrétariat fédéral assure la gestion politique de la fédération, en liaison avec le secrétariat national du parti, et agit par délégation de la CF ou du BEF. Le secrétariat fédéral est constitué de membres choisis par le premier secrétaire fédéral, parmi la majorité politique de la fédération. Les secrétaires fédéraux ont la charge de le seconder dans la gestion courante de la fédération et dans l'application des décisions du CF. Les secrétaires fédéraux ont la charge d'un ou plusieurs secteurs d'activité ; ils peuvent être assistés d'un ou plusieurs délégués fédéraux.
Le premier secrétaire fédéral est élu au scrutin majoritaire à deux tours par les militants lors d'une deuxième session après la tenue du congrès national. Tout candidat au poste de premier secrétaire fédéral doit présenter un plan d'action fédéral. Le secrétaire fédéral est l'animateur politique de la fédération et son porte-parole. Il assure la liaison avec le secrétariat national aux fédérations. Il préside les réunions du secrétariat fédéral, du BEF ou du CF, devant lequel il rend compte de ses activités.
L'union régionale regroupe les fédérations d'une même région. Elle est dirigée par un comité régional du parti qui détermine la politique du parti concernant les problèmes propres à la région et veille à son application en liaison avec les élus. Le comité régional est élu par une convention régionale qui se réunit dans la quinzaine de jours suivant le congrès national. La convention régionale procède à l'élection du secrétaire régional au scrutin majoritaire à deux tours. Celui-ci ne peut cumuler sa fonction avec celle de premier secrétaire d'une fédération de sa région..
Les théories développées dans la première partie du XIXe siècle par les premiers penseurs socialistes (Saint-Simon, Fourier, Cabet, Leroux) au sein d'une bourgeoisie éclairée influencent peu les milieux populaires. Ces théoriciens qualifiés d'utopiques par la suite se démarquent ainsi du socialisme historique, développé par la suite par Karl Marx avec son analyse de la société industrielle. Au-delà de l'utopie, la réalité est imprimée au fer chaud de la Révolution industrielle : les nouvelles conditions de travail engendrées par celle-ci entraînent des révoltes vite réprimées : révolte des canuts lyonnais en 1831, journées de juin 1848, Commune de Paris en 1871. La "question sociale" est mise au premier plan, mais la révolution de 1848 fait déjà apparaître des divergences entre les démocrates socialistes réformistes (Ledru-Rollin, Louis Blanc) et les partisans de la violence (Blanqui, Barbès) qui considèrent celle-ci comme le seul moyen permettant un changement profond du système économique et social. Le combat pour la république, contre la monarchie censitaire et contre le second Empire, se conjugue alors avec la lutte contre les nouvelles conditions de travail et de vie engendrées par la révolution industrielle. La gauche républicaine s'organise et cherche à effectuer une synthèse entre la tradition montagnarde de la révolution de 1789-1794 et les questions sociales que le mouvement ouvrier naissant fait surgir.
La Deuxième Internationale est constituée en 1889 à Paris et l'influence des idées de Karl Marx y est d'abord dominante. Cependant, les idées libertaires et anarcho-syndicalistes continuent à influencer une partie du mouvement ouvrier, qui manifeste sa méfiance à l'égard de la politique. Après la reconnaissance du droit syndical en 1884, la Confédération générale du travail (CGT) se constitue en 1895. En 1906, elle adopte la "Charte d'Amiens" qui consacre le principe de l'indépendance du syndicalisme par rapport au socialisme politique. De là découle l'absence de liens organiques entre partis et syndicats qui distingue fortement le socialisme français de la social-démocratie de l'Europe du Nord.
Le socialisme politique en France s'unifie en 1905 sur injonction de l'Internationale, au congrès du Globe avec la fusion des différents courants socialistes (guesdistes, blanquistes, réformistes.) dans la nouvelle Section française de l'internationale ouvrière (SFIO). Peu à peu, le député du Tarn Jean Jaurès s'impose comme la figure majeure du socialisme français, par son combat pour l'unité, par sa volonté de synthèse entre la république et le socialisme, entre le patriotisme et l'internationalisme, entre les idées marxistes et la tradition de la Révolution française libérale. La SFIO, qui se veut parti ouvrier, a acquis une large base électorale et militante : les paysans, les ouvriers, les artisans côtoient les intellectuels et les fonctionnaires.
C'est le congrès d'Épinay, en 1971, qui marque l'étape la plus importante de l'unité et de la rénovation du socialisme. Au PS s'agrègent désormais la CIR et une partie du "courant chrétien". Le congrès d'Épinay élit François Mitterrand comme Premier secrétaire et donne mandat à sa direction de préparer un accord de gouvernement avec le PCF. En mars 1972, le congrès de Suresnes adopte le programme "changer la vie". Le 27 juin, le "programme commun de gouvernement" est signé avec le PCF et contresigné par les radicaux de gauche peu après. En mars 1973, les élections donnent plus de 48 % des voix à la gauche et le PS rattrape le PCF pour la première fois de l'après-guerre. En 1974, après la mort de Georges Pompidou, François Mitterrand est à nouveau le candidat unique de la gauche. Il échoue de peu face à Valéry Giscard d'Estaing (49,6 % des voix au second tour) et ce résultat marque la progression des socialistes et de la gauche dans le pays.
Les élections cantonales de 1976 et 1979, ainsi que les élections municipales de 1977, sont un succès pour la gauche et surtout pour les socialistes, qui devancent nettement les communistes : en mars 1976, le PS obtient 26 % des suffrages exprimés contre 23 % au PCF, quatorze présidences de conseils généraux basculent à gauche, dont neuf pour les socialistes, trois pour les radicaux de gauche et deux pour les communistes ; un an plus tard, la gauche remporte 157 des 221 villes de plus de 30 000 habitants, dont 81 pour le parti socialiste (44 en 1971) ; en 1979, la gauche enregistre un gain net de deux conseils généraux.
Cette dynamique précipite le rassemblement des courants socialistes, qui se concrétise aux "Assises du socialisme", en octobre 1974, avec l'entrée d'une partie du PSU (Michel Rocard, Robert Chapuis), de membres de la CFDT (Jacques Chérèque, Jacques Delors) et de la 3e composante (Vie nouvelle, groupes d'action municipale, objectif socialiste.) qui rejoignent, pour l'essentiel, la majorité du parti.
Au congrès de Pau, en 1975, le CERES de Jean-Pierre Chevènement cesse de faire partie de la majorité du parti et constitue désormais la minorité.
Le 10 mai 1981, l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République ouvre une période nouvelle dans l'histoire du socialisme français. C'est la première alternance politique entre la gauche et la droite sous la Ve République. Les élections législatives de juin sont un triomphe pour les socialistes : pour la première fois de son histoire, il obtient la majorité absolue à l'Assemblée nationale et devance nettement le PCF qui enregistre un recul certain. Pierre Mauroy forme un gouvernement auquel participent quatre ministres communistes.
Lionel Jospin succède à François Mitterrand à la direction du parti. Dans un premier temps, le gouvernement Mauroy mène une politique de relance et profondes réformes, conforme aux 110 Propositions du candidat Mitterrand (abolition de la peine de mort, augmentation sensible du SMIC, du minimum vieillesse et des allocations familiales, possibilité de prendre sa retraite à 60 ans, nationalisations, décentralisation, nouveaux droits des travailleurs, etc.). Mais rapidement, la crise économique internationale, le refus opposé par Ronald Reagan et Margaret Thatcher de soutenir une politique relance coordonnée et les faiblesses persistantes des entreprises françaises conduisent le gouvernement de Pierre Mauroy à opter dès 1982, et surtout en 1983, pour une politique de "rigueur économique". Ces décisions découlent du choix fondamental de l'économie ouverte et de la construction européenne. Dans ce domaine, les socialistes français jouent un rôle très important, sous l'impulsion du président Mitterrand, comme leurs prédécesseurs l'avaient fait sous la IVe République.
L'inflation est maîtrisée, l'économie française modernisée, mais les effets positifs de cette politique sont sérieusement limités sur le front du chômage. Le PS perd du terrain aux élections municipales de 1983 et surtout aux élections cantonales de 1985. Aux européennes de 1984, si la baisse est assez limitée, le parti communiste voit son score réduit de moitié. En juillet 1984, Laurent Fabius remplace Pierre Mauroy comme Premier ministre et forme un gouvernement auquel les communistes refusent de participer.
En politique intérieure, les socialistes achèvent la décentralisation, réforment la formation professionnelle et infléchissent la politique d'aménagement du territoire (loi Montagne et loi Littoral).
Le congrès de Toulouse, en 1985, traduit l'évolution idéologique et politique du parti. Jacques Delors parle d'« un petit Bad Godesberg ». Les socialistes perdent les élections législatives de 1986 mais obtiennent un score honorable : 31,2 % (contre 22,8 % en 1978). François Mitterrand demeure président de la République et nomme Jacques Chirac à la tête du gouvernement. De 1986 à 1988 c'est la "cohabitation". Le Parti socialiste est dans l'opposition.
François Mitterrand au cours de son second septennatEn 1988, François Mitterrand est largement réélu avec 54 % des voix. Le candidat socialiste, qui a fait campagne sur le thème de la "France unie", se prononce pour une certaine ouverture de la majorité. Les élections législatives donnent une majorité relative au PS. Michel Rocard est nommé Premier ministre. En intégrant des personnalités dites d'ouverture, issues de la "société civile" et du centre, son gouvernement reflète la réalité de la majorité présidentielle, mais le PS est le seul grand parti à le soutenir. Dans le parti, le départ de Lionel Jospin du premier secrétariat provoque des tensions au sein du courant majoritaire mitterrandiste. Pierre Mauroy est élu Premier secrétaire contre Laurent Fabius. Deux ans plus tard, le congrès de Rennes voit s'opposer durement les partisans de la motion I (Mauroy-Mermaz-Jospin) et ceux de la motion 5 (Laurent Fabius). Finalement, Pierre Mauroy est réélu à l'unanimité après une synthèse générale qui associe à la direction du parti l'ensemble des courants qui s'étaient exprimés à travers la présentation de sept motions différentes.
En 1990, François Mitterrand engage la France dans la guerre du Golfe. Ce choix est contesté par les amis de Jean-Pierre Chevènement, qui quittent le PS pour fonder le Mouvement des citoyens. Au-delà de cette petite scission, le Parti socialiste est de plus en plus sévèrement critiqué à sa gauche, notamment pour avoir défendu le traité de Maastricht, ratifié par un referendum positif en 1991, à 51 %. Les nouvelles formations comme le MDC, ainsi que les organisations protestataires ne pardonnent pas aux socialistes de soutenir une Europe qualifiée de trop peu politique, voire libérale. Les années Mitterrand sont également marquées par de trop nombreuses affaires, mais qui causent, avec l'échec de la lutte contre le chômage, la déroute électorale de 1993. Édouard Balladur accède au poste de Premier ministre.

En décembre 1994, le retrait de Jacques Delors de l'élection présidentielle ouvre une période incertaine. Pour la première fois dans l'histoire du parti socialiste, deux candidats à la candidature se confrontent : Henri Emmanuelli et Lionel Jospin qui sont départagés par un vote direct et secret des militants. Le vote avantage largement Lionel Jospin. Ce dernier se trouve investi lors d'une convention de désignation le 5 février 1995, qui marque le lancement de la campagne présidentielle. Réclamant un "droit d'inventaire" sur le bilan socialiste, Lionel Jospin réussit à être en tête des candidats du premier tour, avec plus de 23 % des voix et à regrouper 47,3 % des suffrages au second tour. Ce succès relatif permet de mettre en place les conditions d'un renouvellement pour le Parti socialiste. Quittant la présidence de la République, François Mitterrand encourage les socialistes à affronter le cycle politique qui s'ouvre. Il décède quelques mois plus tard, le 8 janvier 1996.
Après la dissolution de 1997, le premier secrétaire et député Lionel Jospin, devient le Premier ministre d'un gouvernement de Gauche plurielle (alliance PS-PCF-Les Verts-PRG-MDC). La conjoncture économique est très bonne: près d'un million d'emplois sont créés. Des mesures comme la réduction du temps de travail sont prises pour aider à la reprise de l'emploi, même si celle-ci demeure encore contestée, y compris par des économistes qui mettent en doute la pertinance d'une telle mesure. Ces années sont aussi marquées par l'adoption du traité d'Amsterdam, l'introduction de l'euro, l'adoption du PACS, de la loi sur la Parité et la relance des privatisations.
Au bout d'une cohabitation difficile de 5 ans avec Jacques Chirac, Lionel Jospin se présente contre lui à l'élection présidentielle de 2002. Avec seulement 16 % des voix, le candidat socialiste est éliminé dès le premier tour. Ce "21 avril" reste un traumatisme pour les socialistes, qui appellent à voter par défaut au second tour pour Jacques Chirac contre le candidat du Front national Jean-Marie Le Pen. Lionel Jospin prend acte et assume entièrement son échec en se retirant de la vie politique. Cette décision est vécue comme un second traumatisme par les militants socialistes, qui se retrouvent sans leader. Par les éléctions législatives qui suivent la présidentielle, les Français confirme la défaite des socialistes et placent le Parti socialiste dans l'opposition en en leur fournissant qu'un groupe minoritaire à l'Assemblée nationale. Dans le courant de l'été, le premier secrétaire François Hollande intègre Laurent Fabius et ses partisans au sein de la direction. Cette nouvelle configuration préfigure de futurs affrontements entre les jospiniens et les fabiusiens.
Après une campagne promotionnelle d'adhésion axée sur le vote sur le projet socialiste et la désignation du candidat soutenu par le parti aux élections présidentielles, le PS a accueilli près de 100 000 nouveaux membres, dépassant ainsi la barre des 200 000 adhérents (218 000 adhérents à jour de cotisation et présentés à la section au jour du vote). Leur arrivée a modifié la sociologie du parti et certainement renforcé la base de Ségolène Royal. Selon une étude de Frédéric Sawicki et Rémi Lefebvre dans la fédération du Nord[3], seuls 10% des adhésions seraient celles d'anciens compagnons de route, contre 90% sans lien avec le parti jusque là. L'âge moyen a baissé de 55 à 43 ans (15% de retraités, contre 40%) ; la féminisation a progressé tout en restant assez loin de la parité ; le nombre d'adhérents titulaires d'un bac+3 est passé de 30 à 54 % ; une ouverture aux salariés du privé a réduit la place occupée par les fonctionnaires et militants syndicaux. Ces évolutions pourraient bouleverser la répartition des responsabilités locales et fédérales lors d'un prochain congrès.
À la tête des réseaux les mieux structurés au sein du PS, les « présidentiables » Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn ne réussissent pas à s'imposer selon les sondages et les médias. D'autres figures du Parti, comme Lionel Jospin ou Jack Lang, sans parler de Bernard Kouchner, ont dû renoncer à leur candidature faute d'écho de celle-ci. Fabius a même vu quelques uns de ses soutiens s'éroder au profit de Ségolène Royal, présidente de la région Poitou-Charentes et largement pressentie comme favorite au vu des sondages d'opinion. Ralliée sans condition par Arnaud Montebourg, elle a rencontré la défiance des partisans de Lionel Jospin.

Ségolène Royal au meeting de la Présidentielle 2007 de Besançon avec Jean-Louis Fousseret et François Rebsamen, maires socialistes de Besançon et de Dijon.Le style et les circonstances de la candidature de Ségolène Royal sont inédits pour un parti comme le PS. Jouissant d'une forte sympathie dans l'opinion, elle ne fait partie d'aucun courant et défend des thèmes, commentés comme polémiques ou audacieux pour la famille socialiste, comme la famille ou la sécurité. Pourtant, elle parvient à donner quelques accents « alters » à ses prises de position, notamment en faveur de la démocratie participative ou contre les OGM. De plus, son compagnon n'est d'autre que le premier secrétaire François Hollande. Le 16 novembre 2006, lors du vote interne pour la désignation de la candidature socialiste à la présidentielle, Ségolène Royal est plébiscitée par les électeurs socialistes (176 230 adhérents ont voté) avec 60,62 % des suffrages, devançant largement Dominique Strauss-Kahn (20,83 %) et Laurent Fabius (18,54 %).
Elle présente son programme présidentiel le 11 février 2007. « Le programme de Ségolène Royal est vraiment socialiste » assure François Hollande, premier secrétaire du parti socialiste. Cette observation vient en réponse aux inquiétudes suscitées par la pré-campagne, où la candidate se posait souvent en rupture par rapport aux discours traditionnels de la gauche.
Le 22 avril 2007, lors du premier tour de la présidentielle, Ségolène Royal accède au second tour de la présidentielle avec 25,87 % des voix. Le soir même, Dominique Voynet, Olivier Besancenot, Arlette Laguiller, José Bové et Marie-George Buffet appellent à voter Royal lors du second tour du 6 mai 2007. En revanche, elle ne bénéficie pas du soutien du candidat UDF, François Bayrou.
Le 6 mai 2007, la candidate du Parti socialiste Ségolène Royal réunit 46,94 % des votants (soit 16 790 611 voix), contre 53,06 % à son adversaire Nicolas Sarkozy, qui est donc élu Président de la République.
La défaite, bien qu'annonçée par de nombreux sondages avant les dates de scrutin, amène à nouveau le parti a se remettre en question : Laurent Fabius et DSK appellent dès les résultats à une refonte de la pensée socialiste. Ségolène Royal semble de son côté tenir à garder la tête du parti avec son compagnon François Hollande pour mener à bien les prochaines élections législatives de juin 2007.


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Un réfrigérateur (ou frigidaire ou frigo dans le langage famillier) est un appareil principalement utilisé en cuisine, avec un compartiment principal qui a une température de 4 a 8 °C et souvent un compartiment pour la congélation à -18 °C appelé congélateur.
La frigération (du latin frigus, froid) est généralement le refroidissement d'un corps par le transfert d'une partie de sa chaleur. Les applications peuvent être la conservation, particulièrement de nourriture, l'abaissement de la température de boissons pour les rendre plus agréables à la consommation. Le refroidissement de quelque chose de chaud est souvent fait au moyen de l'air à la température ambiante. Par exemple, le refroidissement d'un ordinateur se fait en extrayant l'air chaud du boîtier au moyen d'un ventilateur.
La fonction d'une machine de réfrigération est de prendre de la chaleur du côté basse température et de la rejeter à l'extérieur, en utilisant une énergie externe pour conduire le processus. Un réfrigérateur est une pompe à chaleur généralement animée par un moteur électrique. Il est également possible d'employer les sels eutectiques.
Les réfrigérateurs sont des pompes à chaleur dont la plupart (comme ceux qui équipent maisons et voitures) utilisent un cycle de changement de phase. Ce procédé fait tourner un cycle de Carnot pour transférer de la chaleur de la partie froide vers la partie chaude, en 4 temps :
compression : le fluide réfrigérant passe de l'état gazeux à l'état liquide, sa température augmente au-delà de la température de la partie chaude
refroidissement du liquide : on le fait passer dans un radiateur (visible à l'arrière des frigos domestiques), ce qui transfère la chaleur vers la partie chaude
détente : le liquide se transforme en gaz, et se refroidit
réchauffement du gaz : le gaz froid passe dans un autre radiateur du coté froid, qu'il refroidit par transfert thermique, et retourne vers le compresseur
Il existe aussi un procédé plus complexe, à deux fluides, mais qui ne requiert pas de compresseur, remplacé par une source de chaleur : le réfrigérateur à absorption de gaz. Ce procédé est exploité lorsque l'électricité ou la force mécanique manque, alors qu'une source de chaleur est disponible (caravanes, frigo solaires, etc.).
Le réfrigérateur d'Einstein est un type unique de réfrigérateur co-inventé en 1926 par Albert Einstein et un ancien étudiant Leo Szilard.
Avant l'invention des réfrigérateurs, on stockait la glace découpée l'hiver sur les étangs dans une glacière. Il s'agissait d'un trou fermé par un couvercle isolant dans lequel on alternait des couches de paille et de glace. Comme l'air froid descend, le trou restait froid et la glace se conservait jusqu'à l'été.
Des inventeurs tentèrent de fabriquer de la glace à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe. Edmond Carré invente, en 1850, le réfrigérateur à eau et acide sulfurique.
Mais la première véritable tentative d'utilisation industrielle de la réfrigération date de 1851 : James Harrison, un imprimeur écossais émigré en Australie, avait acheté une entreprise de presse. Alors qu'il nettoyait des caractères à l'éther, il remarqua que le liquide refroidissait fortement le métal en s'évaporant. L'éther est un liquide à faible point d'ébullition. Harrison eut l'idée de comprimer l'éther gazeux avec une pompe pour le transformer en liquide, puis de laisser l'éther liquide revenir à l'état gazeux en provoquant un refroidissement. Il mit ce système en oeuvre dans une brasserie australienne où le gaz froid d'éther était pompé dans des tuyaux qui circulaient dans le bâtiment. Harrison utilisa le même principe pour fabriquer de la glace en faisant passer dans de l'eau les tuyaux refroidis par l'éther gazeux. Mais il fit faillite en 1860 : la glace naturelle qu'on importait par bateau d'Amérique restait moins chère.
Le réfrigérateur a été inventé en 1876 par Carl von Linde. Mais d'autres inventeurs s'attribuent cette paternité, parce que cette technologie a mis du temps à se développer. Une des premières utilisations de la réfrigération domestique a eu lieu au domaine de Biltmore à Asheville, Caroline du Nord, États-Unis, autour de 1895.
Le premier réfrigérateur fabriqué industriellement est le Domelre, en 1913 par Fred W. Wolf de Chicago.
Le réfrigérateur à absorption de gaz, qui se refroidit par l'utilisation d'une source de chaleur, a été inventé en Suède par Baltzar von Platen en 1922. Plus tard il a été fabriqué par Electrolux et Servel. Aujourd'hui il est utilisé dans les maisons qui ne sont pas reliées au réseau électrique et dans des camping-cars.
Ceux-ci se composent généralement de compartiments de refroidissement et de congélation et peuvent avoir quatre zones de température : -18°C ou 0°F (congélateur), 0°C ou 32°F (viandes), 4°C ou 40°F (réfrigérateur) et 10°C ou 50°F (légumes), pour le stockage des différents types de nourriture. Le volume d'un réfrigérateur se mesure en litres.
Dans les modèles récents, un affichage à cristaux liquides suggère la température à utiliser pour les divers types de nourriture à conserver et montre la date limite de consommation des produits.
Quelques modèles incluent un système pour avertir d'une panne de courant, avec une fonction de mémoire qui alerte l'utilisateur de la coupure en faisant clignoter l'affichage de la température. En appuyant sur une touche d'information, l'utilisateur est informé de la température maximale atteinte pendant la panne de courant, et sait si les aliments surgelés ont été décongelés ou s'ils risquent d'avoir développé des bactéries dangereuses.
Les anciens réfrigérateurs utilisaient le fréon comme réfrigérant. Le fréon fait partie de la famille des CFC qui détruisent la couche d'ozone. Après la ratification du protocole de Montréal, ces fluides ont été remplacés par le R134a ou autre(HCFC). Aujourd'hui, la majorité des fabricants européens d'électroménager ont opté pour l'isobutane (R600a).



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Le terme compatible PC, ou simplement le sigle PC, est généralement utilisé en français pour faire référence aux ordinateurs compatibles avec l'IBM PC (PC pour Personal Computer littéralement « ordinateur personnel ») produit par IBM en 1981. On utilise alors le sigle PC par opposition aux autres ordinateurs personnels qui ne sont pas compatibles avec ce premier PC : Macintosh, Amiga, Commodore 64, Sinclair, Tandy, etc. Ainsi, la catégorie des ordinateurs personnels nommés PC n'est qu'un sous-ensemble des ordinateurs personnels.
Les PC sont construits sur les microprocesseurs d'architecture x86 d'Intel. Ils ont été principalement utilisé avec le système d'exploitation DOS, puis Microsoft windaube. On parle aussi depuis la fin des années 1990 de la plate-forme WinTel pour faire référence à windaube et Intel, les deux acteurs les plus importants du marché des PC depuis cette époque.
Cette appellation PC est utilisée même en France, pays où pourtant le PC d'IBM avait été lancé (presque deux ans après sa sortie mondiale de 1981, en raison du volume de traduction à effectuer, puis des corrections nombreuses à y apporter) sous le nom d'Ordinateur personnel et non pas de Personal Computer.
À l'origine, PC était le nom donné par IBM aux premiers micro-ordinateurs qu'elle commercialisa dès 1981 :
En 1981 : l'IBM PC/G animé par le processeur Intel 8088 (variante meilleur marché du 8086) fréquence d'horloge 4,7 MHz. L'équipement de démarrage et de stockage était composé de 1 à 2 lecteurs 360 Ko sur disque souple 5" 1/4.
En 1983 : l'IBM PC/XT qui se voyait adjoindre en équipement de série un disque dur de 10 Mo et une carte de communication RS232. L'équipement d'archivage était composé de 1 à 2 lecteurs 360 Ko sur disque souple 5" 1/4.
En 1984 : l'IBM PC/AT avec le processeur Intel 80286. L'équipement d'archivage était composé de 1 à 2 lecteurs 360 Ko ou 1,2 Mo sur disque souple 5" 1/4.
Pour des raisons de vitesse de développement, mais aussi de demande du marché pour des secondes sources, IBM avait préféré créer son PC en assemblant des composants standards de constructeurs différents, plutôt que créer les siens comme le faisaient ses concurrents et, comme il le faisait pour ses autres ordinateurs.
Le listing du BIOS étant publié, il devenait très facile de cloner l'IBM PC : il suffisait en effet d'acheter les composants aux mêmes fabricants puis de recopier (avec quelque différence) la mémoire morte (ROM) du BIOS pour obtenir un micro-ordinateur dit « compatible PC ». À terme, IBM ayant perdu tout pouvoir d'influence sur les compatibles PC, on les a plus simplement appelés PC, et c'est un document publié chaque année par Intel et Microsoft qui définit quelle machine, selon les critères de cette année-là, est ou n'est déjà plus un PC (si ce que vous croyez être un de vos PC n'a pas de prises USB, par exemple, ce n'est stricto sensu plus un PC au sens d'Intel et Microsoft). Bref, le standard a simplement changé de propriétaire.
À l'origine, le système d'exploitation livré avec ces premières machines était soit :
PC-DOS (Microsoft commercialisant, lui, le MS-DOS qui désignait juste deux fichiers vitaux sous un nom différent : IBM.SYS devenait MSDOS.SYS et IBMIO.SYS devenait IO.SYS),
CP/M 86 de Digital Research
le PC/IX, clone lent et sans protections mémoire hardware d'UNIX, vite abandonné.
En 1987, IBM tenta de changer cette architecture en créant les modèles IBM PS/2 munis d'un nouveau bus plus rapide, appelé MCA pour Micro Channel Architecture (ouverts, mais cette fois-ci contre paiement d'une licence), et fonctionnant soit sous DOS, soit avec son système d'exploitation OS/2. Le matériel restant toutefois très proche des PC, les PS/2 pouvaient fonctionner avec d'autres systèmes d'exploitation.
Mais l'architecture PC avait déjà créé un standard de fait, car elle avait été copiée par un grand nombre de constructeurs, et même améliorée sur quelques points (carte graphiques Hercules et Ericsson). Seuls furent donc conservés du PS/2 par les autres constructeurs :
Les résolutions d'écran VGA et XGA (bien qu'elles fussent très lentes sur un bus AT, rebaptisé en l'occurrence ISA)
Les disquettes 3,5 pouces 1,44 Mo, bien que Compaq n'y soit pas favorable et l'ait fait savoir.
Le standard de connexion du clavier et de la souris (mini-Din 9 broches, connu sous le nom de port PS/2) par opposition aux souris sur port série et aux claviers avec port « AT » (prise DIN standard).
Le bus devait toutefois être changé pour gérer de façon acceptable les nouvelles résolutions d'écran. On essaya tour a tour le VESA local bus, l'EISA, le PCI, qui fut un succès, l'AGP, et enfin le PCI Express. Quant à la mémoire vive (RAM), elle résida non plus sur des cartes enfichées à même le bus, mais sur la carte-mère qui l'accédait par un circuit dédié sans passer par le bus, idée déjà utilisée par Compaq avec l'architecture FLEX de son Desktop 386.
La grande force de l'architecture PC est que la concurrence joue à tous les niveaux : on peut choisir la marque du microprocesseur, de la carte mère, de la carte vidéo, la compatibilité entre les composants étant assurée.
À l'inverse, les ordinateurs Macintosh sont ceux vendus par la société Apple, cette firme ayant résilié en 1997 les licences de son système d'exploitation concédées aux autres constructeurs.
On parle parfois de « la plate-forme Wintel », pour un ordinateur fonctionnant avec un microprocesseur de la famille x86/Pentium d'Intel et utilisant un système d'exploitation windaube de chez Microsoft. Le terme PC désigne bien le matériel, mais la confusion entre PC et PC/windaube est restée très courante. Les nouvelles versions des distributions GNU/Linux avec leurs Mozilla et OpenOffice bien rodés pourraient changer la donne pour une partie des postes de travail.
Intel n'est pas le seul à fournir des microprocesseurs pour PC : AMD, Via et Transmeta produisent des microprocesseurs compatibles fonctionnellement (mais pas en Brochage) avec ceux de la famille x86/Pentium.
Au milieu des années 1990, le fondeur (fabricant de puces électroniques) Cyrix proposait également des processeurs pour PC, mais ne s'est pas intéressé à l'implémentation d'un coprocesseur de calcul en virgule flottante (avec raison, techniquement, car même des produits graphiques comme CorelDraw n'en faisaient nul usage). Sur le plan marketing, toutefois, cette lacune torpilla ses produits face au 80486 qui en était équipé en standard.
La principale alternative aux PC est l'ordinateur Macintosh (ou Mac) de la société Apple.
Les principaux concurrents de windaube (en tant que système d'exploitation) sur architecture i386 sont GNU/Linux, FreeBSD et Solaris.
Les principaux concurrents de windaube (en tant qu'interface graphique) sont KDE et GNOME, tous deux inclus dans les distributions GNU/Linux.![]()
Du point de vue de l'utilisateur, l'architecture de l'ordinateur ou même le système d'exploitation importent peu : ce sont les applications qui sont vues par les utilisateurs. Les interfaces graphiques proprement dites ne diffèrent pas beaucoup.
Si un PC/windaube et un PC/Linux sont tout à fait différents en coulisse, cela ne se ressent en rien quand on utilise OpenOffice ou Mozilla.
un PC/Linux et un Mac/Linux seront presque indiscernables.
Certains systèmes d'exploitation ont des couches de compatibilité : par exemple, GNU/Linux et FreeBSD sont très proches (bien que Linux ne soit pas toujours très compatible avec lui-même selon les distributions!). Mac OS X est également assez compatible avec ces deux derniers systèmes. La compatibilité vient de leur base POSIX, mais celle-ci n'a pas plus d'importance pour l'utilisateur que le fait qu'un même vilebrequin soit commun à deux modèles de voitures.
Il existe un système d'exploitation compatible avec windaube : ReactOS. Mais comme les fichiers sources de Microsoft sont tenus secrets le développement est lent. L'environnement Wine sous Linux propose toutes les API documentées de windaube, mais les produits applicatifs de Microsoft utilisent aussi des astuces non documentées que Wine ne propose pas encore.
Les composants sont liés entre eux par :
Des bus (communications internes au boîtier de l'ordinateur)
Des ports (communications externes au boîtier de l'ordinateur
Les informations à transmettre sont de plusieurs type (son, vidéo données etc...) et proviennent de modules distincts de l'ordinateur. Afin d'éviter des erreurs de connexion (court-circuits, perte de données), les câbles ont à leurs extrémité des connecteurs différents qui jouent le rôle de détrompeur. De nos jours il existe 4 ports informatique de base :
l'USB (communications de données)
le port vidéo (données vidéo analogiques, pour les écrants CRT)
le port vidéo numérique (données vidéos numériques, pour les écrans LCD)
le jack 3.5 (son analogique, pour les enceintes)
l'optique (son numérique, pour les enceintes numériques) 
Pourquoi le clavier français a-t-il une touche µ ?
Le responsable marketing du produit Ordinateur personnel en France, Marcel Boulogne, refusa de donner un avis favorable au lancement du produit tant que le clavier n'en comprendrait pas non seulement les touches muettes (^ et ¨), mais également la touche µ. Son idée était que le PC remplacerait rapidement les machines à écrire et qu'il ne voulait pas voir se reproduire la doléance universelle de ne pas pouvoir désigner certaines unités de mesure : microseconde (µs), microfarad (µF), micromètre (µm). La solution habituellement adoptée d'écrire us, uF, et u lui paraissait un inacceptable bricolage. Il escalada sa demande au terme d'un véritable bras de fer, et eut en fin de compte gain de cause : le µ fut inclus dans la page de codes du PC, et porté sur son clavier.
Toutefois une place devait être choisie pour cette touche, et donc un caractère reporté dans les incommodes Alt-Ctrl (dispositif utilisé avant l'ajout de la touche AltGr). Ce fut le « \ » totalement inutilisé en DOS 1 qui semblait trop peu utilisé pour mériter une place au premier rang. Ce fut hélas le caractère choisi par Microsoft pour indiquer les séparateurs de répertoires dans le DOS 2, qui admettait les hiérarchies de répertoires.
Note : Sur la disposition azerty belge, le symbole µ s'obtient par une simple pression de la touche située à droite de la touche ù.
pour les deux nanas c'etait histoire de , vu que trouver une photo en rapport avec µ c'est chouraille
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Jenna jameson!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Jenna Jameson, née Jenna Marie Massoli le 9 avril 1974 à Las Vegas, est une actrice pornographique et une femme d'affaires américaine. Elle est l'une des actrices X ayant remporté le plus grand succès au niveau mondial. On lui donne aussi le titre officieux de « reine du porno ».[5]
Elle commença à jouer dans des films érotiques à partir de 1993 après avoir travaillé comme stripteaseuse et comme mannequin de charme. En 1996, elle avait déjà remporté les trois récompenses principales décernées par des organisations de l'industrie pornographique. Depuis, elle a reçu plus de 20 récompenses et a été admise dans les Halls of Fame X-Rated Critics Organization (XRCO) et Adult Video News (AVN).
Jameson fonda une société de divertissement pornographique, Club Jenna en 2000, avec Jay Grdina, qui devint son mari par la suite. Il s'agissait à l'origine d'un site web personnel, qui aboutit à la création de sites similaires avec d'autres actrices. La société commença à produire des films pornographiques en 2001. Le premier film, Briana Loves Jenna (avec Briana Banks), a été nominé aux AVN Awards 2003 dans les catégories meilleure vente et meilleure location pour l'année 2002. Entre 2001 et 2005, les revenus de Club Jenna s'élevèrent à 30 millions de dollars et des bénéfices estimés à la moitié de cette somme. Les publicités pour son site et ses films sont souvent à son effigie. Il existe notamment une tour de 15 mètres à Time Square avec un panneau publicitaire à son effigie. Playboy TV diffuse son programme de télé réalité Jenna's American Sex Star où des apprenties pornstars luttent pour décrocher un contrat avec Club Jenna.
La première apparition de Jameson dans un film grand public fut un rôle secondaire dans le film Private Parts d'Howard Stern, sorti en 1997. Elle continua à se produire devant le grand public avec des interventions pour la chaine de télévision E! en prêtant sa voix au jeu vidéo Grand Theft Auto: Vice City sorti en 2002 et en jouant un rôle récurrent dans la série Mister Sterling diffusée en 2003 sur NBC
Jameson commença à jouer dans des films pornographiques pour se venger de son ex-petit-ami, Jack, qui la trompait. Elle apparut d'abord dans un film érotique en 1993, un film soft aux scènes non-explicites d'Andrew Blake, avec sa petite-amie Nikki Tyler, qu'elle rencontra au gré de ses séances pour Suze Randall.Ses premières scènes pour un film pornographique furent filmées par Randy West et elle fait des apparitions dans Up and Cummers 10 et Up and Cummers 11, des films datant de 1994. Elle fut remarquée rapidement et apparut dans plusieurs autres films X alors qu'elle vivait toujours à Las Vegas.
Jameson se fit poser ses premiers implants mammaires le 28 juillet 1994 pour donner une impulsion à ses carrières de stripteaseuse et d'actrice porno. Entre 1994 et 2004, elle eut deux paires d'implants mammaires, et un implant au menton.
Les premières scènes pornographiques tournées par Jameson furent des scènes lesbiennes. Elle dit :
« Girl-on-girl was easy and natural. Then they offered me lots of money to do boy-girl. »
(« Les scènes entre filles, c'était simple et naturel. Puis ils m'ont proposé beaucoup d'argent pour faire des scènes hétérosexuelles. »)
Sa première scène hétérosexuelle était dans Cherry Pie, film de 1994. Au début de sa carrière, elle se promit de ne jamais pratiquer de sodomie ni double pénétration ; elle a aussi évité les scènes avec des hommes de couleur. A la place, sa "signature" était la fellation, utilisant beaucoup de salive pour lubrifier.
En 1994, après avoir surmonté sa dépendance en passant plusieurs semaines avec son père et sa grand-mère, Jameson déménagea à Los Angeles pour vivre avec Nikki Tyler. Elle recommença le mannequinat et reçu en 1995 la bénédiction de son père pour faire carrière hors du milieu du X.Après cela, son premier film fut Silk Stockings. Plus tard en 1995, Wicked Pictures, alors une petite société de films pornographiques, lui fit signer un contrat d'exclusivité. Elle se rappelle avoir dit à Steve Orenstein, le fondateur de Wicked Pictures :
« The most important thing to me right now is to become the biggest star the industry has ever seen. »
(« La chose la plus importante pour moi maintenant c'est de devenir la plus grande star que l'industrie n'ait jamais vu. »)
Pour chacun des huit films de sa première année de contrat, Jameson toucha 6000$ Son premier film à gros budget fut Blue Movie (1995), où elle joue un reporter enquêtant sur un tournage pornographique. Ce film décrocha de multiples AVN Awards.En 1996, Jameson gagna des récompenses de premier plan de trois organisations majeures du milieu : le XRCO Best New Starlet award (meilleure nouvelle starlette XRCO), le AVN Best New Starlet Award (meilleure nouvelle starlette AVN) et le Fans of X-Rated Entertainment (FOXE) Video Vixen award. Elle a été la première actrice à gagner ces trois récompenses à la fois.Beaucoup d'autres récompenses suivirent.
Jusqu'en 2001, Jameson gagnait 60000$ pour un jour et demi de tournage pour un DVD et 8000$ par nuit pour danser dans les boîtes de striptease. Elle essaya de se restreindre à tourner cinq films par an et à danser deux semaines par mois. Son mari Jay Grdina affirma qu'elle touchait au moins 25000$ par nuit pour danser



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merci 
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ahaha vous avez bien compris le principe

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Papy le maître de la sous culture m'a fait découvrir les NAPPY
Le terme « Nappy » désigne les jeunes originaires de Paris-ouest, ou plus généralement l'ensemble des enfants de la grande bourgeoisie.
Le terme viendrait de Neuilly-Auteuil-Pereire-Passy ou d'une contraction d'Happy et Unhappy. Bien que ce néologisme se revendique de ces mots anglais, nappy n'est pas utilisé dans le monde anglo-saxon dans ce sens puisqu'il y désigne les couches culottes.
A l'origine de cette appellation, on trouve le documentaire d'avant-garde du réalisateur Danakil produit par Grégory Escure (Basic Productions), film de la « sale gosse attitude » et de la « détresse de ceux qui ont tout ». Ce film retrace la vie quotidienne et les idéaux de la jeunesse dorée parisienne, issue de villes comme Neuilly-sur-Seine, Saint-Cloud, Boulogne-Billancourt et du 16ème arrondissement de Paris.
Les Nappy (au sens strict du terme) vivent dans de luxueux triplexes du 16ème arrondissement. Baignés dans le luxe depuis leur plus jeune âge, ils dépensent pour la plupart sans compter dans les boutiques les plus chics de la capitale (Chanel, Zadig&Voltaire, Dior, Cartier.) et se déplacent presque exclusivement en taxi. Ils déjeunent dans des brasseries cotées (Fouquet's Barrière...) et profitent de l'absence ou de la négligence de leurs parents pour sortir le soir dans des clubs branchés. Mais bien souvent ces "gosses de riches" souffrent du peu d'intérêt que leur porte leur famille et noient leur chagrin dans les excès, abusant dès le plus jeune âge d'alcool et de drogues.

a bas le capital merde!!!!!


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bill gates
William Henry Gates III KBE dit Bill Gates (né le 28 octobre 1955) est un informaticien et chef d'entreprise américain, pionnier dans le domaine de la micro informatique, et célèbre pour avoir fondé en 1975, à l'âge de 20 ans, avec son ami Paul Allen, la société de logiciels de micro-informatique Micro-Soft (renommée depuis Microsoft) pour lutter contre la société Apple. Son entreprise a acheté le système d'exploitation QDOS pour en faire MS-DOS, puis a conçu windaube, tous deux en situation de quasi-monopole mondial. Il est Chevalier de l'Empire Britannique, et également devenu, grâce au succès commercial de Microsoft, l'homme le plus riche du monde depuis 1996 avec une fortune personnelle estimée à plus de 60 milliards de dollars (Forbes, 2007).
Bill Gates nait le 28 octobre 1955 à Seattle, dans l'état de Washington aux États-Unis. Son père, William Henry Gates, Sr., est avocat d'affaires. Sa mère, Mary Maxwell Gates, est professeur et présidente de la direction de quelques entreprises et banques de l'United Way of America.
Bill Gates découvre l'informatique à la très select Lakeside School de Seattle, qui loue alors l'utilisation d'un PDP-10. Il y réalise avec son ami Paul Allen son premier programme informatique : un jeu de morpion.
En 1968, âgé de 13 ans, il fonde avec son ami d'enfance Paul Allen et quelques autres, le Lakeside Programmers Group. Quelques sociétés recourront aux talents de ce groupe, essentiellement pour optimiser et sécuriser des systèmes et des applications existantes écrites en langage assembleur. En 1973, Gates entre à l'Université d'Harvard. Il y rencontre Steve Ballmer, futur PDG de Microsoft, et abandonne rapidement les études pour se consacrer uniquement à la programmation informatique.
Il co-réalise alors avec Allen un interpréteur BASIC pour l'Altair 8800. Cette réalisation est à la fois un tour de force et un coup de chance : le développement se fait entièrement sur PDP-10 et l'Altair BASIC n'est essayé sur un véritable Altair 8800 que le jour de la démonstration, laquelle réussit parfaitement. L'Altair BASIC marque une étape dans l'histoire de la micro informatique : ce sera le premier langage de programmation à avoir fonctionné sur un micro-ordinateur commercial. Ce sera également le premier logiciel édité par Microsoft Corporation (qui s'appelle encore Micro-Soft), fondée pour l'occasion, en 1975, alors que Gates est âgé de 20 ans.
Le 3 février 1976, Bill Gates, alors âgé de 21 ans, écrit une lettre nommée "An open letter to hobbyists" (traduction approximative : lettre ouverte aux "enthousiastes de l'informatique", comprenez à ce que l'on appelera par la suite les "pirates"), dans laquelle il condamne pour la première fois le partage illégal de l'un de ses logiciels propriétaires : le BASIC d'Altair. We have written 6800 BASIC, and are writing 8080 APL and 6800 APL, but there is very little incentive to make this software available to hobbyists. Most directly, the thing you do is theft. (Nous avons écrit le BASIC pour le 6800, nous sommes en train d'écrire l'APL pour le 8080 et le 6800, mais il est très peu stimulant de le mettre à la disposition des pirates. Plus directement, ce que vous faîtes est du vol). A l'époque de cette lettre, les logiciels sont généralement fournis sous forme de sources à compiler librement retouchables. Même si des logiciels sont déjà été vendus sous leur forme compilée, cette déclaration a son importance puisqu'elle marque les débuts du modèle marketing Micro-Soft, à savoir le modèle du programme compilé vendu en boîte chez un revendeur, modèle qui fera la colossale fortune de Bill Gates. A ce modèle s'ajoutera très vite celui de la course des protections contre le piratage des logiciels, débutant par la désormais célèbre clé de validation (à laquelle les crackers répondront par le keygen). Ce modèle protectionniste prend tout son intérêt dans les années 80, principalement par la possibilité d'offrir une rapide distribution de logiciels Micro-Soft à grande échelle, et ce à une époque où le téléchargement n'existe pas encore.
concours de richesse? non je m'égare
En 1980, Microsoft signe un contrat avec IBM pour développer le système d'exploitation MS-DOS à commercialiser avec chaque ordinateur personnel IBM PC et commercialisé aux États-Unis à partir du 12 août 1981. Celui-ci n'est pas développé par Microsoft, mais acheté à un programmeur qui l'avait appelé QDOS (Quick and Dirty Operating System, Système vite fait, mal fait).
Sa fortune est faite et ne cessera plus de croître à des niveaux record. Bill Gates est persuadé qu'un jour tous les foyers et le monde professionnel seront équipés d'ordinateurs personnels. IBM est loin d'être le premier sur le marché, Apple, entre autre, étant alors déjà entré sur le marché quatre ans auparavant avec un succès foudroyant. Le poids d'IBM et le génie commercial de Bill Gates sont d'une importance primordiale pour le décollage de MS-DOS.
Microsoft se développe rapidement sur le marché des logiciels pour IBM PC et compatibles en faisant évoluer au rythme effréné des micro-ordinateurs son système d'exploitation et sa gamme de logiciels bureautiques Microsoft Office, traitement de texte, tableur, base de donnée, utilitaires, jeux etc. Microsoft sort la première version d'une extension graphique de son système d'exploitation windaube, concurrente de GEM et des Mac OS d'Apple en 1985. windaube est alors, et pour 10 ans encore, un simple programme, le système d'exploitation restant MS-DOS. Le succès met très longtemps à venir pour les premières versions de windaube, l'interface étant graphiquement très peu aboutie et d'une utilisation loin d'être intuitive windaube est cependant déjà devenu le système d'exploitation le plus vendu au monde et fait la fortune de Microsoft et de ses actionnaires, avec une emprise sur le marché mondial gravitant autour de 90%, au point de lui coûter un procès pour monopole et une grave menace de dissolution de son entreprise dans les années 2000.
En 1986, Microsoft fait son entrée en Bourse. Les investisseurs l'accueillent avec enthousiasme : le jour même, Gates devient milliardaire. Il deviendra l'homme le plus riche du monde dix ans plus tard en 1996, titre qu'il possède encore aujourd'hui. Selon Forbes, sa fortune personnelle était en 2006 estimée à 51 milliards de dollars (voir liste des milliardaires du monde). Ses actions dans la société Microsoft, dont il détient en 2005 un peu moins de 10% du capital, constituent environ 50% de sa fortune.
Le 1er janvier 1994, il épouse Melinda French, employée de Microsoft, avec laquelle il a deux filles, Jennifer Katherine née en 1996 et Phoebe Adele née en 2002 et un garçon, Rory John né en 1999. Il emménage avec sa famille au bord du lac de Washington près de Seattle dans la maison de ses rêves estimée à 50 millions de dollars.
En 2000, il crée la Fondation Bill & Melinda Gates, fondation caritative mondiale.
Le 2 mars 2005, Bill Gates est anobli par la reine d'Angleterre Élisabeth II du Royaume-Uni au grade de chevalier d'honneur de l'ordre de l'Empire britannique pour sa contribution aux entreprises britanniques et pour les efforts qu'il déploie à combattre la pauvreté dans le monde. Toutefois, n'étant pas citoyen d'un pays du Commonwealth, il ne peut préfixer son nom du titre Sir. Il peut cependant ajouter les lettres KBE (Knight of British Empire/Chevalier de l'Empire britannique) à la suite de son nom.
Le 15 juin 2006, Bill Gates a annoncé qu'à partir de juillet 2008 il ne s'occuperait plus des affaires courantes de Microsoft. Il restera à son poste et conseillera certains projets mais se concentrera sur des oeuvres caritatives, à travers sa Fondation (annonce par Bill Gates), Fondation par laquelle il est devenu l'un des plus grands donateurs pour la pauvreté dans le monde de l'histoire de l'humanité avec plusieurs centaines de millions de dollars de sa fortune personnelle.
Bien peu d'entreprises ont eu une image liée si fortement à leur fondateur, si bien qu'il a souvent été comparé à Henry Ford et à William Rockefeller, qui furent comme lui à l'origine de nouveaux domaines économiques (véhicules particuliers et industrie pétrolière), et également de déviances flagrantes de la société de consommation.
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a bas le capital merde!!!!!
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Pong est une adaptation de tennis de table sur écran vidéo. C'est le premier jeu vidéo populaire. Pong est sorti la première fois par Atari en 1972, mais d'autres jeux vidéo de cette forme ont été créés antérieurement. Ce n'est qu'en 1975 qu'une version de salon est produite
La forme la plus ancienne d'un jeu électronique de ping-pong remonte à un jeu jouable sur un oscilloscope, par William A. Higinbotham au laboratoire national de Brookhaven en 1958. Son jeu était intitulé Tennis for Two.
En 1966, Ralph Baer, travaillant alors pour Sanders Associates, conçoit un système pour exécuter des jeux simples d'ordinateur sur une télévision. Ses idées sont brevetées et il crée un jeu ressemblant à «Pong», excepté pour ses commandes légèrement plus complexes. En 1970 Baer montre son système de jeu vidéo aux décideurs de chez Magnavox, qui furent convaincus qu'un tel dispositif aiderait à vendre plus de téléviseurs Magnavox. Magnavox et Sanders Associates joignirent leurs forces, centrées sur Baer et ses brevets, pour développer une unité autonome appelée l'Odyssey 1TL200 destinée à être vendue aux consommateurs pour une utilisation à domicile.
Au printemps de 1972, le système Magnavox Odyssey est en démonstration au Burlingame en Californie où Nolan Bushnell joue au jeu de ping-pong d'Odyssey pour la première fois. Bientôt, Nolan et un ami forment une nouvelle compagnie, Atari. Nolan envisage de créer un jeu de conduite pour les salles d'arcades. Il loue les services d'un ingénieur électronicien, Al Alcorn, tout juste sorti de l'université. Comprenant que le jeu qu'il envisageait est trop complexe pour son nouvel employé, Nolan lui demande tout d'abord de faire un jeu de ping-pong. Le jeu qu'Alcorn crée est si amusant que Nolan décide de foncer et de le lancer sur le marché. Puisque le nom Ping-Pong est déjà sous copyright, ils l'ont simplement appelé Pong.
Atari n'est pas conçue pour être fabricant mais seulement comme développeur de jeux électroniques. Ainsi Nolan commence à montrer son nouveau jeu à plusieurs fabricants de jeux. Au commencement il n'y a que peu d'intérêt pour le produit, principalement parce que l'unité n'avait pas été essayée sur le terrain. Bientôt, avant de partir en voyage à Chicago (Nolan avait des rendez-vous programmés avec les fabricants de flipper Williams et Bally/Midway), lui et Alcorn adaptent un commutateur de pièce de monnaie sur l'unité pour un essai à la location.
Le système est testé pour la première fois au Andy Capp's Tavern, un bar à Sunnyvale en Californie. Quand le système est installé la première fois dans ce bar, seulement deux personnes l'ont remarqué et commencent à jouer. Le jour suivant, sa popularité s'est développée au point où les gens font la queue dès le matin avant l'ouverture du bar. Cependant, l'unité casse, et le propriétaire du bar appelle Al à son domicile pour faire enlever le jeu. Quand Al ouvrit l'unité pour commencer un jeu, il découvre rapidement le problème : le carton de lait qu'ils avaient placé à l'intérieur pour récupérer les pièces de monnaie débordait au point que le commutateur de pièces de monnaie était bloqué. Al appela immédiatement Nolan à Chicago pour lui parler du succès exceptionnel du jeu, et Nolan décide qu'ils devraient fabriquer eux-mêmes Pong.
Deux semaines plus tard, Magnavox prend connaissance de Pong et informe Atari qu'elle a déjà un brevet sur le concept. Les deux compagnies vont jusqu'au procès. Magnavox put trouver des témoins qui avaient vu Nolan jouer au jeu de ping-pong d'Odyssey's, et ils montrèrent un livre d'or de l'événement que Nolan avait signé. Le juge conclut en faveur de Magnavox et Atari dut payer 700 000 USD pour l'usage de brevets. Ceci s'est avéré être un investissement très rentable. Vers la fin de mars 1973, Atari vend entre 8 000 à 10 000 systèmes de jetons Pong.
Beaucoup de versions de Pong furent produites : Pong double (un Pong à 4 joueurs), Quadra Pong, docteur Pong, etc. Hormis les unités d'arcade d'Atari, il y avait un groupe de copies de Pong. Dans leur précipitation sur le marché, Atari n'a pas eu le temps de protéger ou de breveter leur unité. En dépit du succès d'Atari, seulement 1 des 5 jeux modèles de Pong d'arcades a réellement été fait par Atari.
La version à domicile de Pong est conçue en 1973 par Al Alcorn, Bob Brown, et Harold Lee. Atari fait une démonstration de l'unité 1975 au CES d'été de 1975. En raison de l'échec de l'Odyssey (sa production est arrêtée en 1974), les réseaux de vente au détail ne sont pas intéressés par la console d'Atari. Ces systèmes avaient le marquage du score sur l'écran, ce qui était absent sur les autres versions de Pong.
Cependant, peu après l'exposition, Atari est contacté par Tom Quinn, acheteur d'articles de sport pour Sears. Tom rencontre Nolan Bushnell, et demande combien d'unités Atari pourrait produire pour la saison d'achats des vacances. Nolan indique qu'ils pourraient probablement en produire 75 000. Tom rétorque que Sears veut vendre 150 000 consoles Pong, et qu'ils payeraient les coûts nécessaires pour atteindre ce niveau de production. En retour, Sears veut être le vendeur exclusif des Atari Pong. Noël 1975 est la saison la plus populaire de Pong, avec des clients alignés jusqu'en dehors des magasins attendant les livraisons de Pong.
Les systèmes de Pong sont restés populaires aux États-Unis jusqu'à la fin des années 1970 et en Europe jusqu'au début des années 1980. Pong est encore considéré aujourd'hui comme étant le jeu qui lança le marché des consoles.
Le concept original de Pong est un simulateur simple de ping-pong (tennis de table), reprenant le nom du jeu. Au tennis de table, les joueurs se tiennent de chaque côté d'une table de ping-pong et manient une raquette pour frapper une petite boule entre eux dans les deux sens, et ce concept de base est celui de Pong. Une petite « boule », se déplace à travers l'écran, rebondissant sur les rebords du haut et du bas, et les deux joueurs commandent chacun un « paddle », qui glisse de en haut en bas à travers les extrémités de l'écran. Si la boule frappe la palette, elle rebondit vers l'autre joueur. Si elle manque la palette, l'autre joueur marque un point. La « boule » rebondit de différentes manières selon la façon dont la boule touche la palette.
Pong peut être joué par un joueur seul, avec la palette opposée commandé par l'ordinateur, ou par deux joueurs, chacun qui commandant une palette. Sur les bornes d'arcade la palette est habituellement commandée par une roue ou un bouton, répondant avec une vitesse variable selon la façon dont le joueur la tourne.
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putain les mecs c'est abusé quoi c'est comme si le site etait structuré pour que le soif de connaissance amene intuitivement aux meilleurs articles, c dingue le genre de conneries qu'on peut apprendre mais c clair que c bien de le savoir et d'en savoir toujours plus. franchement vous avez tous la belle plume, la motivation pour taper des purs pavés illustré et tout. ah ouais j'adhère mattez voir mon jedounet.skyblog.com (la facade publique - de droite - que jexploite pour monter ma société) et mon jedounet.blogspot.com qui est plus soft et plus de gauche, notez la mise en opposition gauche droite et blogspot - skyblog...
on parle bien de la meme chose? pas besoin de se cacher ici? on est chez nous nan? bon on est parti pour des heures de pavés j'adore ca merci. 
-edit-
le punbb ca marche trop bien sous linux j'adore thanks a lot 
Last edited by jedounet (2008-04-23 08:22:48)
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on parle bien de la meme chose? pas besoin de se cacher ici? on est chez nous nan? bon on est parti pour des heures de pavés j'adore ca
Moi que les gens soient de droite ou de gauche je m'en tape et je modérerais jamais la dessus.
Je serais juste intransigeant sur les trucs nazis. si vous voulez poster des caricatures de qui vous voulez allez y tant que c'est pas pedo/homophobe/nazi ect

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Alalala je viens de retrouver ce topic! et je m'appercoit que j'ai plein de trucs a y poster.

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oui et je suis d'accord avec ton avis papy, dans la mesure ou ce qui m'interesse ce n'est pas ce que les gens pensent mais tout simplement le fait qu'il pense qui est déja une bonne chose si on pense a tout le chemin kil reste a parcourir. cependant je ne pourrais pas me classer a gauche ou a droite paske je suis un mélange des deux et ke pour l'instant je sais pas trop vers quoi investir précisement meme si j'en ai un point de vue global et qq idées plus ou moins précise quand a la marche a suivre pour l'élévation massive du niveau d'humanité humaine
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Alalala je viens de retrouver ce topic! et je m'appercoit que j'ai plein de trucs a y poster.
Ouais la même 

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Pas de photos, vous le comprendrez 
les dickgirls
Le futanari est un terme qui désigne les mangas ou animes hentai montrant des hermaphrodites.
Ce sont aussi des femmes ayant parfois des pénis masculins exagérés dans les dimensions (un des principes du hentai) mais aussi dans leurs éjaculations.
Par exemple, on peut citer Bible Black ou La Blue Girl.
Il faut impérativement comprendre qu'il ne s'agit pas de transexuels. Ce genre existe dans le hentai, ou de jeunes garcons (souvent élevés comme des filles) sont traités comme des jouets sexuels.Ce genre s'apparente au shota. Dans boy soprano, le héros Akira est élevé par sa tante comme une fille et devient l'esclave sexuel d'une école féminine. Dans anal justice le heros est la proie d'un club de femmes futanaris.Ce genre de transexualisme peut aussi être homosexuel, dans le cas de pink sniper mais ce cas est généralement assez rare. Rappelons le, le transexualisme exclut l'idée de futanari.
Une femme futanari est forcement à la base une femme, qui a vécu comme tel, et qui a connu une vie sexuelle hétérosexuelle dans la plupart des cas. Elle a ensuite subi une "transformation" qui l'a dotée d'un penis. Le hentai aime à decrire cette découverte de nouveaux sens. Dans certains cas, la jeune fille est née avec un pénis mais aussi un vagin ce qui la classe souvent dans une race à part. Cette race n'est pas nommée dans magikK, on désigne ceux de cette race en utilisant les deux genres de pronoms personnels en même temps. (il/elle ou eux/elles)
Il y a différentes explications a cet état de fait. Souvent, ces femmes subissent un effet magique ou chimique (c'est le cas de Camp heaven ou de Chemical experience#3)qui "retourne" leur vagin comme une chaussette et transforme leur clitoris en gland pénien.D'autres fois, c'est le clitoris qui devient un pénis, donnant un libre accès au vagin pour des "parties" a quatre ou cinq partenaires.
Cette transformation est souvent vécue comme un traumatisme par les héroïnes de ce genre de séries, malgré le paradoxe que ces femmes ressentent du plaisir, souvent plus important que celui qu'elles ressentaient en tant que femme.
Ces femmes utilisent en général leur "pénis" avec d'autres femmes (dans yuri and firends 6 femmes se pénètrent mutuellement), très rarement avec des hommes. Ces femmes pourtant souvent hétérosexuelles à la base ressentent un sentiment de domination dans certains cas, mais dans d'autres, deviennent des jouets pour des personnes perverses. Dans l'oeuvre de Oh great les femmes futanaris ne peuvent plus rester debout si elles sont excitées.
Dans certains cas la métamorphose n'est que temporaire comme dans pink sniper. L'héroïne de cette série veut violer un garçon mais devant la gentillesse de celui-ci elle y renonce et son pénis disparait.Dans Bible Black les futanaris peuvent a volonté faire apparaitre ou disparaitre leur pénis par simple magie.Dans certains très rares cas, le pénis est juste fixé sur la femme (c'est souvent un pénis robotique, bien que parfois un pénis masculin simplement "détaché" de son vrai propriétaire.)
L'ero-guro exploite souvent ce thème, en y incluant l'idée malsaine de déformation du corps et de perte de l'identité des femmes. Celles ci développent des pénis aux doigts ou aux mamelons.
Globalement le terme le plus souvent usité est celui de dickgirls traduisible par "fille à biiiiiite".
Selon Oh great, l'idée d'une femme avec un pénis est un fantasme masculin renforçant l'hétérosexualité, le pervers voyant la femme comme unique et ultime objet d'intérêt. Le lecteur peut d'autant plus s'identifier que ces femmes ressentent un plaisir qui est très proche du leur.

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