#26 2009-02-19 04:56:58

toorop
Duke Nukem c'est bien un rpg?
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Re: Le fast food critique

La guerre des mondes, De Steven Spielberg
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J'avais peur, en regardant ce film, de tomber sur une modernisation ultra commerciale de l'original, avec beaucoup d'effets spéciaux et rien d'autre, mais en fait, le film n'est pas esxceptionnel, mais quand même fort sympathique.
Le scénario est en gros une modernisation du roman d'Herbert George Wells. Tom Cruise joue le rôle d'un docker divorcé qui accueille ses enfants pour le week-end, et qui doit fuir avec eux pour tenter de retrouver leru mère pendant que les extra-terrestres envahissent la terre avec l'aide d'une technologie extrêmemnt avancée, et d'une façon qui suggère une sérieuse préparation. On évitera les spoilers, en disant simplment que la trame générale est en gros la même que celle du livre, et que la fin et la conclusion sont en gros les mêmes que dans le livre.
Passés ces points communs, On précisera que l'adaptation est intéressante, à la fois suffisamment fidèle à l'original pour ne pas susciter de reproches et suffisamment différente pour que cela en vaille le coup pour d'autres raisons que de mettre Tom Cruise à l'écran. Les acteurs sont bons, les effets spéciaux excellents, la réalisation est très fluide, adaptée au scénario, le ton est juste, et cela malgré quelques moments de bon gros patriotisme qui tache.
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Mais le film part dans une optique parfois assz différente par rapport à l'original, avec des préoccupations qui sont souvent le simple reflet de son époque, au premier desquelles on trouve la simple question de savoir jusqu'où on serait prêt à aller pour survivre. Questions sur lesquelles le film ne se permet pas d'être naïf. [spoilers inside]L'épisode où Tom Cruise se fait lyncher avant de se faire voler sa voiture par un homme qui va devoir tirer dans la foule quelques instants plus tard est assez impressionnant, et n'est rien à coté de la façon dont il règle le problème de son compagnon devenu fou dans la scène de la cave, façon  de faire parfaitement logique, mais à laquelle les films Hollywoodiens grand-public ne nous avaient pas habitué...[spoilers inside]
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Ces questionnements sont d'ailleurs parfois tellement au centre du film qu'ils en prennent quelque fois le pas sur les centres d'intérêt de Herbert George Wells lui-même, notamment dans la scène de la cave, très différente aussi bien dans les rebondissements que dans les intentions des auteurs...
Un bon film, donc, agréable à voir et posant des questions intelligentes sans être vraiment moralisateur.

Last edited by toorop (2009-02-19 04:57:21)


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#27 2009-02-19 12:04:07

gogole
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Re: Le fast food critique

Désolé, au risque de te déplaire j'ai une lecture différente:

Les Aliens envahissent notre chère planète bleu en moyenne 2 fois par an, ils connaissent New York comme leur poche, ils ont pique niqué sous la tour Effel, ils ont une attirance maladive pour les champs de maïs, ils ont cependant un gros soucis, ils ne sont pas très malin mais ils sont (très) évolué, pas si différent de nous en sommes. Ils ont en revanche commis une erreur, ils n'ont pas éliminer le seul homme qui leur volera la vedette dans un film de science-fiction. Car visiblement ils n'avaient pas compter avec Tom Cruise. Il est l'unique, le plus beau, et même si il ne sauve pas la terre (ouf), c'est lui que l'on voit du début à la fin. Alors oui, les effets spéciaux sont bien fait, mais il ne rattrape en rien ce film surjoué pas 3 acteurs principaux exécrable à souhait. Dakota Fanning à une variété de dialogue rarement vu dans ce genre de film (aaaah !, iiiih !,.), Justin Chatwin, en bonne tête à claque, nous fait le coup du fils prodigue qui échappe dieu sait comment (et les martiens aussi) à la mort (pourtant on y a cru.), quand à Tom Cruise, on croirais que ce film est un one man show gros budget tant sa présence à l'écran est omniprésente. Résultat, l'histoire est bâclé et avance à grand coup d'effet speed, les personnages (très) secondaires ne sont là que pour donner le change à Tom, puis disparaissent aussi minablement qu'ils sont arrivés (il ne peut en rester qu'un, et deviné qui c'est ?). Un happy end d'un ridicule comme on en fait plus. en effet, ils ont de quoi se réjouir, des milliers de morts, tout ou presque est détruit. Quand aux Martiens, pas question de passer trois plombes à expliquer comment ils sont morts, hop, un petit rhume et le tour est joué, ils reviendront l'année prochaine, quand ils n'auront plus le nez qui coule. La version de 1954 nous paraît plus crédible et à le mérite de ne pas reposer le film sur un acteur et des effets spéciaux. La preuve que l'on peut vendre une bouse avec un nom et des effets spéciaux,


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#28 2009-02-19 12:21:04

psycho
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Re: Le fast food critique

gogole wrote:

Désolé, au risque de te déplaire j'ai une lecture différente:

Mec, c'est un forum, le but est de débatre. Si on était tous d'accord à la base, ou serait l'intéret, hein? hein? HEIN?


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#29 2009-02-20 04:52:35

toorop
Duke Nukem c'est bien un rpg?
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Re: Le fast food critique

C'est exactement ce que j'allais dire : personnellement, ça ne m'a JAMAIS déplu que quelqu'un ici me dise qu'il n'était pas d'accord, du moment qu'il y a des arguments derrière. Sinon, on ferait pas des masses avancer les choses. 

La preuve, c'est que je ne suis pas forcément d'accord avec tout ce que tu dis, mais que tu mets le doigt sur des trucs que j'avais oubliés ou sur lesquels je n'avais pas forcément assez insisté. Notamment la déception en revoyant Justin Chatwin vivant (avec une tête à claque pareille pendant une moitié de film, le happy end, ça aurait été de récompenser la patience du spectateur en nous évitant de le revoir. Non, ne pas nous montrer sa mort, ça aurait été le prétexte pour l'entendre de nouveau) et la fin horriblement happy end (qui était maladroitement comprise dans les grands morceaux de patriotisme) .

Par contre, il y a un point sur lequel je reste sur mes positions : la fin par rapport aux aliens ne me pose pas de problèmes, dans la mesure où ça reste à peu près  fidèle au roman (ça fait un moment que je l'ai lu, mais il me semble que ça se termine aussi comme ça) , même si je ne me rappelais pas de cette accentuation sur le thème "notre droit à être sur cette terre". Le seul truc, c'est que dans le film, les Américains doivent quand même en flinguer un de façon héroïque, parce que bon, c'est pas la nature et la génétique qui vont voler la vedette aux Américains-qu'ils-sont-forts...


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#30 2009-02-20 13:03:04

gogole
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Re: Le fast food critique

toorop wrote:

C'est exactement ce que j'allais dire : personnellement, ça ne m'a JAMAIS déplu que quelqu'un ici me dise qu'il n'était pas d'accord, du moment qu'il y a des arguments derrière. Sinon, on ferait pas des masses avancer les choses. 

La preuve, c'est que je ne suis pas forcément d'accord avec tout ce que tu dis, mais que tu mets le doigt sur des trucs que j'avais oubliés ou sur lesquels je n'avais pas forcément assez insisté.

Je suis d'accord avec toi sur ce point mais pas sur la qualité du film ou la fin big_smile


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#31 2009-03-28 19:12:19

sancy
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Re: Le fast food critique

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Guillaume de Baskerville (Sean Connery), moine Franciscain intellectuellement reconnu, arrive dans une abbaye du nord de l'Italie, accompagné d'un de ses élèves, le jeune Adso de Melk (Christian Slater). Plusieurs morts inexpliquées et violentes viennent d'y avoir lieu et Guillaume commence son enquête. Un concile de l'Ordre franciscain doit se dérouler quelques jours plus tard et cette vague de décès ferait mauvais effet...
"Le Nom de la Rose" est le type même du film aux paradoxes, non seulement parfaitement gérés et assumés, mais encore générateurs d'une atmosphère originale, étouffante, insidieuse, dans laquelle le spectateur est immergé corps et âme et qui s'imprime durablement en lui.
Je n'ai jamais lu le roman de Umberto Eco, réputé inadaptable au cinéma. J'ignore donc totalement si la transcription visuelle est ou non fidèle à l'esprit de l'oeuvre écrite. Ce qui est une évidence, c'est la réussite exceptionnelle du résultat.

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A partir d'un sujet relativement mince : un certain nombre de morts violentes et l'enquête qui s'ensuit, associé à une cause criminelle qui peut paraître, sur le papier, dérisoire, Jean Jacques Annaud a réussi le tour de force de livrer un film passionnant de bout en bout, enchassé dans un décor baroque envoûtant, peuplé de personnages hauts en couleur, le tout irrigué par le contexte médiéval à la fois terriblement sombre et profondément émouvant.
La noirceur est constante, imprégnant aussi bien les lieux qui laissent l'impression d'un décor maudit de fin du monde, que les personnages figés dans leurs dogmes et livrant une image certainement assez fidèle, même si exacerbée, de ce que pouvait être une congrégation sectaire dans la période crépusculaire de l'Inquisition, qui avait totalement rayé de sa ligne de conduite l'amour et le respect d'autrui. La seule source de lumière vient de Guillaume de Baskerville, personnage mystique et donc connecté au divin dans ce qu'il a de pur, dans lequel Sean Connery donne, comme toujours, le meilleur de son charisme naturel, et, dans une moindre mesure, de son élève, Adso.
Mais l'opposition fondamentale entre ces deux êtres ouverts à la vie et les momies sépulcrales qui peuplent l'abbaye, est traitée avec tant de fluidité et de subtilité que l'on n'éprouve jamais l'impression d'une cassure artificielle.
Unité de lieu, unité d'action, unité de temps, toutes concourent à faire de cette oeuvre un monument de densité, de concentration extrême des énergies.
Les personnages secondaires sont tout à fait remarquables, au sens propre du terme. A-t-on jamais vu une brochette de trognes aussi improbables, qui font ressembler les gangsters tarés de Quentin Tarentino à des enfants de choeur ? Et pourtant, c'est là aussi un paradoxe, cette ménagerie aux caractéristiques physiques et mentales exacerbées à l'extrême ne détonne pas dans l'atmosphère générale qui fait de l'excessif une valeur de vie à part entière. Ils sont tous remarquablement intégrés au décor et au drame.
Un seul personnage féminin dans cet univers de mâles refoulés et dégénérés, et une scène d'amour brève et sauvage qui annonce celle, très ressemblante, de "Stalingrad".
Une oeuvre noire, tendue, explorant les tréfonds de l'ignorance et de la bêtise humaines, plongeant ses racines dans un monde de personnages quasiment morts à la vie intérieure, et qui, pourtant, vibre de la première à la dernière image.
Une exceptionnelle réussite.


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#32 2009-03-28 19:15:23

aglon
UNE VRAI TRONCONNEUSE HEIN !? J'VAIS TE TRONCONNER
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Re: Le fast food critique

Le nom de la rose? Le summum de la mégalomanie. Le sieur Annaud se targue davoir réussi et d'être le seul à avoir su adapter le chef d'oeurvre d'Umberto Eco. Je me demande si lui et moi vons lu le même livre!!!...d'une oeuvre dense sur la religion et la politique, une oeuvre sur l'Histoire (avec un grand H), il n'en a tiré qu'une intrigue de second ordre, transformant le géniallissime Guillaume de Baskerville en Inspecteur Derrick!! Au début de son ouvrage, Umberto Eco nous démontre l'esprit brillant de Baskerville en une vingtaine de pages, celui-ci démontrant ou se trouve un étalon, quelle est la couleur de son pelage, etc...et ce sans l'avoir vu une seule seconde. Le petit père Annaud, pour nous montrer que son héros est intelligent, décrit au public comment ce dernier, venant à peine d'entrer dans la manastère, sait ou se trouve les pissotières car il a vu un moine courir à un endroit et en revenir en marchant!!!


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#33 2009-06-02 00:04:00

toorop
Duke Nukem c'est bien un rpg?
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Re: Le fast food critique

Le film et le livre sont clairement partis dans des optiques différentes, c'est vrai, mais je ne suis pas sur qu'on puisse parler de bouse pour le film, malgré quelques facilités. Le film entre beaucoup moins dans la réflexion philosophique ou psychologique, et se concentre plus sur la beauté des décors, de l'action, ...

En tout cas, pour un bon moment d'humour,

The matador : même les tueurs on tbesoin d'amis
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    SI vous êtes un fan inconditionnel de Pierce Brosnan dans James Bond et que, vous n'en démordrez pas, Pierce Brosnan est beauuuuuuuuuuuuuuuuu!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! alors laissez tomber, vous n'aimerez pas ce film.
    SI, par contre, vous avez autant aimé Pierce Brosnan dans James Bond que dans Remington Steele, Mars Attack, ou le Tailleur de Panama, alors continuez à lire, ce qui suit pourrait vous intéresser.
     Dans ce film, Julian Noble (Pierce Brosnan) , tueur à gage cynique et sur le retour, déprime un soir où il se retrouve seul à Mexico le soir de son anniversaire. Il rencontre alors Danny Wright (Greg Kinnear) , homme d'affaire timide et gentil, et décide d'en faire son meilleur ami
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    On a souvent analysé ce film comme une façon pour Pierce Brosnan de pasticher son image de James Bond. EN effet, dans ce film, Pierce Brosnan  passe son temps à boire, tuer, et baiser tout ce qui bouge. Si au moins il le faisait avec élégance et le sourire aux lêvres, on le reconnaîtrait encore, mais non, même pas ! En plus d'avoir laissé chez lui son costume de héros positif, il est cynique, névrosé, et alcoolique. Le personnage n'est d'ailleurs pas totalement dépourvu de classe (c'est Pierce Brosnan, quand même...) , mais il a du s'amuser à balancer des répliques improbables dans la bouche de James Bond, comme « Je me sens comme une pute vierge cambodgienne le lendemain d'un week end de perm' de marines. »
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    Mais même si 'cest probablement en partie vrai (Pierce Brosnan évoque lui-même cette idée en interview) , le film va plus loin que ça, et constitue un très bon moment d'humour absurde. A partir d'une rencontre un peu improbable, le scénario va rapidement déboucher, dans un premier temps, sur une suite de situations en total décalage avec l'univers de l'un des deux personnages, et extrêment logiques pour l'autre, puis sur un effet de décalage et de perte de repères, les deux personnages principaux commençant à péter un cable. La réalisation permet d'ailleurs de mettre en valeur ce pétage de plombs, notamment par deux effets : le recentrage sur les deux perso, la quasi totalité du film étant fondée sur les dialogues et la relation qui s'instaure entre un tueur névrosé et cynique et un gentil dont on se demande parfois s'il a bien compris ce qui lui arrivait, et très peu sur l'action elle-même. L'autre effet étant la représentation visuelle des hallucinations ou des fantasmes du tueur.
    Au final, un très bon moment d'humour absurde, avec un excellent pastiche du perso de James Bond par un Pierce Brosnan qui prouve encore une fois qu'il sait jouer un paquet de rôle.

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#34 2009-06-02 10:43:45

sancy
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Re: Le fast food critique

Ca donne envie en tout cas!


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#35 2009-06-17 17:15:25

coaster
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Re: Le fast food critique

Spécial gens qui aiment les nanard japs (bud je crois) voici: http://cinemat.over-blog.net/


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#36 2009-06-17 19:39:47

tonton_fafane
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Re: Le fast food critique

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#37 2009-08-17 20:53:18

papy tromblon
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Re: Le fast food critique

Imaginez un mix entre Gangs of New York et le Collège fou, fou, fou... c'est à peu de choses près la recette de Crows Zero, l'un des derniers méfaits du survolté et très prolixe Takashi Miike. Niveau scénario, le film ne fait pas dans le détail et s'articule autour de l'affrontement de deux gangs pour le contrôle du lycée Suzuran. Au programme : bastons, romances et stratégies à base de bourres pifs, le tout baignant dans un esprit potache parfois lourdingue. Un manga live totalement assumé par son auteur et parsemé de fulgurances empruntées à l'univers vidéoludique (les gamers penseront plus d'une fois au mythique Rival Schools) qui en font une sorte de Street Fighter en milieu lycéen totalement barré.
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Toutefois, aussi jouissif soit-il, Crows Zero pêche par un sérieux manque de rythme dans sa 1ère partie. Certes, ça cogne dur et fort plus que ça ne parle philo, mais tenir le spectateur en haleine deux heures dix durant en se reposant sur ce seul postulat requiert un timing marathonien que Miike peine à soutenir par moments. Cependant, ne boudons pas notre plaisir car en dépit de ses menus défauts, Crows Zero reste un énorme défouloir plein de bruit et de fureur, d'autant plus jubilatoire qu'il a trouvé en Miike le réalisateur idéal pour porter à l'écran ce projet plus fou et anarchique qu'il n'y parait. Autant de qualités qui donnent irrémédiablement envie de voir la suite sobrement intitulée Crows Zero 2.


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#38 2009-08-17 20:59:01

krom
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Re: Le fast food critique

Le film est absolument GENIALISSIME !! Rien à redire ! Les scènes de combat sont crédibles ! Les scènes improbables sont à mourir de rire (oui oui il y en a !) Et aussi, les acteurs sont très bons ! Tout comme KuroKuro, j'ai regardé ce film parce que je m'intéresse à la carrière d'Oguri Shun. C'est un excellent acteur que je suis les yeux fermés ! Ou plutot grands ouverts, devant les films et les dramas dans lesquels il a joué ! (^_^) J'espère pour vous que la version française vaut la version originale et que la BO a été conservée ! (ce n'est pas le cas pour la BA d'où mon interrogation...) car elle est excellente et contribue à nous plonger dans l'ambiance du film encore davantage. Croyez-le, vous ne verrez pas les 2h passées, et une fois le film fini, vous n'aurez qu'une envie : Voir la suite !!! Promis ! Courrez le voir, il est immanquable ! (^_-) (Dommage qu'il sorte avec 2 ans de retard en France... (u_u))


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#39 2009-08-18 23:53:44

Beud
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Re: Le fast food critique

papy tromblon wrote:

Autant de qualités qui donnent irrémédiablement envie de voir la suite sobrement intitulée Crows Zero 2.

J'connais un gars qui l'a et qui l'a kiffé.... * sifflotte *


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#40 2009-08-19 00:10:35

aglon
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Re: Le fast food critique

Beud wrote:
papy tromblon wrote:

Autant de qualités qui donnent irrémédiablement envie de voir la suite sobrement intitulée Crows Zero 2.

J'connais un gars qui l'a et qui l'a kiffé.... * sifflotte *

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#41 2009-08-19 00:11:15

papy tromblon
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Re: Le fast food critique

Beud wrote:
papy tromblon wrote:

Autant de qualités qui donnent irrémédiablement envie de voir la suite sobrement intitulée Crows Zero 2.

J'connais un gars qui l'a et qui l'a kiffé.... * sifflotte *

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#42 2009-08-21 09:26:00

Beud
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Re: Le fast food critique

hey c'est plutot ressemblant Oo


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#43 2009-09-19 18:46:50

sancy
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Re: Le fast food critique

District 9

Depuis Sunshine, je ne me souviens pas avoir vu au cinéma un film de SF aussi poignant - où une ambiance pesante, limite désespérée, plane sur le film tout du long.

J'imagine que c'est en partie du au personnage principal - un bon gars, un peu beauf sur les bords et Afrikaner de surcroît - particulièrement bien écrit et campé.
Ça change des protagonistes habituels, aux réactions héroïques, altruistes et prévisibles.
Aussi, on se surprend parfois même à se demander ce qui va lui arriver - tellement il n'est pas toujours évident qu'il survive, ou agisse comme le voudrait le code des héros.
Ce côté insaisissable et imprévisible rend alors d'autant plus palpable la situation de stress extrême dans laquelle il se trouve.
La même remarque vaut d'ailleurs pour les extra-terrestres, qui restent en grande partie imperméables à toute compréhension poussée.
Associé au traitement réaliste, type documentaire, cela permet au spectateur d'entrer dans cet univers d'une manière rafraichissante pour un film du genre, en s'en sentant proche bien plus facilement.

Et puis il y a la réalisation.
Je ne vais pas m'attarder sur l'esthétique: il suffit de mater les trailers pour voir que la direction artistique est impeccable.
Ça m'a d'ailleurs un peu rappelé certains univers à la Valve, par endroits (City 17 pour l'environnement mi-délabré mi-high-tech; les ET qui ressemblent à des Vortigaunts et parlent comme des Combines; les robots qui ressemblent à Dog; le Gravity Gun; un flingue qui ressemble à celui de Portal etc.).
Et je suis convaincu qu'avec un budget plus important (le film a coûté 30 millions de $), ça n'aurait sans doute pas été aussi réussi.
"L'art nait de contraintes", disait l'autre.

Non, côté réal', ce qui m'a surtout marqué, c'est le mélange des genres: le film emprunte bien sûr aux documentaires et autres reportages; mais on sent aussi distinctement par endroits l'influence du film de genre (dont le film d'horreur, avec un petit côté Cronenberg - j'en dis pas plus mais ceux qui ont vu le film comprendront).
Et tout ça se marrie adroitement pour tenir le spectateur en haleine jusqu'au générique, en dépit d'un scénario pourtant assez convenu dans le fond.
Neill Blomkamp fait ainsi montre d'un sacré talent et d'une patte toute personnelle, en donnant - grâce à son traitement - une épaisseur inattendue à scénar' un qui aurait du donner lieu à un nième blockbuster à l'hollywoodienne.

J'espère simplement que l'appât du gain des studios ne les conduira pas à donner une suite au film, malgré sa fin légèrement ouverte - qui se suffit à elle-même et amène la touche finale à un tableau déprimant.

Tout ça pour dire: allez le voir.
L'originalité de ce film mérite d'être récompensée.


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#44 2009-09-21 13:16:33

tonton_fafane
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Re: Le fast food critique

+1, j'ai moi aussi eut une bonne impression en regardant ce film!

une autre vision de la sf, ici, c'est noir mais pas comme on en a l'habitude, il y a bien de l'action, des effets spéciaux à la pelle,... mais pas de dialogues interminables, c'est juste la vision de l'être humain, tellement vrai et tellement crade! il n'y a presque aucun moment où l'on a l'impression que l'être humain est bon, tout nos travers sont exploités, violence, argent, volonté d'avoir des armes toujours plus puissantes,...
bref, à voir!


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#45 2009-09-23 09:21:33

psycho
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Re: Le fast food critique

En 3D il ne présente pas d'intéret supllémentaire mais il constitue un bon essai dans un genre surpeuplé. Ca fait plaisir.


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#46 2009-10-11 22:31:13

Beud
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Re: Le fast food critique

J'vous conseil Zombieland si vous vous bien rigoler devant un film de zombie. Une espece de parodie de 28 jours plus tard.

des personnages boulet (le héro : y'a bien un truc que je détèste plus que ces zombies, c'est ces putains de clowns. - ou encore : j'étais pas au courant des évênements, j'avais passé toute la semaien sur World of Warcraft)

Des règles de survie :

N1 : Cardio : Les gros ont été les premiers a y passer

N2 : Beware of bathrooms : ces putains de zombies vous attaque quand vous êtes vulnérables et défroqués

N3 : Seatbelt : Mettez vos ceintures

N4 : Double Tap : 2 balles dans la tête valent mieux qu'une

etc etc.

Enfin je me marre bien devant big_smile

"t'es comme un pingouin du pole nord qu'est persuadé que le pôle sud est plsu agréable a vivre a cette période de l'année.

Hey mais, y'a pas de pingouin au pole nord !"

"Putain mais t'es un homme dangereux ! Tu vas risquer nos vies pour un gateau Twinky ?!"

"Merci Jesus d'avoir crée les rednecks !"

Guest star : Bill Muray \o/

"Putain 6 personnes vivantes sur terre et Bill Muray est l'une d'entre elle ! J'suis un vrai fan, j'vosu regarde depuis que j'peux me masturber !"

Last edited by Beud (2009-10-11 23:10:35)


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#47 2009-10-16 11:07:00

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Re: Le fast food critique

Putain, ça donne envie ! Il faut que ça figure dans ma DVDthèque, je crois...

A part ça, pour District 9, j'avais préparé une chronique après avoir été le voir ; je me suis fait devancer, mais je peux toujours proposer un avis un peu plus nuancé.

District 9 :
Pitch assez simple : un vaisseau ET se stabilise au dessus de la Terre. De façon étonnante (c'est dans le film), il ne choisit pas New-York, Chicago, ou Los Angeles, mais l'Afrique du Sud. Des ET à tête de « crevettes » (c'est le surnom qui leur sera donné par la population locale) en débarquent, et obtiennent le statut de réfugié, avant d'être « logés » dans des campements qui ne tardent pas à se transformer en bidonvilles, le District 9, lieu de toutes sortes de trafics, allant de la prostitution au trafic d'arme, en passant par le trafic de nourriture pour chat. Les contacts avec la population locale se font difficiles, puis tournent carrément à l'émeute raciale, avant que le gouvernement Sud-Africain ne décide d'expulser les aliens vers un nouveau camp de réfugiés.

Pendant l'opération, un cadre de la société chargée de superviser les opérations est contaminé par une substance ET, et se transforme progressivement. Ce qui n'est pas son seul problème, puisque la plus grande société d'armement du pays veut s'en servir pour des expériences relatives à de l'armement ET.

Bon, le pitch paraît basique, vu comme ça. C'est peut-être parce qu'il l'est...

Le film est surtout intéressant dans la première partie, lorsqu'il prend la forme d'un docu-fiction tourné caméra à l'épaule, retraçant d'abord les évènements qui mènent à l'expulsion, puis les opérations préparatoires, avec une ambiance assez travaillée et pas mal de références à des débats, actuels ou passés : l'apartheid, les émeutes raciales récentes en Afrique du Sud, le rôle croissant de multinationales dans le déroulement des conflits armés et des opérations d'Etat, ...

L'autre aspect intéressant du film est la vision de la confrontation entre ET et humains, qui m'avait fait penser à un point de vue classique sur la question : la nature humaine est telle que la rencontre entre une civilisation ET et une civilisation humaine déboucherait certainement à court-terme ou long-terme, vers un conflit. Ce qui semble être le point de vue du scénariste ici. Bien sûr, le thème est classique, mais l'intérêt, ici, est d'analyser de façon un peu plus complète que la moyenne la façon dont se déroule la confrontation, et l'origine de la situation au moment du film.

En fait, la première partie est sympa. C'est malheureusement à partir de la deuxième partie que tout part en couille et qu'on se demande si l'équipe a fait la fête en oubliant de préparer le film et en se réveillant une semaine avant la sortie, ou s'ils ont fait un pari risqué et perdu quand au scénario et à la réalisation. A priori, je penche pour la deuxième solution, sinon j'en aurais plutôt parlé dans le topic sur les daubes, mais j'ai quand même un doute.

Si la première partie prend un parti assez intéressant, sans pour autant sacrifier l'action, la deuxième partie se concentre sur l'action, ce qui n'est absolument pas gênant en soi. Ce qui est surtout gênant, c'est en premier lieu le choix de réalisation : la première partie était un docu-fiction, la deuxième suit l'itinéraire du perso principal à partir de la contamination, mais elle le fait avec le même style de caméra à l'épaule façon Blair Witch ou Rec ! Autrement-dit, même quand le journaliste n'est plus censé être là, on garde le même style « filmé par un journaliste » !

Bien sûr, le choix n'a pas que des inconvénients : une fois, l'ambiance créée, il aurait été difficile d'en faire sortir le spectateur pour le faire pénétrer dans une autre façon de filmer, et donc dans une autre ambiance ; Qui plus est, en nous immergeant dans l'action à la façon d'un reportage, on maintient l'atmosphère de réalisme qui avait été le choix lors de la première partie. Seulement, ça n'est pas ça qui retire à cette deuxième partie son coté brouillon, et qui fait oublier le manque ainsi crée : à filmer ainsi, le réal se prive de la possibilité de créer des effets de style et limite notamment la possibilité de créer de l'émotion.

Une bonne idée, donc, mais avec un scénario qui le permet, ce qui n'est pas le cas dans la deuxième partie.

Deuxième point noir : l'aspect limité du scénario, toujours dans la deuxième partie, qui amène de bonnes idées, mais aussi pas mal de lacunes. Par exemple, on sait qu'on se bat pour une histoire de fluide qui a transformé le perso principal en ET, mais on ne sait pas vraiment de quoi il s'agissait, comment on l'a fabriqué, ni à quoi ça devait servir (on part d'une contamination par un fluide ET fabriqué à partir de... Euh, je crois que ça n'était pas dit dans le film, et ...bon, comment ils le fabriquaient, déjà ? Ah!zut, ça aussi, ils ont oublié de le dire ! Bon, ça devait servir à ... euh... les emmener, ... en faisant...Bon, je crois que le scénariste a oublié de préciser ce que c'était, ce putain de fluide) ; autre exemple, la fin est bâclée, et un peu trop simple.

Dommage, parce qu'il y a beaucoup de bonnes idées, et que les scènes d'action sont bien pensées et prenantes, malgré quelques insuffisances au niveau des effets spéciaux, et que la première partie était bien foutue.

Et puis, reconnaissons-le : c'est la première fois que je vois un ET à tête de prédator dans un rôle de gentil ; et c'est la première fois que je vois un sale con bien blaireau être le gentil charismatique. On a du faire au scénariste un peu trop souvent le coup du beau gosse  charismatique gentil façon Brad Pitt contre les méchants ET, et il a voulu faire quelque chose de complètement différent...

Ce qui, précisons-le, n'est pas un commentaire ironique, mais une bonne surprise amusante.

Bref, bilan très mitigé : sans être un daube infâme, le film a fait des paris risqués en matière de choix de scénario et de réalisation et les a perdus ; la première partie est très bien, mais la deuxième est sympa, sans plus. Mais aussi, la très bonne surprise : Neill Blomkamp, un réal à suivre et une preuve de plus qu'il n'y a pas qu'à Hollywood et en dans le « cinéma d'auteur Français » (qui produisent d'ailleurs parfois de très bonnes choses) qu'on doit chercher pour trouver des bons films.

...Peter Jackson, tu pouvais faire mieux que ça !

Last edited by toorop (2009-10-16 11:14:26)


The sky is blue and all the leaves are green.
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#48 2009-10-16 11:15:32

toorop
Duke Nukem c'est bien un rpg?
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Re: Le fast food critique

En relisant, je me dis que c'est peut-être un poil sévère, mais il y avait quand même des défauts.


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#49 2009-10-16 11:26:59

julius caesar
avé ceasar palace (psycho®)
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Re: Le fast food critique

Quelle déception. Je suis allé avec ma copine voir se film, plein d'entrain en voyant la bande annonce et le nom de peter jackson. Au final au bout d'une heure on est parti et on avait tous les deux envi de vomir, et pourtant des films gore ou psychologique j'en ai vu des tas et je n'avais jamais fait ça. Là, on n'a pas du tout saisi le but de tout cela, toute la première partie du film dépeint un unique aspect du racisme de façon répété, on expulse une maison, deux trois, avec des blagues et un humour a la limite des montipython. Le film devient répétitif, on voit en permanence l'unique effet du vaisseau et on voit absolument tout le reste, du vomi qui sort de la bouche du bonhomme sur le gâteau d'anniversaire par exemple. Suivi par une caméra qui semble tenu par quelqu'un, alors qu'il n'y a personne. La réalisation ne suit pas de logique, semi-reportage, semi-histoire, le film s'aventure même par flash sur des sujets qui n'ont rien à voir, tel le voudou, le cannibalisme. Bref incompréhension total et dégoût, on a vraiment regretté, avec la bande annonce j'avais vraiment l'impression que se serait mieux mené.


hear you all ask 'bout the meaning of scat.
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While you're still sleepin' the saints are still weepin' cause
Things you call dead haven't yet had the chance to be born.

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#50 2009-11-01 19:56:38

toorop
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Re: Le fast food critique

19109117.jpg

Very bad trip
Le scénario est à la base assez classique, mais toujours marrant : quatre potes vont fêter l'enterrement de vie de garçon de l'un d'eux à Las Vegas. Au matin, trois d'entre eux se réveillent avec une méchante gueule de bois dans la suite qu'ils ont pris à l'hotel et se posent de grandes questions existentielles :
où est le fiancé ?
C'est quoi ce bébé sans nom ni n° de matricule dans la suite ?
Pourquoi manque-t'il une dent à l'un d'entre eux ?
Pourquoi y'a-t'il un tigre dans la salle de bain ?
Pourquoi le voiturier me ramène-t'il une voiture de police ?

Toujours rigolo, ce genre de scénario n'est toutefois prometteur que quand les idées de départ sont bien mises en oeuvre.

Et ici, elles le sont !

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Dès les premières minutes, on sent quelle est l'inspiration : le meilleur descriptif serait sans doute « une sorte de Mary à tout prix en plus timide ». Vraiment plus timide, mais heureusement pas assez pour nous gacher le plaisir. L'humour est mordant, un poil cynique, par moment, et jamais vulgaire (on n'atteind jamais la frontière entre l'humour un peu osé et juste et le vulgaire) . Bien que les dialogues ne soient clairement pas signés par Michel audiard, ils sont efficaces : pas lourds, assez explicites et précis pour nous emmener là où les scénaristes voulaient aller.

Bien que l'équipe n'ait visiblement pas voulu aller aussi loin que dans un Mary à tou prix, le ton est juste, mordant, et surtout jamais culcul la praline. Et même si je ne pense pas spoiler grand-chose en disant que l'histoire se terminera en happy end, on évite la fin spécialement pensée pour pouvoir la montrer à grand-mère sans la faire raler.

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J'imagine que les acteurs ne recevront pas de prix pour leur interprétation, mais ils sont bons. Chacun rentre bien dans son rôle, et ils sont assez bons pour nous faire rentrer tout de suite dans l'ambiance et donner de l'efficacité à chaque réplique. On pourrait dire le même genre de choses de la réalisation : classique, mais efficace, le genre de recettes qui ont su se renouveler et nous éviter le vu et revu, un ton juste et efficace, qui donne un très bon rythme à l'histoire.

Bref, le genre de comédie à voir avec grand plaisir. Pas le film du siècle, mais une excellente comédie et un grand moment de détente, efficace, bien mené, jamais culcul la praline, et avec de bonnes idées qui évitent le vu et revu. Un moment de bonheur tout simple.

19101265.jpg

Last edited by toorop (2009-11-01 19:57:10)


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