#26 2009-03-08 03:16:43

krom
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Re: metal gear solid 4 : point final a la saga solid ?

la encore gros spoiler, si vous cliquez dessus et que vous vous plaignez vous etes des cons:
http://www.360-entertainment.net/wp-content/uploads/2008/06/metal-gear-solid-bigboss.jpg


Moi c'est KROM

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#27 2009-03-08 03:18:11

papy tromblon
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Re: metal gear solid 4 : point final a la saga solid ?

Des que tu poste ca tu sais que personne ne va faire autrement que cliquer


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#28 2009-03-22 15:11:45

aglon
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Re: metal gear solid 4 : point final a la saga solid ?

Alors c'est vrai que Jill valentine est vivante dans cet épisode wink


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#29 2009-03-22 15:14:15

human bomb
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Re: metal gear solid 4 : point final a la saga solid ?

Tu es un homo, tu déranges les fans de metal gear et tu spoils resident evil 5 big_smile


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#30 2009-05-16 23:02:09

lizard
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Re: metal gear solid 4 : point final a la saga solid ?

Pourquoi mgs 4 est ce qui pouvait arriver de pire a la saga?

Pour bien se mettre dans le bain, on peut écouter les deux thèmes musicaux principaux de cet épisode, à savoir Old Snake par Harry Gregson-Williams, et le Love Theme de Nobuko Toda. Qu'est-ce qui se dégage de ces morceaux ? Beaucoup de mélancolie, un doux parfum de tragédie, et la sensation qu'une aventure touche à sa fin. Tout ce qui fait la sève du concept Metal Gear Solid 4 en somme, où un auteur et des joueurs font leurs adieux à une figure emblématique du jeu vidéo, et à une histoire qui les passionne depuis une dizaine d'année. Après avoir indiqué à chaque épisode depuis le 2 qu'il s'agissait du dernier opus de la saga sur lequel il travaillerait, Hideo Kojima s'est finalement lancé dans la vraie conclusion (bien qu'un MGS5 soit déjà en projet), ne pouvant décemment pas laisser les fans dans l'expectative après les fins ouvertes du 2 et du 3.

Secondé à la réalisation par Shuyo Murata (directeur des Zone of the Enders, et co-scénariste de la saga MGS depuis l'épisode Ghost Babel sur Game Boy), il a donc livré ce Metal Gear Solid 4 qui aurait dû mettre tout le monde d'accord et marquer d'une pierre blanche l'histoire du jeu vidéo. Mais derrière l'apparente unanimité de la presse et des joueurs, des avis mitigés voire assassins ont commencé à émerger. Et il ne s'agit pas d'opinions assignées à des détracteurs de la saga, puisque cela n'aurait aucun poids.

Non, il s'agit d'avis de fans déçus. Déçus parce que l'épisode ne répond pas à leurs attentes, parce qu'il brise ce qui les a tant fait vibrer pendant des années, parce qu'il mastique violemment et recrache sans honte une série unique en son genre. Des éternels frustrés, ces fans ? Pas forcément. Votre serviteur fait parti de ceux qui ont pleuré de chagrin à la fin du jeu, non pas parce qu'elle est belle, mais parce qu'elle donne le dernier coup de couteau (en douce), celui qui fait mal parce qu'on sait qu'il n'y a plus de retour en arrière possible, et que notre saga fétiche s'est éteinte sous nos yeux, dans une mort pleine de déshonneur. Metal Gear Solid 4 apparaît alors comme une vaste fumisterie, de la part d'un auteur dépassé par son oeuvre, qui s'est emmêlé les pinceaux et n'a pas su retomber convenablement sur ses pattes. L'article que vous êtes en train de lire ne va pas revenir sur le « jeu » en lui-même, sur ses nombreuses qualités et ses défauts, mais va véritablement s'attarder sur les points précis qui fâchent : l'histoire, le scénario, la mise en scène et le fan service.

LE FAN SERVICE AUTODESTRUCTEUR


Qui dit conclusion à une saga déjà forte de trois épisodes, dit forcément auto-référence. MGS4 multiplie ainsi les clins d'oeil aux précédents opus, et fait tout pour flatter le fan. Seulement, à force de caresser dans le sens de poil, il finit par arracher tout le pelage. Ce qui n'a d'ailleurs gêné que peu de monde. A croire que Kojima est passé maitre dans l'art de l'aveuglement de masse. En soi, le fan service est un procédé peu noble, mais qui fait rarement du mal. Il flatte généralement des joueurs/spectateurs qui se délectent des clins d'oeil qui leur sont adressés. Une paire de nichons par-ci, un peu de gore par-là, le retour d'un personnage culte comme cerise sur le gâteau, et hop, tout le monde est content. Mais il arrive un moment où ce procédé atteint ses limites, et où la mayonnaise se met à tourner. MGS4 outrepasse constamment ces limites. Sans répit. Au début, c'est amusant. Puis ça devient exaspérant. Et enfin, c'est tout simplement triste.


Rien de tel que des exemples pour illustrer ces propos plein d'amertume. Dans le rang « vite lourd », les plans seins-cul exagérés sur le décolleté de Naomi, sur les Beauty & The Beast, ou sur le postérieur de Mei Ling sont beaucoup trop nombreux, et sont une réminescence du même délire dans Metal Gear Solid 3, avec la superbe plastique d'Eva, que Naked Snake pouvait admirer à son réveil. Réminescence certes, mais sans le charme, sans le piment « jamesbondien ». Le sexy devient vulgaire. Ce qui prêtait à sourire devient lourdingue. C'est la ligne de conduite de MGS4 : transformer l'or en boue (pour rester poli). Une boue dans laquelle on est obligé de patauger pour ne pas se noyer. Les blagues « meta-vidéoludiques » comme il pouvait y en avoir à la fin du deuxième épisode lorsque l'IA du Colonel pétait les plombs sont vite désamorcées par leur côté explicatif, qui traine en longueur. Oui, c'est bon Otacon, on a compris qu'on ne peut pas changer de disque parce que tout tient sur un Blu-Ray, pas la peine d'en parler pendant trois minutes.
Mais le pire à ce niveau reste le retour de Psycho Mantis. Probablement le come-back le plus pitoyable, le plus honteux de tout le jeu. Outre le fait qu'il soit complètement injustifié au niveau scénaristique (il y a bien une explication, mais elle est à pisser de rire ou de honte), il s'éternise en s'engluant dans le fan service le plus abominable possible. Alors que les clins d'oeil à ce personnage ont déjà afflué en masse lors du combat contre le boss Screaming Mantis (l'utilisation de Meryl, la musique Mantis's Hymn, etc.), Psycho Mantis ressort quand même ses meta-blagues sur la vibration et les sauvegardes avec une lourdeur pachydermique. Avant de finalement s'en aller. Sans raison. Ah, si, pour permettre à The Sorrow de faire une apparition subliminale. "What the hell ?!..."

Les combats contre les boss, certes intenses, ne sont de toute façon que des réminescences des affrontements des précédents opus. Ce qui est certes amusant, mais enlève tout l'intérêt de la « découverte », d'autant que les boss en eux-même sont loin d'être intéressants. Ils n'ont ni la psychologie géniale de ceux du premier MGS, ni la symbolique de ceux du 3. C'est facile de trouver les histoires les plus sordides possibles pour justifier la monstruosité. Mais le problème vient surtout de la manière dont c'est intégré à la narration, avec Drebin qui nous contacte par codec à la fin de chaque combat pour nous raconter l'histoire du boss qu'on vient de tuer. Difficile de faire une ficelle scénaristique plus grossière. Le sommet du fan service grotesque est malheureusement atteint avec le combat final, un comble. L'utilisation des musiques (avec le titre qui s'affiche à chaque fois, façon « regardez ce best-of qui tue ! »), les noms qui changent sous la barre de vie pour le « symbole » (haha), le gameplay en lui-même (encore plus rigide que dans le 1... Heureusement que la mise en scène et le visuel sont impressionnants), tout respire l'auto-référence mal avisée et surtout maladroite. Que ce combat soit l'apogée de toute la saga justifie ces clins d'oeil, mais pas la manière dont ils sont amenés. La barrière du virtuel saute aux yeux, et ce climax ne ressemble plus qu'à un vulgaire gadget pour fans.


Dans le rang des moments importants gâchés par des clins d'oeil inopportuns, la mort de Naomi est aussi un bel exemple. En choisissant d'utiliser le morceau Enclosure (qui accompagnait le décès de Sniper Wolf dans MGS1) et d'en remettre une couche sur le destin d'Otacon qui perd toutes les femmes qu'il aime, Kojima et Murata ont plombé toute la subtilité du personnage, qui devient une caricature de lui-même. C'est malheureusement le lot du fan qui subit MGS4 : assister petit à petit à la démystification de tout ce qu'il a pu adorer dans les épisodes précédents.

La liste des éléments fan service est encore longue, et il serait superflu de tout citer. Après tout, un bon nombre des phases de jeu, des cut-scenes ou des dialogues renvoient constamment aux autres opus de la série. D'où l'indigestion. Alors certes, ce n'est pas la première fois que Kojima pratique l'auto-référence à fond. MGS2 multipliait les renvois au premier épisode, jusque dans sa construction dramaturgique. Mais les révélations finales angulaient tout ça dans une perspective très intéressante. La thématique de l'enfant-soldat, l'idée de recréer Shadow Moses, la « Simulation de Solid Snake », l'insistance sur l'entrainement virtuel de Raiden (« ce gosse est truffé de nanomachines ») qui est littéralement un avatar du joueur, tout contribuait à créer un effet de mise en abîme intelligent, qui trouvait une résonnance très forte dans le dernier acte, surréaliste. Le fan service était alors le moteur même du scénario du jeu, apportant ainsi une dimension philosophique intéressante, ce qui en fait peut-être l'utilisation la plus « artistique » du procédé dans l'histoire du jeu vidéo. Rien de tout ceci dans MGS4, qui se contente d'aligner un à un les éléments référentiels, sans mise en perspective, sans réflexion, sans rien. Simplement la volonté de faire plaisir au fan en jouant à l'extrême sur la nostalgie. Ca marche parfois (les ¾ de l'acte 4), mais le reste du temps, c'est navrant.

ABRACADABRA, VOICI LE SCÉNARIO !


Mais les mauvaises surprises ne se limitent pas à l'utilisation abusive du fan service. Kojima n'a jamais caché le fait qu'en écrivant MGS2 et 3, il n'avait pas imaginé toutes les réponses possibles aux multiples questionnements soulevés par la saga, laissant le soin aux joueurs de cogiter et d'amener leurs propres interprétations. Après tout, le final de MGS2 parle de transmission du savoir aux générations futures, met en scène un Raiden redevenu Jack, conclut sa mise en abîme par une fin ouverte directement adressée aux joueurs.

Alors, certes, le pied-de-nez final avec la discussion codec entre Snake et Otacon relance habilement l'histoire. Mais cela aurait très bien pu rester tel quel, dans le mystère enveloppant l'identité des Patriotes. Néanmoins, à la manière d'un Evangelion et de ses épisodes finaux controversés (car ne résolvant pas les enjeux dramatiques du scénario, mais apportant plutôt une conclusion métaphorique), cela n'a pas satisfait les fans qui voulaient des réponses à leurs interrogations. MGS3 n'en a pas tellement apporté, mais a proposé une magnifique mise en perspective des « destinées » des personnages et des rapports conflictuels, nous mettant dans la peau de celui qui allait par la suite devenir l'ennemi du gouvernement et de Solid Snake. Mais des points obscurs se sont ajoutés à la liste, devenue importante, des questions sans réponse. De fil en aiguille, Kojima a fini par revenir sur le devant de la scène, et a donc livré MGS4. La conclusion. Les réponses. Les adieux. Et par là même, la démystification...


La première et principale erreur des deux scénaristes a été de vouloir répondre à absolument tout, même ce qui n'était pas nécessaire. Et aussi de faire revenir la plupart des protagonistes, même ceux dont la présence ne trouve aucune justification réelle. On pense par exemple à Mei Ling, ou encore à Vamp, qui n'est là que pour se faire tuer une fois qu'on a appris la cause de son immortalité. Car oui, ils se sont sentis obligés d'expliquer son immortalité (mais on ne sait toujours pas comment il fait pour marcher sur l'eau par contre). Avec l'excuse qui revient constamment dans le jeu, au point que ça en est devenu une running joke : « c'est les nanomachines ». Où est l'intérêt de démystifier Vamp, alors que la Cobra Team de MGS3 baignera éternellement dans un registre fantastique des plus élégants ? Le surnaturel a toujours fait partie intégrante de la saga, mais ce quatrième épisode ne semble plus trop être d'accord (si on excepte les retrouvailles avec The Sorrow). Pour preuve, l'explication concernant Liquid Ocelot. Il suffit de se relancer les scènes de « possession » de MGS2 pour comprendre que la réponse apportée dans le 4 ne trouve aucune résonnance dans l'ancien opus (qui allait jusqu'à utiliser le changement de voix lorsque l'esprit de Liquid prenait le dessus). Cela en devient même ridicule quand on a les explications du 4 en tête. Ou comment massacrer des scènes des épisodes précédents, qui n'ont rien demandé.


Dans le même ordre d'idée, l'humour second degré, voire autoparodique du 3 (la mort de The End et son dentier qui s'envole par exemple) s'est évaporé au profit d'un sérieux parfois impressionnant de bêtise, comme la scène charnière de Meryl et Johnny, qui renvoie tant à Mr & Mrs Smith (pour le côté "on se roule dessus tout en tirant") qu'à Pirates des Caraibes 3 (pour la demande en mariage grotesque). De superbes références... Certes, la série n'a jamais évité les fautes de goût, mais elle n'est jamais tombée aussi bas. Pire, il y a des incohérences et des invraisemblances au sein de certaines scènes importantes. Non pas que la saga ait toujours été un modèle de « réalisme », mais le coup de Raiden qui n'arrive pas à se dégager de trois pauvres rochers, puis qui parvient juste après à freiner un croiseur d'un seul bras, ça a du mal à passer.
Le fait que le scénario n'ait pas été imaginé comme tel dès les fondements de la saga se ressent beaucoup trop, et le rafistolage est évident.

Difficile aussi de garder son calme à la vue des multiples raccourcis scénaristiques utilisés par Kojima et Murata, pour justifier n'importe comment les agissements des personnages. Le fait que le scénario n'ait pas été imaginé comme tel dès les fondements de la saga se ressent beaucoup trop, et le rafistolage est évident. Le prétexte de l'acte 4 ne tient pas la route si l'on y réfléchit deux secondes. Sans parler des fondateurs des Patriotes. Difficile de trouver une justification plus quelconque, surtout si l'on repense aux personnages concernés (Para-Medic, hahaha...). Certes, cela permet à l'ombre de The Boss de planer sur l'histoire. Mais à quel prix ? Car finalement, le plus grand tort des auteurs aura été de vouloir glorifier chaque personnage. D'une en changeant l'antagoniste principal de l'histoire globale. De deux, en mettant un point d'honneur à éviter le plus possible d'être audacieux, quitte à faire marche arrière lorsque certains choix sont trop « extrêmes ». Comme le couple Rosemary/Campbell. Ou les multiples sacrifices de Raiden, qui finalement ne meurt jamais.

Et bien entendu, le pseudo-suicide de Solid Snake. Tout au long du jeu, il subit un véritable chemin de croix. On ne compte plus le nombre de fois où il s'étouffe en fumant une cigarette, où il se fait défigurer, où il doit s'injecter la seringue. Une lente marche vers la mort, peut-être même trop exagérée. Oui, trop. Ce qui amène à la conclusion, certes belle, qui épargne son héros pour lui permettre de vivre six derniers mois en paix. Touchant, oui. Mais quel dommage d'avoir fait une feinte de mort indigne de ce à quoi Kojima nous a habitué en termes de mise en scène et de narration ! D'autant qu'il introduit ensuite par une pirouette scénaristique des plus improbables (« c'est les nanomachines », ouais ouais...) un debriefing honteux mettant en scène les trois grands personnages de l'histoire : Solid Snake, Big Boss et Zero. A grand renfort d'explications (inter)minables, et de phrases classe mais pas subtiles "return to zero", "zero and one and one hundred and zero and blabla", "as long as there is light, there is shadow". C'est le coup de grâce. L'apothéose du grotesque. Les plans sont beaux oui, mais est-ce suffisant ? Allez, pour la peine, on remet le (vrai) dernier affrontement de MGS3 et la scène qui s'ensuit. Le fossé est tellement immense que c'est à se demander si c'est bien le même auteur qui se cache derrière les deux oeuvres.

Metal Gear Solid 4 regorge pourtant de moments forts, voire extraordinaires. Mais ils concernent surtout les phases de jeu (ou semi-interactive, comme la scène d'anthologie en split-screen où Snake rampe dans le tunnel à micro-ondes). Le scénario prend de son côté un malin plaisir à détruire tout ce qui a été bâti pendant une dizaine d'années. La mythologie et l'esprit de la saga MGS ne survivent pas à cet épisode. Le cadeau d'adieu est empoisonné. Ce qui n'a pas empêché à de nombreux fans d'avaler goulûment le poison sans ressentir d'effets néfastes. Peut-être alors sommes-nous à côté de la plaque. Peut-être que MGS4 est bel et bien la fin idéale de la saga, un sommet épique et émotionnel qui apporte des réponses intelligentes et conclut admirablement les destins des protagonistes. Peut-être. Dans ce cas, cet article n'aura servi à rien. Dans ce cas, MGS4 n'est pas parasité par un fan service tellement grossier qu'il en devient honteux. Dans ce cas, le scénario ne trouve pas tous les prétextes possibles et imaginables pour justifier et expliquer des points qui ne demandaient même pas d'éclarcissements. Qui a raison alors ? Il faut probablement demander aux nanomachines...

Last edited by lizard (2009-05-16 23:13:07)


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#31 2009-05-16 23:29:32

papy tromblon
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Re: metal gear solid 4 : point final a la saga solid ?

Je suis d'accord, c'est vraiment l'opus de trop.
Trop de tout, trop de réponses, trop de fan working, trop de détachement face à la série.....

la ou mgs 2 était un poil bâclé et un peu en dessous de ses ambitions, le jeu avait quand même des armes fatales: un moteur de jeu a la pointe, un design génial et des innovations qui claquaient sur le papier. un scenar fouillis mais quand même cohérent, qui salissait quand même un peu le un (liquid n'a rien fait c'est les patriotes qui ont tout manigancé), un game design parmi les plus nul du jeu vidéo(un jeu de couloirs aux couloirs peu nombreux et tous pareils!) mais le tout tenait quand meme la route, vaille que vaille.
grace a quoi? a kojima qui maintenait un sceau de qualité sur la série et permettait que meme des scenes lourdingues passent comme une lettre a la poste et que le ridicule soit pardonné.

tout ces eceuils évités dans le 2 sont malheureusement de retour dans le 4. a la maniere d'un matrix 2 et 3, le fan working, la paresse se font sentir pour nous proposer du vrai metal gear. devenu plus producteur d'une serie a fan que vrai createur malin (qui osait nous faire jouer le piteux raiden quitte a nous frustrer pour nous obliger a refaire le parcours initiatique)

bancal et peu inspiré, mgs4 laisse une sale impression de jouer a un jeu bof bof alors qu'on s'attendait a l'apothéose et tout les persos fanworking only ne font que renforcer cette impression que kojima n'a plus la flamme originelle qu'il avait pu reinsuffler a sa série par mgs 3 en changeant d'univers.

la, le retour a un terreau aussi moyen que mg2 donne un truc bof bof a la limite du pourri


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#32 2009-05-16 23:44:05

Mary Christmas
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Re: metal gear solid 4 : point final a la saga solid ?

mon avis s'éloigne pas trop du tiens.

Ce qui m'a vraiment déçu question personnage, c'est Vamp. Alors que dans le 2, on pouvait découvrir un background assez spécial pour un personnage 'fait pour être classe' avec sa bisexualité, sa connaissance du complot et de la trahison, et deux/trois p'tits détails; là, dans le 4, c'est juste l'instant branlette du jeu, à coup de dérapages, saltos, pas de danse et téléphone portable. C'est vraiment dommage  (et tous ces poils... X( )
J'ai adoré Eva ceci dit.

Bon, après, hormis un début d'Acte 3 très intéressant les premières minutes puis très chiant jusqu'à la fin de la première partie (cette fameuse histoire de filature, dont je ne voulais pas croire qu'elle pouvait être aussi lourde qu'on voulait bien le dire; j'ai fini par le faire à l'arrache avec le masque d'Otacon); et un acte 5 au temps de jeu bien trop court, beh j'ai quand même adoré le jeu.
C'est un blockbuster qui assume son extravagance visuelle, qui s'enlise dans son désir de tout expliquer mais qui apporte quand même pas mal d'éléments, visuellement très beau faut l'avouer, et c'est un MGS (donc, l'aspect 'beaucoup de blabla', on s'y attend, c'est dans le contrat). Quand au gameplay, 'on prend les mêmes et on recommence', mais le parti pris de rester dans le même style que les précédents n'est pas pour me déplaire (puis Drebin, l'Octo-Camo et deux/trois trucs rafraîchissent un peu).
C'est dommage que scénaristiquement il soit aussi auto-référentiel et donc peu accessible à ceux ne connaissant pas la saga, car ça me paraît être le jeu qui plait aux joueurs ayant de la sympathie pour la série tout en ayant un peu de recul; comme il déçoit les grands fans de la première heure.


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#33 2009-05-23 17:50:16

psycho
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Re: metal gear solid 4 : point final a la saga solid ?

Je vous trouve durs envers mgs 4.
Vous oubliez de préciser que le gameplay est quand même poussé à l'extreme et qu'on a jamais vu ça dans un autre jeu, autant d'interactions, de possibilités d'actions diverses, de mise en contexte de son matos et de ses capacités.
Certes le jeu est lourdingue quand il veut se la jouer derniere merveille du monde sans le coté second degré du 3 ou le coté gentiment débile du 1.

Mais n'oublions pas les jeux qui sortent à coté! Décridibiliser mgs4 c'est considérer que la masse des jeux sortis depuis 2 ans  ne sont que des merdes, mis a part crysis qui ressemble d'ailleur pas mal a mgs4


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#34 2009-05-23 20:07:08

papy tromblon
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Re: metal gear solid 4 : point final a la saga solid ?

C'est normal qu'on exige une plus grande qualité des grosses licenses surtout si celles ci nous ont emerveillées dans le passé.
Il y a pas de limite a la créativité, donc toutes les séries pourraient potentiellement devenir toujours meilleures car a moins de tout verrouiller des le depart, tout est possible


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#35 2009-05-23 20:40:18

aglon
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Re: metal gear solid 4 : point final a la saga solid ?

De la part de Kojima c'est un peu "bon les gars on a vieilli comme le pere snake, il est temps de se remémorer une derniere fois le bon vieux temps et tout nos chers souvenirs car apres, rideau, on ferme!
On met un peu tout ce qu'il y a dans la série depuis son passage en mode solid (les casiers, le camouflage, le soliton, le CQC) et hop!

Aprés tout, les fanas de metal gear depuis ses débuts en 87 doivent pas etre trés eloigné de l'ancetre vénérable qu'est devenu snake (un peu vite je trouve mais bon)

Un bon coup de poing dans la tronche des joueurs qui voient clairement le vieillissement de leur vie a travers celui d'une série qui, nous touche depuis 1999 soit 10 ans, pour des gens qui doivent avoir la vingtaine, c'est 50% de notre durée de vie!


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#36 2009-05-26 08:56:35

human bomb
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Re: metal gear solid 4 : point final a la saga solid ?

Tout d'abord je me permet de répondre a tous ceux qui jugent MGS4 sur le seul fait de la longueur de ses cinématiques, certes celle-ci sont parfois longue mais pour moi ce sont les seules cinématiques dans l'univers du jeu vidéo qui sont capables de procurer de tel sensations, des sensations a l'etat pur, joie tristesse, haine...

Ce jeu n'est tout simplement que pur merveille (prochainement classé au patrimoine mondial de l'UNESCO).La beauté du grahisme, la classe des personnages, l'originalité de l'univers, la puissance de la musique(merci Harry), la recherche du scénario (on pourrai croire que Kojima-sama avait déjà en tête l'histoire de MGS4 quand il a écrit le premier Metal Gear sorti sur MSX, tant celui-ci est bien cousu).Voila comment je défini MGS4, originale, beau, rechercher, puissant et classe.


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#37 2009-05-26 11:13:32

papy tromblon
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Re: metal gear solid 4 : point final a la saga solid ?

Plutot pas mal: le wiki metal gear
http://metalgear.neoseeker.com/wiki/


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#38 2009-06-11 16:26:12

human bomb
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Re: metal gear solid 4 : point final a la saga solid ?

omagod
http://ps3media.ign.com/ps3/image/article/821/821361/metal-gear-solid-4-guns-of-the-patriots--20070920004511660.jpg


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#39 2009-06-30 11:18:06

sancy
50% etudiant 50% elfe de la nuit
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Re: metal gear solid 4 : point final a la saga solid ?

Ce chapitre final de la saga Metal Gear Solid rempli parfaitement son contrat au niveau scénaristique en répondant à toutes les questions que pouvaient se poser les fans ! ( même parfois un peu maladroitement CF le post de Lizard )


En tant que joueur, l'experience reste pour le moins frustrante tant la richesse de ce gameplay n'est pas exploité ! un jeu terriblement monotone et qui n'apporte pas grand chose à la saga malgré quelques très rare passages d'anthologie. Un baroud d'honneur mais je n'avais pas investis 70 euro pour un jubilé sans grande nouveauté, en espérant que MGS 5 arrive avec des nouveauté et des idées.

Ce 4 propose trop de fan service, au détriment du jeu en lui même qui, même si le nombre d'armes et de mouvements n'a jamais été aussi incroyable, propose peu de jeu, peu de phases autres que "je suis pris par la main"

Un titre plus orienté action qu'infiltration qui se laisse savourer du début à la fin en compagnie de Snake mais un poil frustrant par une durée de vie plutôt faible.

Heureusement, le multi est là pour corriger le tire. Un MGS pur fan service fort distrayant mais en aucun cas le meilleur de la série.


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#40 2009-07-02 09:10:37

anus
laisse toi marcher sur les pied: porte des rangers
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Re: metal gear solid 4 : point final a la saga solid ?

Très bon MGS pour la série, mais entaché par de petits défauts bien décevants pour une telle licence. Une IA aux abonnés absents, une facilité assez déconcertante et un système d'installation bancale, viennent un peu gâcher son plaisir. Plus proche d'une MGS 2 pour le déroulement que d'un MGS 3, ce dernier opus offre de bonnes sensations de jeu au demeurant, avec une vue épaule et des gun fights plutôt nerveux, le système de camouflage est très plaisant mais gâché par l'IA. Niveau gameplay c'est MGS tout simplement, très peu, voire aucune innovation notable, du solide mais pas du révolutionnaire. Visuellement, ça accroche l'oeil, les persos sont vraiment superbes, les décors un peu moins. Et scénaristiquement parlant, Kojima arrive à nous livrer une bonne vision finale du jeu en réutilisant une grande partie du background de la série. Au final, ce MGS est un très bon jeu, un bon MGS, d'un point de vue gameplay en dessous du 3 quand même, il flattera assurément les fans, déroutera totalement les non initiés.


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#41 2009-09-12 18:51:56

papy tromblon
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Re: metal gear solid 4 : point final a la saga solid ?

Tout fan de mgs a ressenti ca a la fin ( a  noter la présence de rikki oh en tant que fan - prouvant au passage que sur sous culture on est vraiment au point question geekerie)
Mgs4spoiler.jpg


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#42 2009-09-12 18:53:51

papy tromblon
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Re: metal gear solid 4 : point final a la saga solid ?

Et ca aussi :
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#43 2009-09-12 19:11:55

sancy
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Re: metal gear solid 4 : point final a la saga solid ?

Über
On dirait la condition du gamer résumé en quelques cases


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#44 2009-09-16 08:31:37

coaster
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Re: metal gear solid 4 : point final a la saga solid ?

La vérité.


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#45 2009-09-20 11:01:19

papy tromblon
Sous-cultivé à l'extrême
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Re: metal gear solid 4 : point final a la saga solid ?

500x_090910-mgs-keychains-2_01.jpg


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#46 2009-09-20 11:07:50

psycho
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Re: metal gear solid 4 : point final a la saga solid ?

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Last edited by psycho (2009-09-20 11:08:46)


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#47 2009-09-21 13:04:08

tonton_fafane
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Re: metal gear solid 4 : point final a la saga solid ?

excellent psycho!


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#48 2009-09-23 09:27:49

psycho
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Re: metal gear solid 4 : point final a la saga solid ?

Ah c'est pas de moi mais merci big_smile


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