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Richard David James mieux connu sous le nom d'Aphex Twin est un compositeur britannique de musique électronique. Il a été salué des deux cotés de l'Atlantique comme le Kraftwerk solitaire et le nouveau Mozart démontrant que sa musique ne connaît pas de frontières géographiques. Connu pour ses coups de cymbales "plus rapide que l'éclair" autant que pour ses boucles d'ambient dépourvues d'accompagnement rythmique, la musique de Richard ne sonne jamais deux fois de la même façon.
Ce bidouilleur de sons, né à Limerick, en Irlande, le 18 août 1971, a passé son enfance en Cornouailles. Il est généralement considéré comme un des artistes majeurs de la scène techno, et comme ayant eu une influence notable sur les styles drum and bass, acid house, ambient et electronica.Il mit a profit le nombre 2828 lorsqu'il composa le double album Drukqs.
Les parents de Richard D. James se rencontrent alors qu'ils travaillent dans un hôpital psychiatrique. D'après Richard, son père avait l'habitude de distribuer au compte-gouttes le LSD prescrit aux patients. Quelques fois, avec les encouragements de l'infirmière principale, ils consomment quelques doses mises de coté. Son père part ensuite à Cornwall (Ontario, Canada) pour un emploi de mineur dans des mines d'étain. En 1968, la mère de Richard accouche d'un bébé mort-né. Après la fermeture des mines dans les années 1980, le père de Richard continue de travailler dans les anciennes mines en remplissant les puits qui menacent de s'effondrer.
Richard D. James nait en 1971 à Limerick en Irlande. Sa mère, en lui donnant naissance, croyait voir en lui la résurrection d'un enfant qu'elle avait perdu plus tôt, elle le baptisa du même prénom Richard.
Il grandit dans un ghetto pauvre de Cornouailles, au sud-ouest de l'Angleterre avec un intérêt particulier pour le matériel électronique. « J'étais toujours en train de cogner sur quelque chose », dit-il souvent.
La plus jeune des deux soeurs de Richard est accro à The Jesus and Mary Chain et ses petits-amis jouent dans des groupes indépendants. Richard ne s'intéresse jamais vraiment au rock. « Je trouvais que quelques trucs étaient bons mais je ne les ai jamais réellement aimés. » Son passe temps favori est alors de jouer avec les sons. Il les enregistre sur cassettes, les monte en bout à bout, les passe à l'envers et change leur vitesse. La famille a un piano qu'il enregistre aussi non sans en avoir bougé les cordes et les marteaux afin de faire varier les sons. Sa mère s'arrache les cheveux. La mère d'un de ses amis d'enfance raconte que « Richard n'était pas facile pour sa mère ».
Il fait ses premiers enregistrements à l'âge de 14 ans. Durant son adolescence, il joue sur un synthétiseur pourri, un ordinateur Spectrum Sinclair et un sampler bon marché. Par la suite, il prend des cours d'électronique au Kingston Polytechnic de Londres. « J'ai appris à construire des circuits à partir de presque rien. » Mais, il abandonne au bout d'un an. « Je voulais me barrer et faire de la musique. » À l'époque, il a déjà une masse importante de matériel bidouillé sur mesure et un stock de mélodies déjantées sur cassettes. Fin 1991, les deux premiers maxis Analogue Bubblebath et Analogue Bubblebath 2 estampillés AFX sortent chez Mighty Force, un label local d'Exeter, et chez Rabbit City Records.
L'album Selected Ambient Works 85-92, enfin signé Aphex Twin, marque un tournant dans la carrière de Richard D. James. Salué par la critique, le disque va sortir Richard des sphères de la techno brute pour le tirer vers le sublime. Il signe alors avec Warp Records et se transforme en Polygon Window pour la sortie de (Surfing On The Sine Waves) en 1993. Il signe chez Sire Records (États Unis) la même année et sort en 1994, Selected Ambient Works Volume II (aussi sorti chez Warp Records, la même année) que le New York Times qualifiera de musique classique pour le prochain millénaire.
En 1995, Richard atteint le statut de numéro un indépendant en Angleterre avec le disque ...I Care Because You Do, et qui sera sa première sortie aux États-Unis. Beats déchiquetés couplés à des mélodies vérolées qui s'étendent jusqu'à une orchestration pure. Le summum pour les oreilles difficiles des quelques irréductibles férus d'avant-gardisme étant le morceau ICCT Hedral sur lequel Richard s'associe aux orchestrations du légendaire Philip Glass...
1996, Richard D. James Album. De l'hypnotique To Cure A Weakling Child à un Girl/Boy Song bouffé par les cordes, Richard se fait plus cohérent dans l'équilibre qui tient le disque. « C'est plus une progression », dit Richard à propos de l'album. « Je deviens plus habile avec les machines. » Il admet avoir exercé un plus grand contrôle sur la qualité : « J'ai trié parmi 200 morceaux pour trouver les bons pour cet album. »
On pourrait ranger Aphex Twin dans les catégories « Ambient », « Electronica », « IDM (Intelligent Dance Music) ou Braindance », « Intelligent techno », voire « Jungle », « Drill'n'Bass », « Breakcore » ou même « Noise » (« Bruit »). Elles conviendraient toutes mais, à chaque nouvelle sortie, le son créé par Richard se déchire et se réinvente de telle manière qu'il surprend à la fois la presse et le public. Il y a quelques similarités à travers tout son travail mais chaque morceau a sa propre vie.
On retrouve de façon récurrente dans les compositions d'Aphex Twin l'utilisation de la ritournelle, une mélodie simple, enfantine qui est fragmentée. Elles sont souvent courtes et passées en boucle.
Un autre aspect caractéristique de sa musique est la manipulation de voix humaines, comme dans son maxi Ventolin dans lequel il utilise le rire de sa mère, ou bien encore dans son album Richard D. James Album dans lequel des voix d'enfants nomment une partie de leur corps (mon bras, ma jambe...).
La marque de fabrique de ses dernières productions (Drukqs, Come to Daddy...) se tient dans la complexification du rythme avec un effet de micro-rythmes très rapides.
Complètement opposé à l'industrie du disque et à son système de choix de mise sur le marché, Richard jongle avec les noms, les labels et les contrats. Il utilise différents pseudonymes depuis 1992 : GAK, AFX, Power-Pill, Soit-P.P., Blue Calx, Q-Chastic, Martin Tressider, Bradley Strider, The Aphex Twin (pour les deux maxis Digeridoo et Xylem Tube qui sont édités par les belges de R&S Records et la compile Classics), Aphex Twin, The Dice Man, Caustic Window, Polygon Window, Rich (de Mike & Rich)...
*Selected Ambient Works 85-92, 1992, Apollo Records
*Selected Ambient Works Volume II, 1994, Warp Records
.*..I Care Because You Do, 1995, Warp Records
*Melodies from Mars, 1995, [Album unreleased]
*Richard D. James Album, 1996, Warp Records
*Drukqs, 2001, Warp Records
*Chosen Lords, 2006, Rephlex Records 
Moi c'est KROM
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Ouille ouille! Musique spéciale d'un mec spécial....
limite autiste (aucune interview invisageable, parfois aucune indication "lisible" sur les pochettes, et parfois megalo a l'extreme, ce mec est un dingue, un vrai, un pur, un dur, un comme on en fait plus!

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Le dernier délire de RDJ: Afx analords
En janvier 2005, de nombreuses personnes, en particulier les fans, ont pu se procurer sur le site de Rephlex le vinyle Analord 10, une version "collector" (et hors de prix) rangé dans un joli classeur en reliure avec le logo d'Aphex Twin dessus, pour y ranger l'intégrale.
Après les grands succès critiques et les succès relatifs vis-à-vis du public de son Richard D. James Album et deux singles mémorables Come to Daddy et Windowlicker, il a peu à peu abandonné le devant de la scène, en particulier après un double album, Drukqs, qui le révélait en pleine panne d'inspiration et tournant de plus en plus en rond. Et le voilà de retour, mais chez Rephlex ! Tout le monde sait que Aphex Twin et AFX sont de la même personne, d'ailleurs sur les vinyles est écrit que la production et les compositions sont de Richard D. James. Il affirmait : « Ils existaient avant que j'entre dans le business musical. J'avais l'habitude de mettre des petits noms sur mes cassettes et mes autres trucs quand je triais ce que j'avais fait. C'est de là que vient la plupart des noms. Cette habitude a bien fonctionné quand je suis entré dans le business musical. Je donnais des noms différents à différentes compagnies de disques et je trouvais ça bien cool. Mais maintenant que la scène a éclaté en une multitude de sous-genres et que les gens ont cinq labels pour leurs différents styles de musiques... Je trouvais l'idée bonne au début mais maintenant je ne l'aime vraiment plus. Je préfère que tout soit réuni, je veux pouvoir aller dans un club et écouter différents styles de musiques, pas un genre précis de jungle. Je pense qu'avoir différents noms complique tout, c'est pourquoi j'ai maintenant tout réuni sous deux noms. » Les sorties se devaient faire donc sous les noms AFX (chez Rephlex Records) et Aphex Twin (chez Warp Records). Mais là, étrange...
Ensuite, le roi de la musique électronique acide AFX a sorti en cinq mois pas moins de 10 maxis, Analord 1, Analord 2, etc. jusqu'à Analord 11. Une série assez simple à aborder, modeste mais agréable dans ses sons de synthés. Rien de révolutionnaire, des mélodies et un univers connu. On retrouve le son AFX, si tant est qu'il en existe un, même si c'est difficile de comparer cette série aux autres albums. Le principe de départ est simple : utiliser des synthés analogiques pour créer des morceaux dans le style de ses précédents EPs Analogue Bubblebath 2, 3, 4 au son bien vintage, Richard D. James a programmé une variété d'équipement analogue dans toute sa carrière. Les instruments sur Analord incluent des machines de batterie telles que les Roland TR-606, TR-808, et TR-909 ; compteurs séquentiels tels que le Roland MC-4 ; et divers synthétiseurs et polysynths avec les Roland SH-101 et Roland TB-303 un peu partout, un Fenix Synth modulaire (vu sur la face B d'Analord 2), et autres innombrables instruments qu'il s'est rassemblés au cours des années ou empruntés aux collègues.
Comme sur le site de Rephlex la commande des Analord 10 étaient limités et n'ont été mis en vente que sur leur site, une réédition de vinyles est paru en mi-juillet. Vendus comme les séries 1 à 11, ce maxi, une réédition du vinyle contenu dans le désormais célèbre classeur Analord qui avait été vendu pendant une courte période sur le site de Rephlex, est un picture disc avec le logo d'Aphex Twin de chaque coté. Ce vinyle est catalogué ANALORD10PICTURE qui différencie la version "collector".
Dès les premiers instants de Fenix Funk 5, on se souvient de ce que l'on appréciait tant chez Aphex Twin/AFX à l'époque de sa grandeur : sa faculté à organiser le plus vaste des chaos rythmiques et sonores en un terrain de jeu ludique, déroutant, parfois inquiétant, totalement imprévisible et hautement accrocheur. On retrouve Richard D. James exactement là où il nous avait abandonné il y a plus d'une décennie, à l'époque des Analogue Bubblebath et ...I Care Because You Do, en pleine veine de destruction des règles musicales. Expérimental, déjanté, insaisissable, son travail sur les 11 singles Analord semble aussi obsolète tout en s'assumant totalement ainsi. Étrangement, ce sont les prémisses de l'inévitable "revival" de l'electronica des années 1990 qui se font déjà entendre sur ces morceaux aux sonorités datées mais à la verve et à la folie toujours aussi avant-gardistes. En prenant son temps comme jamais auparavant dans sa carrière, Richard D. James a recentré son inspiration, cultivant son petit jardin immédiatement reconnaissable, délaissant une inaccessible reconnaissance du grand public pour mieux déverser son trop plein d'idées dans des ébauches de fresques de cinq minutes qui rebondissent dans tous les coins des enceintes, d'improbables monstres musicaux titubants sous le poids d'une inventivité étourdissante.
Bien sûr certains fans attendront patiemment la compile en triple CD de tous ces morceaux (mais Richard D. James a décidé de faire autrement avec Chosen Lords, 2006).
Les autres fans qui ont cette collection de vinyles peuvent faire jouer les morceaux (les vinyles sont des 33 tours) en version accélérée (en 45 tours)...Un mois après c'est au tour d'AFX de sortir un EP chez Warp Records, avec ses amis LFO... (Cf. 4 Tracks EP, 2005)

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I want your soul,
I will eat your soul.
I want your soul,
I will eat your soul.
I want your soul,
I will eat your soul.
I want your soul,
I will eat your soul.
Come to daddy.
Come to daddy.
Come to daddy.
Come to daddy.
Come to daddy.
Come to daddy.
Come to daddy.
Come to daddy.
I want your soul,
I want your soul,
I want your soul,
Aargh.
les lyrics les plus classes du siécle. Tout simplement.


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je préfére "around the world, around the world"

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Je préfére the Rockafeller skank 

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Aphex est un génie dont on ne peut ignorer l'influence sur certaines musiques actuelles, maintenant, c'est pas forcemment celui que je kiff le plus no plus ^^
Aphex est un génie dont on ne peut ignorer l'influence sur certaines musiques actuelles, maintenant, c'est pas forcemment celui que je kiff le plus no plus ^^
J'aime bien, mais en fait je trouve ça nul 
hear you all ask 'bout the meaning of scat.
Well I'm the professor and all I can tell you is
While you're still sleepin' the saints are still weepin' cause
Things you call dead haven't yet had the chance to be born.
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