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Seth Brundle est un jeune biologiste très doué. Après avoir fait ses premières armes dans une brillante équipe, il a décidé de travailler seul. Il met au point une invention qui doit révolutionner le monde : la "téléportation", qui consiste à transporter quasi-instantanément d'une cabine A à une cabine B un objet ou un être vivant. Après avoir réussi à téléporter un babouin, il décide de tester la machine sur lui-même. Seulement, il ne s'aperçoit pas que pendant l'expérience, une mouche s'introduit dans la même cabine que lui. N'étant pas conçue pour reconstituer en même temps deux corps différents, la machine va fusionner Brundle avec l'insecte. Ainsi, au terme de l'expérience, Brundle a toujours son apparence humaine, mais génétiquement parlant, il est devenu un mutant moitié homme moitié mouche. Et en conséquence, son corps va progressivement se transformer...
C'est un remake d'un classique de série B d'horreur des années 1950 : La Mouche noire, de Kurt Neumann. Cronenberg en reprend la trame en y insufflant ses obsessions.
une mise en scène somptueuse (qualité de la photographie, musique, qualité des effets spéciaux -remarquable- au point où on se demande jusqu'où Jeff Golblum joue son personnage). Ce dernier effectue d'ailleurs une remarquable performance, jonglant souvent entre le sérieux, l'humour, le tragique et la dureté. Il s'agit aussi d'un film émouvant, parfois triste à pleurer ; une impossible histoire d'amour. Toutes les obsessions de Croneberg apparaissent dans ce film : la notion de contamination (ici organique, dans d'autres films psychologique, telle la violence dans A hsitory of violence). Il est d'ailleurs pertinent d'observer les stades par lesquels le héros passe. J'entends par là les phases de rejet ou d'acceptation de son mal. Certains voient aussi dans ce film une métaphore sur le SIDA qui commence ses ravages à l'époque, d'autres parlent d'une évocation du cancer qui terrassa son père. je pense plutôt à quelque chose de plus général, proche de la déstructuration identitaire telle la métamorphose de Kafka. Un livre excellent d'un psychiatre allemand, je crois, Kubler Ross traite des mécanismes d'acceptation et de rejet d'une mort prochaine chez des malades incurables. 
Ce film pourrait en être une illustration. Le personnage passe par des moments de refus de ses troubles (il se sent un surhomme lorqu'il fait de la barre ou qu'il baise) puis de rejet de son état en cherchant à redevenir homme où qu'il accepte un temps son état de mouche (l'insecte politicien). Le film est aussi très humoristique, volontiers ironique sur l'homme de science.Enfin, on reste assez interloqué sur l'utilisation du décor avec le cadre de vie du savant dont on ne sait pas exactement s'il vie dans son laboratoire ou s'il travaille dans son appartement. On reste frappé sur la notion de biomécanique, comme souvent chez Cronenberg, l'interface chair et objet est bien ténue. Si Lynch est obsédé par les manipulations de l'esprit et les mystères de l'âme et de l'apparence, le réalisateur canadien l'est par la chair
on peut y lire, en filigranne, une réflexion sur le thème du dépassement de soi qui se rapproche de la philosophie de Nietzsche : en effet, le personnage de Cronenberg veut vivre pleinement sa métamorphose, ne cessant de s'interroger sur les facultés qu'une telle condition pourrait lui apporter, et à celles que sa nature d'homme fournirait à l'insecte en retour... "J'aimerais être le premier insecte politicien", se surprend-il à murmurer à un certain point...

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Connard, j'avais dit que je le ferais ce dossier. Bon, he bien, j'ai vu ce film trés jeune et il m'a evidement traumatisé.
Loin de jouer la carte du slasher monstrueux a un mort par scene, la mouche joue plutot sur l'horreur de la destruction physique, de l'auto mutilation.... Un monument de gore, parfaitement maitrisé, juste assez pour nous fasciner, pas trop pour eviter de rendre ça jouissif....
Un film d'horreur qui fait chialer, c'est assez rare.

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Connard, j'avais dit que je le ferais ce dossier.
Désolé vieux, j'aime trop ce film.

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Vu il y a des siécles, je me rappelle d'une flippe totale, blotti dans les bras de ma meuf....ah Valérie, tu me manques


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pas vu 

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Ah je suis plûtot


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Que tu utilise ou

ce qui compte c'est de le

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Si tu le 
avec
ou

il faut que tu possede le

de

parce que sinon c'est

par les
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parce que si tu

avec
ou

tu vole de l'argent a

Last edited by coaster (2007-05-11 23:45:37)


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loooooooool best flood ever :°)

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Je l'ai vu un peu tard ce film, mais je l'ai bien aimé, un film de sf qui fait pas peur, qui est romantique, j'ai beaucoup aimé. Jvais le re-dl d'ailleurs
je vais le re**
chuuuuuuuuuuuuut free aime pas ce mot la ! tu vas le
?

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joli picture flood 
Ce film est tout à fait excellent, parce qu'il joue plus sur le coté psychologique que vraiment sur l'horreur et le gore pur. Ici ce n'est pas la transformation en mouche (sublime au passage) qui tue mais bien tout les stades dans lesquels passe le pauvre Brundle.
Moi c'est KROM
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