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Quand on a croisé la route de Viewtiful Joe et surtout d'Okami, on est en droit de se dire qu'on peut s'attendre à tout de la part de Clover, studio japonais d'exception dont les grands pontes de Capcom et quelques bilans financiers auront suffi à balayer d'un revers de la main. Pourtant, à la vue de God Hand, on ne peut s'empêcher de se demander ce qu'auraient pu encore inventer ces développeurs de génie s'ils en avaient eu l'occasion. Quand l'originalité est mise au service d'un jeu d'action parodiant des décennies d'animés au machisme appuyé et aux histoires de fin du monde, autant dire que les mythes s'effondrent et que le rire se lève.
Hésitant constamment entre la farce graveleuse et le jeu d'action surexcité, God Hand ressemble à une création génétique, un concept abstrait, tellement même qu'on se demande si les développeurs n'ont pas fait appel à quelques otakus imbibés de saké pour pondre un synopsis des plus farfelus. En définitive, après quelques heures de jeu, on se rend compte qu'exception faite des otakus, on est effectivement devant un titre ne se prenant pas le moins du monde au sérieux et qui égratigne au passage des tas de mangas et autres animés gonflés aux hormones. En ligne de mire, on citera bien évidemment Hokuto No Ken (connu sous le nom de Ken Le Survivant en France) auquel le soft de Clover emprunte l'univers apocalyptique ainsi qu'un héros surpuissant. Cependant, si les deux héros ont plusieurs points communs (une maîtrise totale de leur art, l'habitude de se mettre en fâcheuse posture, ce petit côté "bon samaritain"), ils se trouvent tous les deux aux antipodes dans la façon d'être traités par leurs auteurs et perçus par le public. D'un côté, nous avons donc un Kenshiro taciturne, peu sociable mais qui ne perd jamais une occasion d'aider son prochain alors que de l'autre, Gene combat bon gré mal gré, et semble plus intéressé par une bonne sieste que par une bonne action. Et pourtant, c'est bel et bien lui qui va devoir se coltiner tout le sale boulot.

Parachuté dans un monde où le moindre punk est catalogué comme un ennemi en puissance, God Hand ne perd pas une seconde pour nous jeter en pâture à une meute d'adversaires plus ridicules les uns que les autres. Du loubard de base en passant par le boss sortant tout droit d'un défilé de chez Jean Paul-Gaultier, on assiste à un défilé de mode surréaliste à la croisée des chemins de Mad Max et Le Cinquième Elément. Maintenant, n'allez pas croire que l'atmosphère du titre tient uniquement à son aspect graphique. Ce dernier fait simplement partie d'une équation où la jouabilité occupe également une grande place. Cependant, à première vue, God Hand n'a rien de vraiment bien original, du moins si on se réfère à sa progression dirigiste et son aventure découpée en une multitude de petits chapitres. A ce sujet, notez que vous pourrez sauvegarder à la fin de chacun d'entre eux, cet intervalle vous permettant également d'aller dans un magasin pour vendre ou acheter des techniques, de refaire le plein de santé ou de vous rendre dans un casino pour jouer au Blackjack, Videopoker ou aux machines à sous.

Pour autant qu'on puisse en juger, rien de particulier donc sauf que de cet achat de techniques découle une jouabilité étudiée proposant aux joueurs de réaliser des enchaînements sur mesure. Le plus beau dans l'histoire est que cette tambouille est très simple à assimiler et qu'on y prend vite goût. Comme je le disais plus haut, vous allez devoir obtenir des coups avant de pouvoir faire quoi que ce soit. Si on peut en trouver sous forme de cartes dans les niveaux afin d'utiliser une roulette de techniques, le gros d'entre eux s'obtiendra moyennant finances dans une boutique. Une fois que vous aurez acheté ces fameux coups qui se comptent par dizaine (crochets, uppercut, coup de pied, coup chargé, etc.), vous pourrez les associer à une des trois touches d'action que sont le triangle, la croix ou le carré. Si l'idée de créer ses propres enchaînements est déjà motivante, ce qui fait la force du gameplay de God Hand réside dans le fait que quels que soient les coups associés aux boutons, la jouabilité ne changera pas. Ainsi, le seul combo réalisable revient à appuyer plusieurs fois sur Carré et les associations de touches se comptent sur les doigts d'une main. En somme si le gameplay reste statique, les enchaînements sont, eux, très nombreux. Au final, on ne pourra pas pester contre le fait de ne pouvoir utiliser telle ou telle combinaison trop compliquée à sortir puisque c'est vous qui influerez directement sur le résultat à l'écran en personnalisant vos techniques.
Si l'aspect création de God Hand est donc plein de promesses, le résultat à l'écran est au moins aussi jouissif. Les combats, nerveux au possible, optent pour une excentricité synonyme de bad guys s'envolant à des kilomètres, de jeunes demoiselles qui se font fesser à la vitesse de la lumière ou de personnages ne manquant pas une occasion de se faire ridiculiser en se prenant des coups de pied dans les parties. Si on regrette des déplacements assez rigides (Gene pivotant sur un axe lorsqu'il s'agit de tourner) et une caméra trop proche, on se régale en utilisant le stick droit qui sert ici à réaliser des esquives. De plus, entre la possibilité de rentrer en mode Furie une fois une jauge de tension pleine (grâce à la puissance du God Hand) pour littéralement mitrailler son adversaire de coups, de balancer des objets ou d'utiliser des armes, on ne se lasse pas de matraquer du loubard, du démon ou toute autre forme hostile.
Enfin, comme précisé plus haut, une dernière option consiste à ramasser des cartes pour acquérir des sphères indispensables afin de profiter d'une roulette de techniques. Une fois que vous aurez ce qu'il vous faut, vous devrez alors appuyer sur la touche R1, puis réappuyer sur ladite touche pour choisir une technique et enfin valider le tout en tapotant un bouton d'action. Une fois encore, la conséquence de tout ceci sera une débauche d'effets spéciaux et des tas de belligérants au tapis. Dans l'absolu, God Hand a donc tout pour plaire, du moins d'un point de vue "sensations". Toutefois, pour apprécier ce jeu à sa juste valeur, vous devrez faire abstraction de l'aspect qui est à peine digne d'une PSone. Les personnages sont, certes, d'une taille gigantesque (ce qui accentue encore un peu plus l'aspect arcade du titre) mais les décors restent désespérément vides sans parler d'un clipping omniprésent malgré l'absence de réel challenge en matière d'affichage de textures ou de formes trop complexes. Choisissez votre camp camarades mais sachez que derrière ces oripeaux graphiques se cache un soft décalé, extravagant, parfois un peu lourd mais souvent réjouissant.

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j'avais vu une video de tease sur game one, ca m'avait alléché malgré le fait que ce soit apparemment un beat them all 'standard' et assez court. Mais en meme temps l'univers correspond a mon délire personnel malade, et je pense que c'est un jeu qu'il me faudrait pour me défouler un bon coup ^^ Enfin le jour ou j'aurais une console digne de ce nom...
j'avais vu une video de tease sur game one, ca m'avait alléché malgré le fait que ce soit apparemment un beat them all 'standard' et assez court. ..
T'en connais beaucoup des BTA qui te permette d'envoyer les mecs au plafond, de jouer avec eux en l'air, de fesser les nanas et de claquer le beignet a des gays ?(ok Bare Knuckles 3, ok!)
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pis ca a l'air d'etre dans le genre devil may cry niveau bourrinage gratuit
C'est moins stylisé que DMC, c'est du resident evil 4 like en bourrin
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J'ai enfin testé le bousin.
c'est un jeu de malade!!!!
tout d'abord c'est un beat them all avec une ambiance ultra classique du genre : gays, gros lard, femmes avec fouets....ou vous ajoutez des delires total comme les chiwawas empoisonnés, des freres gays qui se touchent la biiiiiite durant le combat et dont le coup final est un eclatage de burnes en bonne et due forme...
ajoutez a cela une difficulté des familles, qui impose une strategie et un tecking permanent, des esquives vitales a moins de vouloir se faire tuer...
un jeu de gamer, assez moche mais ultra profond dans le systeme de combat, de combos (vous assignez les touches d'attaque comme vous le voulez) de choppes, de balayages, de coup de pieds haut/bas ect

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les chiwawas empoisonnés, des freres gays qui se touchent la biiiiiite durant le combat et dont le coup final est un eclatage de burnes en bonne et due forme...
classe, il y a pas à dire.

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Dit comme ça ,ça donne envie en effet


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Il a vachement mangé niveau graphismes mais il est resté toujours aussi plaisant, surtout pour canceller des coups . Les connaisseurs comprendront .

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